LE RESUME : CONSEILS METHODOLOGIQUES
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Deux concours proposent un résumé (ou contraction de texte), première partie d’une
épreuve qui dure quatre heures et qui comporte aussi une dissertation:
Résumé en 100 mots pour les concours communs polytechniques.
Résumé en 200 ou 250 mots pour le concours Centrale-Supélec.
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PREPARATION DU RESUME
Observer le paratexte (nom de l’auteur, titre de la revue ou de l’ouvrage, date,
etc.).
Effectuer une première lecture (plusieurs si besoin) pour repérer le thème du
texte, la thèse de l’auteur, le mode d’énonciation, les temps et modes verbaux
utilisés, le ton du texte.
Dégager la structure du texte (en utilisant des crayons de couleurs pour
souligner, entourer, etc. !) :
Repérer les idées majeures du texte.
Identifier la nature des liaisons entre les éléments principaux (addition,
opposition, cause, etc.)
Repérer les connecteurs (« d’abord », « ainsi », « par conséquent », « donc »,
« de plus ») et les phrases d’annonce et de transition.
Distinguer l’essentiel du secondaire (notamment les exemples qui ne servent
qu’à illustrer, qui ne devront pas être conservés dans le résumé) ; un exemple
qui a valeur d’argument devra être conservé.
Noter au brouillon le plan du texte, qui sera celui du résumé.
REDACTION DU RESUME (d’abord au brouillon…)
Principes de base :
« Contracter » le texte en en respectant le mode d’énonciation, le ton, le niveau
de langue, l’ordre des idées, l’équilibre des parties.
Ne pas recopier les phrases du texte avec les mêmes mots, mais les reformuler
(toutefois, garder les mots-clés qui n’ont pas d’équivalent).
Résumer le texte par unité de sens ; le nombre de paragraphes du résumé doit
refléter la structure logique du texte original.
Les techniques de réduction à appliquer :