2) Les réaction immunitaires lentes de l`organisme.

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2) Les réaction immunitaires lentes de l'organisme.
En France, la pneumonie touche chaque année 130 000 personnes. Son début soudain est
marqué par un malaise général. accompagnée (le toux et de la fièvre (T > 39 °C). La toux
s'accompagne de crachats contenant du pus.
Un examen radiologique révèle des foyers d'infection au niveau des alvéoles pulmonaires.
L'observation microscopique des crachats met très souvent en évidence la présence de
bactéries :
les pneumocoques. La présence de pneumocoques entraîne une réaction
inflammatoire mais ces bactéries sont entourées d'une capsule qui limite considérablement la
phagocytose.
Actuellement, les antibiotiques sont très efficaces contre les pneumocoques. Pourtant, lorsque les
antibiotiques n'existaient pas, de nombreuses personnes arrivaient à guérir sans traitement
particulier contre les pneumocoques.
Ces personnes étaient immunisées, c'est-à-dire qu'elles n'étaient jamais plus atteintes par une
telle maladie.
Problème :
Comment expliquer que, bien que le phénomène de phagocytose soit parfois inopérant, on puisse
guérir de certaines maladies ?
1) Formulez une hypothèse permettant de répondre au problème posé.
L'expérience réalisée ci-contre, nous
montre que l'injection de toute partie d'un
micro-organisme entraîne une réaction
immunitaire lente à l'échelle de
l'organisme entier, encore appelée réaction
immunitaire généralisée.
On appelle les éléments responsables de
telles réaction, des antigènes.
Définition :
Antigène : Molécule reconnue comme étrangère par le système immunitaire, qui déclenche contre
elle une réponse immunitaire.
Nous savons maintenant que ce sont les antigènes qui déclenchent la réponse immunitaire.
Quels sont les éléments de notre corps capables de les reconnaître ?
Définition :
Sérum :
Partie liquide du sang surnageant
après coagulation, et ne contenant
donc pas de cellules.
2) Analysez l'expérience de Behring et concluez sur ce qu'elle nous apprend des réactions
immunitaires lentes.
L'analyse du sérum d'un individu ayant déclenché une
réaction immunitaire lente, nous révèle qu'il contient un
grand nombre d'anticorps.
Ces anticorps ont la capacité de reconnaître les antigènes et
de s'y fixer.
Nous avons vu, dans le cas des bactéries, que des cellules sont capables de produire des molécules
qu'elles sécrètent dans le milieu. Les anticorps étant des molécules, on peut donc penser que des
cellules de l'organisme sont à l'origine de la production d'anticorps.
L'expérience de Nossal :
Pour trouver les cellules productrices d'anticorps dans l'organisme, Nossal a réalisé des expériences sur des rats :
1) Il a injecté à des rats des antigènes de salmonelles, qui sont des bactéries mobiles, grâce à des flagelles. Il en
existe de nombreuse espèces, celle utilisée est Salmonella typhi (responsable de la fièvre typhoïde).
Quelques jours après l'injection, des anticorps anti-salmonelles sont détectés dans le serum de ces rats. Celui-ci,
mis en présence de salmonelles , les immobilise.
2) Parallèlement, Nossal a prélevé le contenu de ganglions lymphatiques situés près du point d'injection et a
constaté la présence de différents types de cellules : Des phagocytes, mais aussi des lymphocytes B.
Grâce à une technique particulière, il a pu isoler les cellules les unes des autres, et les placer individuellement
dans une goutte d'un liquide approprié. Il a ensuite ajouté à chaque goutte 10 salmonelles.
Les observations faites sont les suivantes :
1) Dans les gouttes contenant des lymphocytes, il y a eu immobilisation rapide des bactéries, favorisant leur
destruction : On dit qu'il y a AGGLUTINATION. Dans les gouttes contenant des cellules phagocytaires, les
bactéries conservaient toute leur mobilité.
2) Si la même expérience est réalisée mais sans injection préalable de salmonelles, aucune immobilisation
des bactéries par les lymphocytes n'est observée.
3) Si la même expérience est réalisée, mais qu'à chaque goutte sont rajoutés 10 salmonelles d'une autre
espèce (Salmonella adélaïde), aucune immobilisation des bactéries par les lymphocytes ne se produit.
3) Analysez et concluez sur chacune des 3 observations faites dans l'expérience de Nossal.
4) Légendez le schéma ci-dessus, puis rédigez un texte expliquant le mode d'action des
lymphocytes B.
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