l’assèchement du financement des start-ups. Le déclin d’entreprises a été particulièrement
sévère et seuls les entreprises et les modèles les plus performants ont survécu.
• L’insuffisance de la valeur apportée aux clients :
Plusieurs observateurs ont remis en cause l’existence des nouveaux intermédiaires sur
Internet. On se demande alors quel avantage concurrentiel ces nouveaux intermédiaires
apportent-ils ? Permettent-ils réellement une réduction des prix ? Créent-ils une
différenciation valorisée par les clients ? Les réponses à ces questions sont souvent très
nuancées voire sans réponse.
• Des difficultés de rentabilité avec de faibles volumes, au début : L’objectif assigné aux
entrepreneurs du net par les investisseurs a longtemps été la part de marché et la croissance
plutôt que la rentabilité. Lorsque l’heure des comptes a sonné, la rentabilité des nouveaux
modèles commerciaux s’est souvent révélée très problématique. Dans une économie
d’information, où le coût marginal de traitement de l’information est très réduit mais où les
coûts d’investissement sont très élevés (interface web, infrastructures informatiques,
établissement des partenariats commerciaux, coût de communication pour établir la
notoriété...), le volume d’activité est déterminant pour assurer la rentabilité. De nombreuses
entreprises n’ont pu atteindre ce niveau d’activité. De plus, l’attrait des modèles reposait
parfois sur des marges très faibles qui étaient intenables à terme.
• Les atouts des concurrents multicanaux : Enfin, les acteurs traditionnels du commerce se
sont réveillés et se sont appuyés dans leur développement sur leur solidité financière, sur la
puissance de leurs marques d’enseigne ainsi que sur les synergies avec leur activité
traditionnelle. Ils peuvent alors proposer aux clients une pluralité de canaux de contacts et
d’achats alors que les nouveaux intermédiaires sont limités au canal Internet.
III- La rétromédiation :
Internet peut conduire à repenser les modes de relation entre producteurs, distributeurs et
clients. Un troisième modèle que peut favoriser Internet est la rétromédiation. A défaut de
proposer aux clients d’acheter en ligne, un site de marque peut orienter les clients vers des
sites de commerce électronique ou vers des distributeurs traditionnels. Ce sont ces derniers