EG- TS1 IG MLB
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2-2- La féminisation de la population active
La part des femmes augmente dans la population active, alors que celle des hommes reste stable. C’est le résultat de
l’évolution de la société (émancipation des femmes, élévation de leur niveau d’étude, tertiairisation de la PA).
2-3- Le développement du salariat
91.2% de la population active est salariée en 2004.
C’est le résultat de l’évolution de la structure de la population active entre primaire, secondaire et tertiaire ; et le
développement des activités de service.
2-4- L’augmentation du niveau de qualification
La qualification des ouvriers s’est accrue. Beaucoup d’emplois ouvriers les moins qualifiés ont disparu du fait de la
mécanisation. Les ouvriers exécutent des travaux moins répétitifs et moins parcellaires. Ils sont amenés à conduire des
machines de plus en plus sophistiquées, ce qui nécessite des qualifications plus grandes.
L’évolution de la PA est marquée aussi par la progression des CPIS, des professions intermédiaires et des employés.
L’exigence de travail de plus en plus qualifié et la tertiairisation de l’économie expliquent cette évolution. La demande de
travail, du fait du développement des nouvelles technologies, se développe pour des métiers qualifiés et très qualifiés.
Le développement de l’informatique permet d’automatiser les tâches les plus pénibles, ce qui entraîne la réduction des emplois
les moins qualifiés au profit d’emplois polyvalents à qualification plus élevée.
L’allongement de la durée des études, l’élévation du niveau de formation initiale et la formation continue contribuent à ce
mouvement.
Cependant, aujourd’hui on constate un recul de cette tendance longue.
2-5- La précarisation des emplois
o Développement des CDD, des contrats de travail temporaire, des emplois aidés (CES, contrats de qualification,
etc.)
o 1/10 salariés ;
o Résultat de l’adaptation des entreprises à l’activité : necessité de flexibilité et de réactivité.
3/- La mesure de l’efficacité du travail : la productivité du travail (documents 3 et 4)
3-1- Définition et mesure
La productivité est le rapport entre la production et les moyens mis en œuvre pour obtenir cette production.
La productivité du travail est le rapport entre la production et le travail mis en œuvre pour obtenir cette production.
On distingue :
La productivité physique du travail (ou rendement) =
heures)d' nombre (effectif, travailde Quantité production de Quantité
La productivité en valeur du travail =
heures)d' nombre(effectif, travailde Quantité ajoutéeValeur
3-2- Les conséquences de l’augmentation de la productivité du travail.
Une entreprise qui réalise des gains de productivité du travail va voir sa production augmenter plus vite que le volume du
travail mis en œuvre pour obtenir cette production.
Conséquences :
o Une augmentation de la production, de la compétitivité et de la richesse créée ;
o Une augmentation de la consommation ;
o La croissance économique à long terme ;
o Un transfert de main d’œuvre d’un secteur vers un autre.
Les moyens d’augmentation de la productivité du travail :
o La formation, la motivation ;
o L’organisation du travail ;
o Le progrès technique.
C’est aussi pourquoi on parle de productivité apparente du travail puisqu’elle s’accompagne souvent de l’achat de matériel
incluant du progrès technique.
4/- La théorie du capital humain
Par analogie avec le capital physique d’une entreprise (machines, terrains, etc.) l’homme constitue un capital.
« Cette notion de capital humain regroupe une grande variété d’éléments : à la fois des « savoirs », des « savoir-faire » et des « savoir-
être ».
En effet même si tout le monde n’est pas chercheur ou ingénieur, la connaissance et la compréhension des découvertes scientifiques les
plus récentes jouent un rôle économique important, en facilitant l’appropriation et la mise en ouvre rapide et efficace de nouveaux outils
et de nouvelles techniques. » (Alternatives économiques n°53)
Investir dans l’homme, donc dans sa formation, va permettre d’accroître son capital et donc ses revenus.
Développer la formation permet d’accroître le stock de connaissances des individus. De plus, grâce à la formation les hommes seront
plus efficaces. En ce sens, la formation constitue un investissement de capacité et de productivité. N’ayant pas de réalité physique, la
formation est assimilée à un investissement immatériel (cf. Ch3 EG : Le capital)