LES MUSULMANS ALGÉRIENS DANS L'ARMÉE FRANÇAISE (19191945) Belkacem Recham Histoires et perspectives méditerranéennes HISTOIRE ISBN : 2-7384-4618-3 • 1996 • 340 pages Prix éditeur : 27,4 € / 180 FF L’harmattan "Paroles d'Indigènes" Isabelle Bournier, Marc Pottier © Librio 2006 En résumé Un document qui rappelle le rôle majeur des soldats de la Coloniale dans la libération de la France à travers des témoignages, des images et des cartes. Mot de l'éditeur Documents Librio documents est une série d'ouvrages synthétiques qui permettent d'appréhender l'histoire du XXe siècle et du monde contemporain à travers ses enjeux sociaux, politiques, économiques et culturels. Des textes essentiels à mettre entre toutes les mains ! «25 août 1944. Paris est libre. Nous les Tunisiens, Marocains, Algériens et Sénégalais pouvons être fiers de nous : nous nous sommes battus pour la France comme si elle était notre Patrie. J'espère que lorsque je rentrerai, enfin si je rentre en Tunisie, nous pourrons être considérés par les Français comme des frères et non comme des colonisés.» Ahmed Fahhati, 4e Régiment de tirailleurs tunisiens L'épopée victorieuse des soldats originaires des colonies, dont près de quarante mille furent tués pendant la Seconde Guerre mondiale pour notre liberté, est restée longtemps absente de la mémoire collective. Ce livre, comme le film Indigènes, a pour ambition de la tirer de l'oubli. Fruit d'un travail de recueil de témoignages et de recherches historiques entrepris par Isabelle Bournier et Marc Pottier, historiens et directeurs pédagogiques au Mémorial de Caen, il restitue leur place légitime dans la Libération aux «soldats de la plus grande France». Extrait du livre : La tradition de l'appel à l'Empire À partir de la seconde moitié du XIXe siècle, les grandes puissances européennes étendent leur domination sur l'ensemble du monde. Ce mouvement de conquête lié au dynamisme démographique européen, à la supériorité économique, technique, financière et militaire d'États exprimant leur puissance nationale dans une véritable «chasse» aux colonies, débouche sur la constitution d'immenses empires coloniaux. À la veille de la Première Guerre mondiale, l'Empire britannique avec 33 millions de kilomètres carrés et 450 millions d'habitants regroupe un quart des terres émergées et 28 % de la population mondiale. La France n'est pas en reste et privilégie certains espaces d'expansion coloniale. Comme l'écrivait en 1882 le géographe Paul Leroy Beaulieu, pour la France, seul pays européen marqué alors par le malthusianisme démographique : «La colonisation est pour la France une question de vie ou de mort : ou la France deviendra une grande puissance africaine, ou elle ne sera dans un siècle ou deux qu'une puissance européenne secondaire.» Convaincue d'apporter le progrès et la civilisation, la France, après la conquête de l'Algérie entamée en 1830, poursuit sur les cinq parties du monde mais surtout en Afrique un projet de constitution d'un vaste empire colonial. Avec 11 millions de kilomètres carrés et 70 millions d'habitants, l'Empire français, le second empire colonial mondial, trouve rapidement une justification en tant que réservoir d'hommes. Au-delà de l'affirmation du prestige de voir flotter le drapeau tricolore en Indochine, à Madagascar, au Maroc ou au Sénégal, la IIIe République songe à une destinée particulière pour ces millions d'hommes de l'Empire. Face à l'humiliante défaite de 1870 contre la Prusse, l'Empire apparaît comme pouvant fournir un formidable réservoir de bras armés. Tant quantitativement que qualitativement, les troupes indigènes sont une réponse providentielle pour la revanche contre l'Allemagne. Fiche détaillée "Paroles d'Indigènes" Auteur Isabelle Bournier, Marc Pottier Editeur Librio Date de parution 22/09/2006 Collection Librio Format 13 cm x 20 cm ISBN 2290355208 Biblio de Jef Assante " l'armée d'afrique 1830 1962" édition lavauzelle général R HURE L’Armée d’Afrique et l’Armistice du 11 novembre 1918 Par Lounès Chérif lundi 1er novembre 2004 Le 14 juillet 1999 sur les Champs-Elysées, face à la tribune présidentielle, le défilé militaire a débuté par un court mais fabuleux spectacle très coloré donné par le 1er Régiment de Tirailleurs accompagné de la "nouba" et de la fanfare du 1er Régiment de Spahis. Plus tard la légendaire Légion Étrangère fermait la marche des troupes à pied. La présence de ces régiments a pour mérite entre autre de rafraîchir notre mémoire collective et de nous rappeler le souvenir de la glorieuse Armée d’Afrique. Durant 130 années d’existence, que ce soit sous la Monarchie, le Second Empire ou la République et même quand la France paraissait réduite, occupée, humiliée, l’Armée d’Afrique lui est demeurée fidèle. Elle a vaillamment soutenu plusieurs guerres notamment quand la France fut envahie en 1870, 1914 et 1939. L’ensemble de ces guerres a coûté un million de vies humaines à l’Armée d’Afrique.* A travers victoires et désastres, querelles intestines et changements institutionnels en métropole, l’Armée d’Afrique a toujours été l’ossature militaire de la France. Aujourd’hui, c’est le 86ème anniversaire de l’armistice du 11/11/1918. Durant cette guerre 14/18 les divisions de l’Armée d’Afrique (Tirailleurs, Zouaves, Spahis, Goumiers,...etc.) furent engagées massivement dès le départ en août 1914. Les troupes aux uniformes colorés défilent dans les rues de Paris pour donner confiance aux habitants. Lors de la bataille de la Marne, les soldats de l’Armée d’Afrique essuient les premiers coups de feu le 05 septembre 1914 et l’héroïsme de ses combattants évita un plus grand désastre. C’est la première retraite de l’armée allemande. La bataille de la Marne est gagnée : l’impétueuse armée du chef allemand Von Klück fait demi-tour et abandonne la prise de Paris. Sur le Chemin des Dames et à Verdun les actions des régiments de L’Armée d’Afrique, au prix d’énormes sacrifices en vies humaines, furent glorieuses. Ils reprennent le fort de Douaumont en 1916 lors de la bataille de Verdun et le père Teilhard de Chardin, jeune brancardier au 8ème Régiment de Tirailleurs a jugé cette bataille en se demandant :"Je ne sais par quelle espèce de monument le pays élèvera plus tard en souvenir de cette lutte.". En 1917, l’Armée d’Afrique échappe au découragement qui touche de nombreuses unités de l’armée Française. En 1918, l’année de la Victoire, les soldats africains ardents et disciplinés allaient être de merveilleux hommes de combat. Leurs unités furent les plus décorées de cette terrible guerre et il se peut même que le Soldat Inconnu reposant sous l’Arc de Triomphe soit l’un d’eux. Malheureusement cette histoire qui n’est pas enseignée dans les manuels scolaires reste ignorée par pratiquement l’ensemble des nouvelles générations. Il est important qu’au-delà des anciens combattants, la Nation tout entière liée par le cœur et par les sacrifices consentis pour sa liberté par cette Armée d’Afrique, enseigne et évoque régulièrement le souvenir de celle-ci pour l’ensemble des guerres auxquelles elle a participé. Devant le racisme, la discrimination et les exclusions de toutes sortes qui envahissent notre société et devant les troubles internationaux, il est crucial de faire appel à la mémoire et au souvenir de l’Histoire de France. * L’Armée d’Afrique 1830-1962, direction Général R. Huré. Editeur Charles Lavauzelle. Paris 1972. Lounès Chérif Membre honoraire de l’Armée, fils d’un ancien combattant de l’Armée d’Afrique et " la guerre de tunisie nov42 mai43" ed payot audouin dubreuil. TEMOIGNAGES DE GUERRE numéro 32 Contenu : 1939/ 1945 DEBARQUEMENT EN PROVENCE - ATTENTAT CONTRE HILTER - OPERATION DRAGOON - L'UNIFORME DE HITLER. Disponible - Prix public: 18.00 € -