Phases de l’expansion de l’univers
Trois sortes d’énergies interviennent par leur équivalent massique.
Par ordre d’entrée en « scène » :
Le rayonnement électromagnétique ( EM ) du corps noir cosmologique à très haute
température à partir duquel se formèrent toutes les particules pendant son
refroidissement.
Ce rayonnement est encore perçu aujourd’hui comme bruit cosmique que l’on appelle
aussi Fond Diffus Cosmologique ( FDC ) ou Cosmic Microwave Background ( CMB )
Sa température a été mesurée avec précision, elle est de 2.725 K
La matiére sous toute ses formes, noire non baryonique, noire baryonique et lumineuse
baryonique ( galaxies et étoiles )
La quintessence ou énergie noire répulsive du vide découverte récemment ( de façon
indirecte ) en constatant que l’expansion s’accélère.
Nous verrons que cette composante a la particularité d’avoir une pression négative.
C’est une notion un peu difficile à comprendre, elle a le sens d’une contrainte en
expansion, la pression peut s’annuler bien que la densité ne soit pas nulle, ce qui peut
mettre sur la voie de son adoption.
Pression dans la phase où l’EM gouverne l’expansion
Pour mieux analyser son rôle on se place dans la condition où elle supplante les deux autres
énergies, c’est à dire lorsque l’univers primordial est uniquement composé de radiations EM,
les particules de matière naissante sont ultra relativistes et se comportent comme des photons,
on assimile le milieu à un gaz de photons.
Voyons maintenant en quoi la vitesse des particules intervient.
Dans un gaz, la vitesse du son est donnée grossièrement par la formule approximative :
est la densité du gaz ( 17 )
Nous pouvons aussi écrire cette équation en divisant les deux membres par la vitesse de la
lumière c
avec
densité d’énergie du gaz de photons ( 18 )