LE DEUXIEME VOYAGE DE MISSION DE PAUL Actes 15 : 1 – 18 : 22 Entre le premier voyage et le deuxième voyage, nous rencontrons une événement, la conférence à Jérusalem qui est décrit au chapitre 15. Cet événement nous dit qu’il y avait des judéo chrétiens venant d’ailleurs qui insistaient sur la nécessité de la circoncision des païens pour leur condition du salut. Mais en apportant ce problème auprès des apôtres, Paul et Barnabas résolvent ce problème. Ayant reconnu que le Saint Esprit est donné aussi bien aux païens qu’aux juifs, les apôtres de Jérusalem n’imposent pas ce rite aux païens. Paul et Barnabas accompagnés par d’autres serviteurs de Jérusalem arrivèrent à Antioche et transmirent une lettre qui n’indique que quelques clauses telle que l’abstention de viande et d’inconduite. .. Enfin cette lettre donna une grande satisfaction aux païens convertis. Cet événement est très important dans l’histoire de l’église, d’où le fait que c’est écrit dans les actes des apôtres, désormais la circoncision physique devenant caduque, elle a une autre signification pour les fidèles, c’est-à-dire le changement de leur cœur, c’est-à-dire la repentance. En arrière de cet événement nous trouvons une leçon cachée, nous pouvons lire entre les lignes la grandeur de Paul. Je vois dans ce récit l’humilité de Paul. Pasteur Laurie a dit que son désir étant d’être reconnu comme le serviteur de la parole, quand selon sa contribution musicale, on le reconnut plutôt comme un musicien, il se sentit dépressif. L’homme est un être qui a un fort sentiment d’honneur, alors quand nous adressons quelques requêtes auprès des personnes supérieures, il est fort recommandé de rendre un digne hommage de leur statut, surtout quand ils sont de non croyants, car quelque chose qui est toléré dans l’église ne peut pas être toléré dans le monde. Dans le haut développement des moyens de communication de nos jours, en user convenablement est très important. Par exemple demander les documents par sms ou par mail, aurait fait ressentir une certaine dépréciation au récepteur. Quoique partie de timidité, ce genre de lettre serait compris comme une témérité ou une arrogance, ainsi l’affaire risque fort d’être gâchée par notre inadvertance. Cela semble être une leçon de moralité mais c’est un point très important d’où mon insistance là-dessus. Mais ici nous lisons entre les lignes l’humilité sans égal de Paul. Paul était l’apôtre des païens établi par le Seigneur. A l’époque, plus ou moins, tout le monde le connaissait, mais il était si humble qu’il entama le voyage pour venir auprès des apôtres à Jérusalem pour demander leur opinion et obtenir la solution fondamentale concernant une question doctrinale. Cette humilité est venue à mon avis non d’une part de son zèle pour l’évangile, c’est-à-dire de la défense de la philosophie humaine. Ce n’est pas une question locale mais touche l’église universelle, donc il part comme héro de la foi pour la défendre. D’autre part selon son cœur de berger, que ses ouailles soient protégés par les mauvais ouvriers. Comme il aime les brebis, il ne reste pas inactif mais il entame un long voyage en défiant beaucoup d’obstacles physiques tel les montagnes et les vallées, mais aussi les obstacles humains tel le préjugé, le malentendu… Jusqu’à ce qu’il solutionne enfin le problème. Nous voyons ici en Paul une image qui est toujours partant à faire une brèche dans le mur pour sauver ses brebis du danger. Le serviteur humble de la sorte ne manque jamais de ramasser des fruits de victoire et de revenir avec. Ceux qui sèment avec les larmes moissonneront avec victoire dit la Bible. Et Paul confesse aux anciens d’Ephèse à la fin des actes des apôtres, veillez donc en vous souvenant que pendant trois ans, je n’ai cessé nuit et jour d’avertir avec larmes chacun de vous. On dit souvent que le rôle du père est d’apprendre aux enfants le sens de l’autorité. J’ai lu un roman biblique dans lequel l’auteur en traçant les documents historiques insiste sur le fait que le père de Paul, riche citoyen romain à Tarse avait un grand zèle d’éduquer son fils et de l’envoyer à Jérusalem. Ce qui était tout à fait imaginable. Paul fut bien éduquer à Jérusalem sous l’égide de Gamaliel, le maître de la loi. Il ne manqua pas de respect non seulement visà-vis de ses parents comme le talmud le lui enseigne mais aussi vis-à-vis des apôtres à Jérusalem. Quoiqu’humainement parlant, il soit déçu des pharisiens, eux étaient des pécheurs de poissons, c’est une des vertus de Paul. Mais qui nous éduquera vraiment. Plus que le père humaine, Dieu est notre Père Céleste. Si nous nous laissons corriger par sa loi et amenant notre repentance comme le sacrifice agréable à Dieu, notre Père céleste nous fait miséricorde et nous éduque physiquement et spirituellement jusqu’à ce que nous soyons ses enfants fidèles et bons et utiles instruments de sa gloire. Il nous rendra agréable à lui et aux autres. En tout cas pour la vie humaine, reconnaître l’autorité est primordial. Paul était un homme courageux. Le courage et l’humilité sont liés car il renonce au sentiment de fierté et se soumet à l’autorité de l’église et finit par établir un contrefort doctrinal pour le monde et les futurs générations. Ce matin je vous invite à réfléchir ensemble comme une continuité des messages des actes des apôtres sur l’œuvre du Saint Esprit, l’agent principal de ces actes. Que fait le Saint Esprit pendant ce deuxième voyage de Paul. D’abord je dirai qu’il est celui qui empêche et qui ouvre. Quant à son acte d’ouvrir, nous apprendrons plus tard. D’abord regardons son acte d’empêcher. Paul était en Asie Mineure. Paul voulait aller dans toutes les villes en Asie pour établir les disciples de Jésus. Mais que se passe-t-il ? La Bible dit que le Saint Esprit l’empêche. Plus précisément, si je cite : « empêché par le Saint Esprit d’annoncer la parole en Asie, il traversa la Phrygie et le pays de Galicie. Arrivé près de Mysie, il descendit à Troas. » Deux points sont à relever. D’abord pour toutes les affaires humaines, c’est un phénomène très important d’être empêché. Tout homme a besoin de soutien de cet Esprit Saint Qui empêche. Si cet être divin ne nous soutient pas de cette diversion, nous serons vite perdu et sans tarder, l’homme sera engagé dans une voie irréversible et passera un pont qui ne lui donnera pas la possibilité de revenir. Mais heureusement, le saint esprit intervient et au moins envoie des signes pour que l’homme soit réfréné de son désir propre et qu’il marche dans la bonne voie. Savez-vous que dans l’histoire des nations juives, il n’y a qu’une seule fois que le conseil de sécurité a décidé d’envoyé une troupe internationale. C’était lors de la guerre de la Corée. Or l’histoire nous raconte que le jour de la réunion du conseil, le représentant de l’union soviétique était absent. Non parce qu’il voulait s’y absenter, mais parce qu’il était retenu dans un embouteillage dans les rues de New York. Quand il arriva, la réunion était terminée et la décision prise sans qu’il ne puisse faire valoir son veto. Dieu merci. Par cet empêchement Dieu protégea ses enfants futurs qui croiront en lui dans ce pays appelé Corée du Sud. Paul et Barnabas sont empêchés par le Saint Esprit d’aller annoncer la nouvelle dans les régions de Galicie. Ils ont jugé favorable vu leur culture familiarisée, la langue similaire, l’apparence physionomique pareil, mais le saint Esprit les empêche. C’est vraiment bizarre et désagréable que chaque tentative d’aller dans une belle proche est soldée par l’échec. Arrivé à Troie, Paul voit une vision. Un Macédonien se tient dans son rêve pour lui faire du cinéma et l’appeler à venir le secourir. Alors Paul comprend pourquoi le Saint Esprit l’empêchait jusqu’à maintenant. Contrairement à sa volonté, le Saint Esprit voulait qu’il aille en Europe. Que fait-il quand il comprend cela. Il ne perd pas le temps. Tout de suite, il se laisse prendre par cette volonté divine et dirige ses pas vers l’Europe. Souvent on pense, que l’homme nous empêche, mais souvent Dieu ne fait qu’utiliser les hommes dans le but d’empêcher. La grandeur de l’homme spirituel consiste à voir cet acte divin. A cause de quoi Dieu l’empêchait. Dieu empêche le veto de l’union soviétique pour protéger la Corée et le Saint Esprit empêche Paul à cause de l’urgence de la mission. L’empêchement de l’Esprit s’est avéré toujours pour ce but. Quel est notre situation en France ? Dans ma vie j’ai beaucoup voyagé et contacté beaucoup de ministère, la Corée, Bangkok, Chine, USA, Allemagne, quelques pays d’Afrique… En Inde dernièrement, les gens que j’ai rencontré étaient très pauvres mais ils étaient très simples et leurs cœurs très ouverts. A part les persécutions qui éclatent sporadiquement, le peuple indien est assez bien orienté vers l’évangile. Si nous allant dans un peuple du tiers monde, nous sommes relativement bien accepté par les autochtones, mais la France est un pays d’une urgence extrême du besoin spirituel. Après avoir parcouru un certain nombre de livre, Dr LEE conclue que la France était l’extrémité du monde. Dieu veut que beaucoup de gens viennent en France comme missionnaire. Les spécialistes de la missiologie de l’Europe ont déjà répété plusieurs fois que l’Europe est devenue un continent déficitaire en nombre de missionnaire. Ce qui est tout à fait inévitable. Parmi tous les pays, je trouve que la France est l’un des pays les plus désespéré sur ce point. Dieu veut voir de nombreux serviteurs venir en France pour sauver ce peuple mourant et le faire devenir un royaume de sacrificateur pour le monde. Récemment l’un de nos anciens renonça à son désir de voir sa famille lors de son voyage au pays natal et se consacra entièrement à mission de porter le rapport de mission pour la France. On n’avait pas envie de l’empêcher de voir sa famille mais c’est ce qu’il a fait. Que Dieu bénisse sa décision de foi mais nous ne pouvons pas nous contenter d’une seule foi si nous prions continuellement selon la volonté divine. Nous obtiendrons certainement la réussite de recruter 100 missionnaires de l’étranger et 100 bergers autochtones jusqu’à ce que la tendance s’inverse, c’est-à-dire que la France devienne d’un pays qui reçoit les missionnaires en un pays qui envoie des missionnaires. Pour l’instant, nous avons besoin de missionnaires, de serviteurs. Maintenant réfléchissons sur l’acte de Saint Esprit d’ouvrir. Trois faits sont à relever ici. D’abord par rapport à l’événement à Troas que nous venons de mentionner, il en vient que le Saint Esprit ouvre le chemin d’évangélisation de l’Europe. Mais avant nous devons penser que le Saint esprit ouvre le cœur de serviteur de Paul. La myopie de Paul l’empêchait de penser que ce continent est possible. Il pensait que l’Asie est meilleure pour son champ, à la vue de plusieurs facteurs que nous avons pu voir plus haut, mais la pensée de Dieu est différente, elle est plus haute, plus large, plus grande, plus profonde, beaucoup plus que la compréhension humaine. Le nationalisme de Pierre l’empêchait de voir que le monde païen est Evangélisable. Donc Dieu fit descendre dans son songe à Jaffa une nappe pleine de quadrupède pour qu’il change sont bigotisme. Vraiment l’idée fixe de l’homme est insupportable mais aussi insecourable. Mais Dieu travaille. Il ouvre le cœur de Paul pour qu’il accepte finalement que c’est à l’Europe qu’il faut aller, ce continent dévasté par l’impiété, l’idolâtrie, l’ignorance depuis longtemps. Toutes les raisons sont énumérables. Seulement, lui-même n’y pensait pas. Mais maintenant par l’action du Saint Esprit, il voit différemment l’Europe. C’est un continent tout à fait Evangélisable. La semence de la foi est suscitée. On n’a qu’à foncer. Le Saint Esprit ouvre. Il fait voir ce que l’on a pu voir. C’est grand. Comme Joël le dit, on voit la vision en rêve et songe. L’impossible devient possible. Deuxième porte, c’est aussi le cœur, mais cette fois celui de la femme. Quand Paul arriva à Philippe, il n’y avait pas de synagogue. Normalement, il y a une synagogue au moins dans chacune des grandes villes. Par exemple en Thessalonique il y en a une. Mais bizarrement, dans cette ville de Philippes, il n’y en avait pas donc il n’y avait pas beaucoup d’immigrant juifs dans cette ville car selon la coutume des juifs, on construit une synagogue pour une population qui dépasse 10 personnes mais Philippe n’en a pas. Donc Paul est obligé de se promener près de la prière pour chercher un lieu de prière. Là cette localité près de la rivière, Paul rencontre une femme appelée Lydie. C’est une destinée divine de Paul. Paul rencontre une femme qui sera dévote éternellement. C’est une chance bienheureuse pour lui. Vraiment la première personne que l’on rencontre dans une ville est importante. Pouvant être comparable à une pierre de touche pour son église future. Nous l’appelons ancêtre de foi. Ainsi était Lydie. Si on voit les églises auxquels Paul envoie des lettres, il y avait pas mal d’églises qui ont des problèmes. Mais l’église de Philippes, jamais. Elle était une église exemplaire. Elle est même celle qui pourvoyait aux besoins matériels de l’apôtre pour ses voyages et ses séjours. C’est finalement grâce à cette femme fondatrice et sacrificielle, dévote que cela était possible. Elle est vraiment une femme engagée et très influente. Dieu utilise de telles femmes toujours pour propager puissamment l’évangile et faire grandir son église. La Bible dit qu’elle écoutait et le Seigneur lui ouvrit leurs cœurs pour qu’elle s’attache à ce que disait Paul. Autrement dit, elle est pendue à la bouche de Paul. Vraiment, Lydie est attachée à l’enseignement du serviteur. Elle ne rate jamais un seul mot du serviteur du matin jusqu’à la nuit. Elle ramasse tous les mots de Paul comme le trésor du ciel, selon son métier, marchand de pourpre, elle aurait certainement connue la valeur du vrai pourpre fabriqué à Thyatire, son pays d’origine, très célèbre pour la fabrication comme le tissu de Gobelins connu en France. Mais beaucoup plus que cette connaissance, Lydie était une femme qui savait apprécier vraiment la parole divine. Au niveau de l’église, une personne fondatrice est importante. Mais non seulement au niveau de l’église mais aussi au niveau de la foi personnelle. C’est la même chose. J’ai eu l’occasion de regarder une vidéo sur l’apprentissage de la guitare car j’ai voulu améliorer un peu la technique. Dans cette vidéo le professeur a dit un mot très juste et très correcte, c’est qu’une fois avoir mal appris la notion de jouer de la guitare, l’apprenti aura une grande difficulté de la désapprendre. Il applique ce fait à tous les domaines de la vie humaine et je me suis dit, que c’est vrai. Si on l’applique à l’apprentissage de la foi, une fois mal acquis la notion de la foi, on aura une grande difficulté de la désapprendre. En m’entraînant à la musique, j’ai appris un truc autrefois (école primaire), comment chanter une musique facilement par exemple en déplaçant la gamme selon la clé pour toujours chanter sur la même tonalité. Quoique cela me donne un avantage de chanter facilement, il s’est avéré finalement que cela m’empêche vraiment d’avancer dans l’apprentissage de la musique. Or tant que j’ai cette notion fausse intégrée dans mon esprit, je n’apprendrais jamais la musique et il devient inutile de changer de guitare. C’est comme on voit souvent dans le cas des gens qui changent d’église au bout d’un certain temps sans jamais acquérir la notion d’être un disciple. Il faut bien débuter ou se fonder d’une bonne base quant à la foi. Lydie a cette bonne base. Je crois qu’il est utile de mémoriser surtout pour les femmes les versets 14 et 15 pour prendre Lydie comme exemple de la foi, comme modèle à imiter. « Elle écoutait et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle s’attache à ce que disait Paul lorsqu’elle eut été baptisée avec sa famille, elle nous invita en disant si vous me juger fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison et demeurez-y. Et elle nous empressa très instamment. » Je le répète, Lydie était une femme engagée dès le début car elle avait le cœur de gratitude envers Dieu qui lui a envoyé un serviteur de la Parole. Etant exemplaire, cela ne signifie donc pas exceptionnel. C’est quelque chose de normal si on a reçu la grâce. Le président élue de notre pays à cette devise qui se dit président normal… Mais le chrétien normal est celui qui se donne à Dieu et à sa mission. Paul n’est pas exceptionnel, Lydie n’est pas exceptionnelle, ils sont tous des chrétiens normaux. Ils ne sont que des honnêtes gens qui savent remercier de ce qu’ils ont reçu. La gratitude est l’un des indices les plus valables pour connaître une personnalité. Si nous avons reçu la grâce du pardon par le sang de Jésus, c’est tout à fait normal que nous donnions notre temps, notre argent et notre énergie pour l’église. Troisième ouverture concerne la porte de la prison. Celle-ci s’ouvre grandement, toutes les portes. Qu’arriva-t-il ? Sans appui, Paul et Barnabas emprisonnés à cause de la délivrance de la servante atteinte d’un esprit de Python, ce qui retira tout bénéfice pécunier de ses maîtres, ici ils ne pouvaient que prier et chanter dans leur cellule. Alors la Bible dit que tous les prisonniers écoutaient. Le Saint Esprit ouvre le cœur des prisonniers pour qu’ils écoutent. Comment sait-on ? Et voici que vous pouvez facilement imaginer et se demander comment c’est possible que tous les prisonniers ne s’enfuient pas à tout azimut quand les portes sont ouvertes et les chaînes défaites, voilà le saint Esprit les retenaient continuellement. En fait ils veulent entendre encore plus le chant et la prière des serviteurs. En tout cas quand ils prièrent avec un début de vacarme, toutes les portes biens verrouillées se sont ouvertes d’un seul coup. C’est un miracle. Ainsi agit le Saint Esprit, il ouvre la porte des prisons, toutes les portes qui enfermes, visibles, invisibles. On a besoin d’aller au conseil scientifique qui ne fait rien que de donner quelques conseils humains ou de la consolation humaine ou des sachets à effets momentanées. Si le Saint Esprit vient, il ouvre, il sauve et il émancipe. Paul et Barnabas savent que la porte est ouverte mais ils ne veulent pas s’évader et ce avec toute la communauté chrétienne pénitentiaire qui vient d’être formée par le chant et la prière. Mais ici Paul et Barnabas se trouvent comme des personnes ayant de la marge. C’est le caractère de l’homme de la foi. Pour lui la vie n’est pas aussi traumatisante que cela. Tout peut lui arriver. Mais pour lui, il y a toujours la possibilité de dispenser d’une marge laissée en sa faveur par Dieu. Notre statut humaine peut changer ici ou là, maintenant ou demain. Mais une chose qui ne change pas c’est que le Seigneur Dieu garde ses petits dans ses mains. C’est ce à quoi Paul et Barnabas, quand ils traversaient les tribulations croient. Le monde n’est pas digne de ce genre de personne. Puis Dieu bénit leur foi et travailla en leur faveur même si on ne sait pas exactement comment. C’est toujours mystérieux d’écouter le témoignage de ce genre de personne. Paul dit : « ni la tribulation, ni l’angoisse, ni persécutions, ni la faim, ni le dédaignement, ni le péril, ni l’épée ne me séparera de l’amour du Christ et en toutes ces choses nous sommes plus que vainqueur par celui qui nous a aimé. » Combien facilement nos yeux se baissent-ils devant la réalité difficile ? Mais sachons que l’homme de foi est l’homme de la marge. Pour donner aux autres, il faut de la marge, c’est-à-dire de la bénédiction dans la poche car nous ne sommes pas appelés à vivre une petite vie ou une vie marginale avec une petite marge de manœuvre pour moi, mais famille, mer, vacance… J’ai vu avec un grand dommage que les gens avec de grandes potentialités disent que c’est tout ce que je peux faire. Mais nous ne sommes pas appelés à cette vie mais à une grande vie grande comme cela. On peut tendre la main aux autres quand lui-même est dans le plus grand besoin. C’est dommage. Paul et Silas calme le soupire devant la porte ouverte et respirent tranquillement pour s’apprêter à aider une personne angoissée. Normalement le cœur du geôlier est le plus dur du monde mais en voyant les portes ouvertes, le geôlier a peur. La conséquence de la négligence professionnelle peut être l’exécution à mort immédiate comme dans le cas de Pierre donc sa peur est compréhensible. Mais ce qui lui inspire une plus grande peur, c’est que cette bande de vilain malgré la porte ouverte ne s’évade pas, comme si tous étaient d’un commun accord. Cela fait peur. Donc il confesse, que faut-il que je fasse pour être sauvé. Paul dit cette célèbre formule : « Croit au Seigneur Jésus et tu seras sauvés, toi et ta famille. » Ainsi par la foi d’une personne qui est saisie de la crainte pieuse de Dieu, toute la famille est conduite au Seigneur. L’examen de ces récits nous amène à réfléchir sur un point. Qu’ont fait les serviteurs pour qu’il y ait un si grand miracle. Bien sûr que c’est le Saint Esprit qui travaillait, mais nous ne pouvons pas négliger ce que les humains font. Les serviteurs font deux choses. La prière et le chant. Très important est le rôle des cantiques. Etant précipité dans la cellule, ils n’avaient certainement pas le temps de se procurer de recueil, donc s’ils ont chanté, c’est parce qu’ils avaient quelques répertoire de cantique quelque part dans leur cerveau. Voilà ce qui les rendait puissant. J’ai très honte devant ce nombre de mille chants répertoriés d’une star musical qui a fait récemment un comeback. Pour un chanteur faire un playback est une honte. Donc cette star a fait un procès et arracha une grande somme de dommage et intérêt de l’organisme qui l’a accusé ainsi. En tout cas autrefois dans l’arène de Rome, les chrétiens persécutés chantaient la musique. Quel cantique chanterons-nous fasse au martyre. Combien de chant connaissons-nous par-cœur et serions-nous capable de chanter si nos cantiques étaient confisqués. C’est cette situation qui se produisit pour Paul et Silas. Le chant de l’église a deux aspects didactique et consolateur. Nous pouvons être grandement enseignés par les chants aussi grandement consolé par les chants si nous chantons spirituellement. Par-dessus tout, nous pouvons éprouver une grande délivrance par eux pour nous et pour les autres. Que Dieu nous donne beaucoup de psaumes, des hymnes et des cantiques spirituels dans nos cœurs pour célébrer le Seigneur de tout notre cœur pendant la semaine en fredonnant.