De toute la série des « Bouteilles de vieux marc » du
printemps 1913, est fondée sur la réintroduction de la
couleur et du décoratif par le biais de papiers peints,
chamarrés, épinglés ou collés sur des fonds très colorés,
celui-ci se distingue par son minimalisme.
Petite ville française, Céret est le lieu secret de Picasso
pour travailler au développement du cubisme, et à
l’apparition des papiers collés. Un tableau cubiste
montre ce que l’on sait des choses et non ce que l’on
voit d’un point de vue donné. C’est le départ du cubisme
synthétique. Avec une nouvelle technique, celle du
papier collé entre 1912/1914. C’est l’objectif du tableau-
objet avec l’enjeu capital du réel à reformuler. Les
papiers collés de Picasso jouent sur la couleur et la
surenchère décorative et n’échappent pas toujours à
l’emprise de sa vie sur son art.
Ce tableau a été réalisé au printemps 1913 au fusain
avec des papiers peints collés et épinglés sur papier
vergé blanc filigrané « Ingres 1871 » H 47,8 cm L 62
cm.
L’introduction neuve de matériaux étrangers à la
peinture traditionnelle élimine l’écriture subjective du
pinceau et permet d’identifier l’objet. Le tracé
géométrique s’harmonise aux matériaux rapportés pour
équilibrer la composition et affirmer la planéité du
support. Le fond est blanc agrémenté de quelques traits
très légers au fusain au second plan. Au premier plan les
traits sont plus appuyés. La réalité est représentée de
manière objective (la bouteille simplifiée semble dépliée
et son goulot est vu de dessus, prend une valeur
poétique)… L’étiquette est plate et le mot Vieux marc
est dessiné. Le début des lettres est peu marqué par
rapport aux autres lettres plus accentuées (excepté le X).
Un effet de rondeur, est réalisé par deux courbes au-
dessus des mots Vieux et marc, effet accentué par
l’ombre de la bouteille. On peut apercevoir un demi-
cercle qui pourrait représenter un verre, à côté de la
bouteille. L’épure de la table, qui est ronde, reçoit une
nappe constituée d’une chute de tapisserie et sa bordure
s’enrichit d’une moulure imprimée. Le contour de cette
table est formé d’un cercle est très appuyé et réalisé au
fusain. Sur cette table, on voit un journal plié, (la 1ière
page), en biais et une trace d’ombre au-dessus du titre,
sur la table. Picasso fait surtout un usage constant du
papier journal, instrument idéal de son système
analogique et sémantique de représentation. Le journal
et la nappe sont les deux seuls éléments colorés de cette
C’est à dire ? Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
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|Ce paragraphe aurait fait une introduction élégante.
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Par contre, vous avez assemblé des morceaux de textes
sans verbe, dans une cohérence incertaine…
C’est à dire ? Exemple ? Par exemple, la série des
« Bouteille de vieux Marc » traite de l’espace quotidien
d’un café…
Pas du tout de peinture ? Parlez-en.
1. Voir plus bas. … Comme ces papiers peints, des
journaux, ou des morceaux de tissus, …
?? C’est à dire ? au lieu de peindre un journal,
Picasso en colle un fragment sur l’espace du tableau (
métonymie). Il introduit donc la « réalité » dans un
expace vu traditionnellement comme subjectif !
Résumé simple : au lieu de le peindre, il en colle un bout
pour qu’on le reconnaisse !! ( voir plus bas)
3. Pourquoi, à votre avis ?
… Qu’entendez-vous par là ?? Une bouteille qui semble
dépliée est représentée de manière objective ???
4. Espace/Lumière/plans
L’étiquette est-elle collée (est-ce une vraie étiquette ou
non ? Parlez-en ) ?
Demi-cercle : ou bien la marque du verre sur la table !
On « voit »… ou on « reconnaît » ??
2 coller un bout de l’objet « réel »… De plus, mot =
concept (et non l’objet réel), d’où un double jeu
« Vrai » journal et « vrais » mots, eux mis en lieu et
place de l’objet réel, comme la bouteille de Vieux Marc,
désignée mais non présente réellement ( au contraire du
bout de journal)…
Pourquoi tout semble superposé ?