Jour de Pâques
Ac 10 : 43a.37-43 Co 3 : 1-4 Jn 20 : 1-9
Le Christ est ressuscité! Alleluia ! Alleluia! Réjouis-toi, Reine des Cieux! Ton
Fils est ressuscité Alleluia! Alleluia! Le tombeau est vide, il est ressuscité. Alleluia!
C’est aujourd’hui, la grande fête de Pâques, la plus importante fête de toutes les
célébrations chrétiennes, la fête des fêtes, les journalistes diraient la « mère de toutes les
fêtes ». Comme nous l’avons répété dans le refrain du psaume « Le jour que le Seigneur a
fait est pour nous un jour de fête et de joie ».
Quel est le sens de ce mystère de la résurrection ?
D’une façon négative : ce n’est pas la réanimation d’un cadavre, ni l’immortalité
de l’âme, ni la réincarnation, ni un phénomène scientifique, ni une imagination ou une
invention des disciples.
D’une façon positive : La résurrection est d’abord une action de Dieu, un acte de
la puissance d’amour de Dieu : l’apôtre Pierre dans la première lecture des Actes des
Apôtres l’affirme: « Dieu a ressuscité le Christ, le troisième jour ». Ce n’est pas un fait
alternatif, c’est une réalité vraie de vrai. C’est la victoire définitive de la vie sur la mort.
la victoire de la grâce sur le péché, la victoire de l’éternel sur le temporel.
La Résurrection, c’est aussi la glorification du corps. Au sens biblique du mot, le
corps, c’est toute la personne, corps et âme. Saint Paul nous enseigne dans son épître
aux Corinthiens « Semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible; semé terrestre, le
corps ressuscite éclatant de gloire, semé dans la faiblesse, le corps ressuscite plein de
force, semé corps psychique, le corps ressuscite corps spirituel (I Co. 15 :42). Le corps,
au sens biblique, c’est toute la personne, corps et âme.
Quel est l’impact de la résurrection dans le concret de nos vies ?
Saint Paul nous donne la réponse dans la deuxième lecture de ce matin.
« Vous êtes ressuscités avec le Christ. Recherchez donc les réalités d’en haut. »
Quelles sont les réalités d’en haut ? St Paul les mentionne un peu plus loin dans
son texte. « Ce sont des sentiments de compassion, de bienveillance, de douceur,
d’humilité, de patience, » (I Col.3, 12) Des réalités qui se résument en seul mot : amour :
un amour qui accueille, un amour qui se réjouit de la différence de l’autre, un amour qui
un amour qui se donne et plus encore un amour qui pardonne.
Que nous enseigne l’évangile d’aujourd’hui sue ce mystère de la résurrection ?
Trois personnes : Marie de Magdala, Pierre et Jean; trois cheminements de foi
différents à la rencontre du Christ-Ressuscité.
Quelle est le cheminement de de Marie de Magdala ? Elle est inquiète, anxieuse,
elle s’énerve. « On a enlevé le Seigneur de son tombeau et nous ne savons pas où on l’a
mis ». Elle pleure. Elle vit une perte, un deuil, une séparation profonde d’un ami.