Caused posture: experiential patterns emerging from corpus research
Maarten Lemmens
Université Lille 3, France
UMR 8528 SILEX du CNRS
OUTLINE OF THE ARTICLE
1. Introduction
2. The corpus
3. Towards an experiential account of causative posture verbs
3.1 Posture verbs as prototype categories
3.2 From posture to LOCATION
3.2.1 STAAN and ZETTEN
3.2.2 LIGGEN and LEGGEN
3.2.3 ZITTEN and ZETTEN/STOPPEN/STEKEN/DOEN
3.4 The emergence of a different prototype
3.5 Some image schemata associated with CCPVs
3.5.1 (IN)ACTIVITY
3.5.2 FUNCTIONALITY
3.5.3 CONTROL and RESISTANCE
3.5.4 STANDING TEXT and OPEN DOORS
3.6 Coding variability
4 Conclusions
References
Tables
RESUME
Cet article sur les verbes de placement en néerlandais est la continuation logique de
mon travail antérieur (voir Lemmens 2002a,b) sur les verbes de position cardinaux
staan être debout »), liggen être couché ») et zitten être assis ») dont ils sont
l’équivalent causatif.
Le paradigme des verbes de position intransitifs et transitifs, qui à l’origine présentait
une opposition très nette (liggen/leggen, zitten/zetten, staan/stellen), a connu des
perturbations au cours du temps. D’abord, on observe une augmentation quantitative :
au lieu de trois verbes causatifs, il y en a maintenant cinq : zetten, leggen, steken et
stoppen mettre dedans »), et doen (litt. « faire »). Ensuite, la langue a connu un
changement qualitatif qui, à première vue, est assez étonnant: le verbe zetten, à l’origine
le causatif de zitten, est devenu le causatif de staan. Zetten ne fonctionne comme le
causatif de zitten que dans des contextes très limités.
Ce changement a une explication historique, mais même les usages contemporains
réussissent à démontrer la motivation sous-jacente de cet élargissement de zetten.
D’abord, on voit que ces verbes ne prennent pas souvent un usage ‘positionnel’, ce pour
quoi on peut fournir une explication expérientielle. De plus, le verbe zetten est devenu le
verbe de placement par défaut, ayant le sens de « mettre X dans sa position canonique ».
Sachant que la position canonique pour un éventail d’objets est codée par staan, on
perçoit immédiatement la logique derrière l’usage de zetten.
Les autres verbes qui sont entrés dans le système, steken, stoppen et doen, ne peuvent
être utilisés que dans des cas spécifiques, à savoir des contextes où l’entité est mise dans
un contenant. La relation statique ETRE CONTENU est une extension productive de zitten
(voir Lemmens 2002). Le choix entre stoppen et steken est déterminé par deux facteurs.
Premièrement, on constate une variation régionale : stoppen est généralement la variante
des Pays-Bas, steken est plus fréquent en Flandre il a des usages inacceptables pour
des locuteurs du nord. Deuxièmement, il y a des tendances qui jouent un rôle dans les
deux variantes et qui trouvent leur explication dans l’étymologie de ces deux verbes.
L’article présente aussi quelques tendances expérientielles qui confirment les
structures déjà observées pour liggen, zitten et staan, bien que la corrélation entre les
verbes intransitifs et les verbes transitifs présente aussi des divergences intéressantes.
Mots de clé: néerlandais, linguistique de corpus, relations spatiales statiques
verbes de déplacement, verbes de localisation
© Maarten Lemmens, June 2004
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