Versification
Les phénomènes
Apocope disparition du e caduc en fin de vers
Syncope amuïssement d’un e caduc à l’intérieur d’un mot
Diérèse prononciation différenciant en 2 syllabes un groupe vocalique
Synérèse prononciation englobant en une seule syllabe 2 voyelles
contiguës d’un mot, le 1e devenant une semi-consonne (ex : violon)
Hiatus rencontre de 2 voyelles à l’intérieur d’un mot ou entre deux mots
qui se suivent (un e muet suivant une voyelle annule le hiatus)
Isosyllabisme égalité du nombre des syllabes entre deux vers.
Césure épique apocope du e à la césure
Hétérométrie structure poétique comprenant des vers de mètres
Isométrie structure poétique comprenant des vers de mètres égaux
Enjambement externe débordement sur le vers suivant d’un groupe
syntaxique non verbal
Enjambement interne débordement sur la césure
Concordance différée → enjambement dont le sens se poursuit jusqu’à la
fin du vers suivant.
Rejet procédé qui consiste à rejeter au début du vers suivant (rejet
externe) ou après la césure (rejet interne) un élément verbal court ( y compris
Cod et coi) qui se rattache étroitement par la construction au vers ou à
l’hémistiche précédent.
Contre-rejet procédé symétrique du rejet qui consiste à faire empiéter un
segment court d’un groupe syntaxique sur le vers (externe) ou l’hémistiche
(interne) précédent.
Les vers
Vers blancs vers répondant aux règles internes du vers régulier (syllabes
/césure) mais qui ne riment pas
Vers simple vers qui ne comporte qu’un accent (octosyllabe ou moins),
normalement sur la dernière syllabe
Vers complexe vers qui comporte deux accents (un à la césure et l’autre à
la fin)
Tétramètre vers (alexandrin surtout) qui comporte 4 hémistiches
Vers régulier il se définit par 3 critères : retour à la ligne (Claudel : une
idée isolée par du blanc) /structure métrique/rime
Trimètre romantique alexandrin à 3 hémistiches 4/4/4
Hexasyllabe vers de 6 syllabes
Heptasyllabe vers de 7 syllabes
Ennéasyllabe vers de 9 syllabes
Hendécasyllabe vers de 11 syllabes
Vers libre vers qui n’est caractérisé que par le retour à la ligne (pas de
rime ni de structure métrique régulière)
Verset segment typographique plus long que le vers qui obéit au principe
de retour à la ligne
Verset cadencé verset qui pallie l(absence de structure rythmique par des
procédés de répétition
Verset métrique verset qui cache sous l’apparence du verset une
structure métrique régulière
Prose rythmée prose dans laquelle des structures métriques régulières
surgissent parfaitement perceptibles à l’oreille.
Les rimes
La rime homophonie entre deux vers, de la dernière voyelle accentuée et
de tout ce qui la suit phonétiquement.
Rime féminine rime terminée par un e muet
Rime concaténée chaque strophe commence par le vers qui a clos la
précédente.
Rime annexée la dernière syllabe de la rime est répétée au début du vers
suivant
Rime fratrisée le dernier mot du vers précédent est répété en totalité
dans le vers suivant.
Rime enchaînée reprise au début du vers suivant de la base lexicale du
mot à la rime du vers précédent
Rime senées tous les mots du vers allitèrent (Marot rondeau 18)
Rime batelée la fin du vers rime avec la fin de l’hémistiche suivant
Rime intérieure mots qui ont la même sonorité finale dans un même vers
Rime couronnée la syllabe de la rime est répétée deux fois à la fin du vers
Rime équivoquée 2 syllabes ou plus en commun entendues dans des
sens (fondé sur la paronomase ou la syllepse)
Rime brisée ou renforcée les césures riment entre elles
Rime normande rime de 2 terminaisons en –er dont l’une est prononcée
e ouvert + r et l’autre e fermé (mer/ consumer)
Rime approximative rime d’une voyelle ouverte et d’une voyelle fermée
(écrasées/ craie)
Contre assonance élément phonique commun en fin de vers qui
remplace la rime et se constitue d’un élément consonantique
(grenade/sourde)
Rime d’attente rime qui accentue artificiellement une syllabe atone et
fait attendre le mot « affectif » au début du vers suivant. (ex : quel sépulcral
naufrage (tu/le sais, écume, mais y baves ) Mallarmé)
Rime pauvre un seul phonème commun
Rime suffisante deux phonèmes communs
Rime riche ou léonine 3 phonèmes communs ou plus de 2 syllabes
Rime enrichie rapprochements entre les phonèmes précédents ceux qui
riment ensemble, par paronomase.
Rime grammaticale rime dont tous les éléments appartiennent à la
même catégorie gramm (verbes à l’infinitif par exemple)
Vers léonin ( rime léonine) les hémistiches riment ensemble (ex : tout
clairement dis-moi comment / tant et pourquoi tu te tien coi)
Rime complexe rime décomposée sur plusieurs mots (rime équivoquée en
quelque sorte mais en plusieurs mots) ex (pars mes / armé)
Rime enjambée rime qui se décompose à cheval sur la fin du vers et le
début du vers suivant (ex je crierai je crierai ta lèvre est le verre où/ j’ai bu le
long amour ainsi que du vin rouge) Aragon
Rime redoublée rime par 3 vers au lieu de 2 (surtout dans les strophes
aux nombre de vers impair)
Rime orpheline rime isolée, sans répondant ; donc pas vraiment une
rime car rime suppose 2 éléments ; souvent la rime orpheline trouve son
répondant dans une autre strophe.
Les formes poétiques
Un distique une strophe de 2 vers.
La laisse forme spécifique des anciennes chansons de geste : groupement
de plusieurs vers isosyllabiques à assonances ou à rimes identiques en
séries de longueurs différentes.
La stance → au 17e, au théâtre : monologues ayant le caractère d’un poème
lyrique divisé en strophes. Les stances sont constituées de strophes dont
chacune a son sens distinct et se termine par une ponctuation forte.
Quintil strophe de 5 vers
Sixain ou sizain strophe de 6 vers
Septain strophe de 7 vers
Huitain strophe de 8 vers
Neuvain strophe de 9 vers
Dixain strophe de 10 vers
Strophe horizontale lorsque le nombre de vers est très inférieur au
nombre de syllabes du vers
Strophe verticale lorsque le nombre de vers est très supérieur au
nombre de syllabes du vers
Strophe carrée lorsque le nombre de vers est égal au nombre de syllabes
du vers
La strophe à agencement coué strophe terminée par un vers plus court
L’épître long poème isométrique (dont les dimensions sont égales), à
rimes plates.
La complainte 2 formes : 1. 6 strophes, impaires de 11 vers ou impaires
de 13 vers ; 2. 6 onzains liés entre eux par la reprise au 1e vers du dernier
vers de la strophe précédente (rimes concaténées)
La ballade 3 strophes de 8 ou 10 vers, suivies d’1/2 strophe (l’envoi).
Chaque strophe se termine par 1 même vers (refrain)
Le chant royal 5 onzains de décasyllabes bâtis sur 5 mêmes rimes ; le
dernier vers de chaque strophe forme 1 refrain.
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