LES FONCTIONS DE NUTRITIONS
Les fonctions de nutrition ne se limitent pas à l’alimentation, la digestion et l’absorption
intestinale.
Elles concernent les fonctions qui permettent le fonctionnement cellulaire, et la cellule à
besoin de : - nutriments,
- dioxygène.
Les fonctions de nutrition :
- la fonction de respiration qui permet l’entrée du O2 dans l’organisme,
- la fonction circulatoire,
- la fonction d’alimentation,
- la fonction d’assimilation cad le fonctionnement même des cellules.
Le fonctionnement des cellules donne deux sortes de déchets : le dioxyde de carbone et l’urée
(fonction d’excrétion).
I) La respiration
Structure de l’appareil respiratoire : 2 grandes parties
Les voies respiratoires conduisent l’air jusqu’aux alvéoles pulmonaires mais ne
participent pas aux échanges gazeux.
- les fosses nasales : cavités couvertes de cils qui débarrassent l’air d’une partie des
poussières et microbes,
- le pharynx,
- le larynx,
- la trachée : tube maintenu béant tapissé de cils et de glandes mucus, elle se divise en
en 2 conduits
- les bronches qui se divisent en bronchioles de plus en plus fine.
La bronchiolite est une inflammation des bronches due à une sécrétion accrue de mucus.
Les poumons au nombre de deux sont des organes élastiques solidaires de la cage
thoracique : ensemble de tuyaux ramifiés menant l’air jusqu’aux alvéoles et vaisseaux
sanguins.
L’extrémité des bronchioles débouche dans un sac alvéolaire (3 lobes à droites et 2 à gauche),
constitué d’une dizaine d’alvéoles pulmonaires. On compte environ 300 millions d’alvéoles
pulmonaires par poumons.
Ces alvéoles sont tapissées extérieurement par des vaisseaux sanguins.
Rque : on peut enlever un sac alvéolaire et les autres se développe plus.
Les échanges gazeux au niveau de l’appareil respiratoire
a- qu’est ce qui rentre, qu’est ce qui sort ?
La fonction de respiration doit apporter le dioxygène.
L’O2 n’est pas transformé en CO2
Il entre et sort de l’air de l’appareil respiratoire.
Air = diazote, dioxygène, dioxyde de carbone et des gaz rares.
Il n’y a pas de réserves de dioxygène dans l’organisme. Il y a un renouvellement constant
de l’air par des mouvements alternés d’inspiration (entrée d’air) et d’expiration (sortie
d’air) : c’est la ventilation pulmonaire.
Une ventilation = une inspiration + une expiration.
Le rythme respiratoire correspond au volume d’air inspiré et expiré en fonction du temps.
Le volume d’air inspiré puis expiré est appelé air courant.
L’air de réserve inspiratoire et expiratoire représente le volume d’air supplémentaire
inspiré/expiré lors d’une inspiration/expiration forcée. La capacité vitale est le volume
maximum d’air susceptible d’entrer et de sortir des poumons lors d’une respiration forcée.
Le diazote entre et ressort intacte.
Mais il y a moins d’O2 et il y a plus de CO2 dans l’air expiré, donc l’organisme garder une
partie du O2.
Echange gazeux = absorption de O2 et rejet de plus de CO2.
b- A quel niveau de l’appareil respiratoire et comment se produisent ces échanges gazeux ?
Les voies respiratoires sont des zones de conduction de l’air.
Les alvéoles pulmonaires sont le siège des échanges gazeux : le dioxygène passe dans le
sang et le dioxyde de carbone passe dans l’alvéole.
Au niveau des alvéoles pulmonaires le O2
passe des alvéoles dans le sang des
capillaires sanguins. Le CO2 fait le trajet
inverse.
Le sang qui quitte les poumons est un sang
enrichit en O2 et appauvri en CO2.
Les échanges se font par diffusion à travers
la paroi des alvéoles pulmonaires : surface
d’échange.
Ensuite le sang quitte les poumons en direction du cœur, puis ressort du cœur en direction des
organes. Au niveau des organes de nouveaux échanges gazeux se produisent. Le O2 du sang
passe dans la cellule et le CO2 de la cellule passe dans le sang. Le sang enrichi en CO2
retourne au cœur puis au poumons : le CO2 est rejeté lors d’une expiration.
L’affinité de l’hémoglobine pour le monoxyde de carbone est 200 fois plus grande que pour le
O2, doc l’asphyxie est rapide.
Le renouvellement de l’air dans l’appareil respiratoire
Fréquence respiratoire = nombre de mouvement respiratoire dans le temps.
Le diaphragme se contracte et s’abaisse, et les muscles intercostaux se contractent : de l’air
entre dans les poumons qui se gonfle (accroissement du volume d’air de la cage thoracique)
inspiration.
Le diaphragme se relâche et remonte (arrêt du fonctionnement des muscles) : de l’air sort des
poumons qui se dégonflent → expiration.
Les poumons dépourvus de muscles n’ont pas de mouvement propre.
Plèvre : membrane double collée aux poumons et à l’intérieur de la cage thoracique, qui fait
que les poumons se gonflent.
La ventilation : inspiration + expiration ≠ respiration : échanges gazeux respiratoires.
L’appareil respiratoire chez les animaux
Chez les animaux qui ont un système circulatoire, il y a toujours une surface d’échange
permettant la diffusion des gaz entre le milieu extérieur et le milieu intérieur : poumons,
branchies ou la peau.
Chez les insectes, les échanges se font par des trachées, sortes de canaux qui mettent en
contact les organes avec le milieu extérieur. Il n’y pas de système circulatoire
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