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Les constructions verbales
Colloque organisé par les laboratoires MODYCO (Nanterre) et CRISCO (Caen)
27 & 28 septembre 2007
Université Paris X-Nanterre
Jeudi 27, Salle des Conférences, Bâtiment B
Vendredi 28, Salle des Colloques, Bâtiment K
I. Présentation de la thématique
Le point d’ancrage proposé pour ces journées est la notion de construction telle qu’elle a pu être
développée dans le cadre des grammaires de construction ces 20 dernières années (Fillmore 1982,
Goldberg 1995, 2000) avec l’hypothèse unificatrice suivante : la grammaire se construirait et
fonctionnerait autour d’unités symboliques plus complexes que le mot, i.e. des constructions, qui
doivent ainsi être considérées comme les unités de base de la description grammaticale. Ces
constructions ont deux caractéristiques : (1) elles combinent une forme déterminée et une fonction
sémantique/pragmatique particulière, i.e. Les structures (morpho)syntaxiques spécifiées comme
'constructions' ont une valeur sémantique par elles-mêmes ; (2) elles présentent à la fois des propriétés
grammaticales génériques et des traits spécifiques.
A travers des approches diverses tant par le matériau d’étude (français écrit, français parlé) que par les
affinités théoriques, les méthodes et les objectifs (lexiques grammaires, dictionnaires de valence,
approche énonciative de Culioli ou grammaires de constructions, approche microsyntaxique vs.
macrosyntaxique, statistique vs symbolique, descriptive et taxinomique ou modélisatrice et formelle),
le but de ces journées est de montrer qu’au-delà même d’un courant théorique précis, cette notion de
construction est fondamentale pour les travaux consacrés à la sémantique et/ou à la syntaxe des verbes
du français. A un moment ou l’autre de l’analyse, on est obligés de convoquer plus ou moins
explicitement la notion pour tenir compte des propriétés constructivistes des verbes, propriétés qui
permettent de distinguer différents fonctionnements et classes verbales. Au-delà de cette notion
générique commune, la question reste alors de bien faire la part des choses entre les points de
convergence et la spécificité des uns et des autres.
Références
Fillmore Ch. (1982) « Frame Semantics », Linguistics in the Morning Calm, Hanshin, Seoul, linguistic
Society of Korea : 111-138.
Goldberg A. (1995) Constructions. A construction Grammar Approach to Argument Structure,
Cognitive Theory of Language and Culture, Chicago, the University of Chicago Press.
Goldberg A. (2006) Constructions at work: the nature of generalization in language, Oxford, Oxford
University Press.
Comité scientifique
Jacques François
Sylvain Kahane
Anne Lacheret
Bernard Laks
Danielle Leeman
Comité d’organisation
Anne Lacheret
Sarah Leroy
Houda Ounis
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II. Résumés des communications
Jeudi 27 septembre, Salle des Conférences, Bâtiment B
10h30-11h15 Dominique LEGALLOIS (Crisco- CNRS, Université de Caen) Construction,
Coercition, Colligation
Sans remettre radicalement en cause la notion de construction verbale, nous voudrions montrer que
certaines formes grammaticales peuvent être envisagées, avec profit, comme des constructions, c'est-à
dire comme des unités holistiques mettant en jeu des rapports actanciels redevables non pas à des
principes de sélection verbales, mais à des schémas de relations cohésives entre participants d'une
« scène ».
Notre communication est composée de 3 volets interdépendents :
1. Nous interrogerons dans un premier temps les raisons pour lesquelles les traditions grammaticales,
mais aussi la grammaire formelle, ont accordé une telle place à la dichotomie sujet / prédicat (on
retrouve une coupure assez semblable entre thème et rhème dans la grammaire de texte). Face à cette
dichotomie, nous présenterons succinctement les apports de la grammaire de construction (Fillmore,
Goldberg), ainsi que celles complémentaires de la Pattern Grammar (Hunston & Francis).
2. Dans ce cadre théorique, nous examinerons le phénomène de coercition, qui, expliqué en termes
« traditionnels », consiste pour un verbe à déployer un schème argumental inédit ou rare par rapport à
des régularités sélectionnelles. En termes constructionnistes, il y a coercition lorsqu'un verbe reçoit
une interprétation héritée du sens de la construction qu'il intègre. Par exemple « On peut distinguer à
l’euphémisme LQR deux fonctions distinctes » (É.Hazan, LQR, 2006 : 28) où distinguer a pour
synonyme attribuer en raison du sémantisme de la construction d'attribution SN1 + Verbe + SN2 à SN3.
Cette notion de « coercition » proposée par Taylor en 1998 (qui adopte Pustejovski), est déjà examinée
en linguistique française avant l'émergence du concept de construction, notamment par Gadet, Léon et
Pêcheux (1984) sous le terme de forçage, ou par Cadiot (1979) qui distinguait entre saturation
grammaticale et saturation discursive.
3. Il est indiscutable que beaucoup de verbes ont des « préférences » pour certaines constructions,
préférences statistiquement mesurables qui permettent de dire, par exemple, à la tradition
grammaticale, que tel verbe est transitif ou non. Dans le cadre constructionniste ou du moins dans
l'interprétation que nous en faisons la transitivité n'est pas une propriété du verbe, mais de la
construction. On pourra alors dire que le verbe X est en emploi colligationnel avec la construction C,
autrement dit que le verbe X s'actualise préférentiellement dans une configuration particulière. C'est
donc de l'avantage de la notion de colligation (Firth, 1957, Hoey 2005, Legallois à paraître) sur celle
de schème argumental du verbe ou de valence que nous discuterons dans cette troisième partie.
Références
Croft W. & Cruse D.-A.. (2004) Cognitive linguistics, Cambridge, CUP.
Fillmore C.-J., Kay P. & O’conner M.-C. (1988) « Regularity and idiomaticity in grammatical
constructions: the case of let alone », Language 64: 501-538.
Firth J.-R. (1957) A synopsis of linguistic theory 1930-55, Studies in Linguistic Analysis (Special
volume of the Philological Society), pages 1-32. The Philological Society, Oxford [repris dans
Palmer F.-R. (eds.) (1968). Selected Papers of J. R. Firth 1952-59 : 168-205, London Longmans]
Franckel J.-J. (2006) « Situation, contexte et valeur référentielle », Pratiques 129-130 : 51-70.
François J. & Sénéchal M. (2006) « Le sémantisme propre des cadres prédicatifs et la polysémie des
verbes de production de parole » in D. Legallois & J. François, Cahier du CRISCO 21, Université
de Caen (pré-publication accessible en ligne http://elsap1.unicaen.fr/).
Gadet F., Léon J. & Pécheux M. (1984) « Remarques sur la stabilité d’une construction linguistique.
La complétive. », Linx 10 : 23-47.
Goldberg A.-E. (1995) Constructions. A Construction Grammar Approach to Argument Structure,
University of Chicago Press.
Goldberg A.-E. (2006) Constructions at work : the nature of generalization in language, Oxford
University Press.
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Hoey M. (2005) Lexical Priming, London, Rutledge.
Hunston S. (2002) « Colligation, lexis, pattern and text » in Scott, Mike and Geoff Thompson
(eds.)Patterns of Text: In Honour of Michael Hoey. John Benjamins Publishing Company.
Kay P. & Fillmore C.-J. (1999) « Grammatical constructions and linguistic generalizations: The
What’s X doing Y ? construction », Language 75: 1-33.
Lambrecht K. (2000) « Prédication seconde et structure informationnelle. La relative de perception
comme construction présentative » Langue Française 127 : 49-66.
Legallois D. & François J. (2006) « Autour des grammaires de construction et de patterns », Cahier du
CRISCO 21 (prépublication accessible en ligne http://elsap1.unicaen.fr/cahiers/).
Legallois D. & Gréa Ph. (2006) « L’objectif de cet article est de : construction spécificationnelle et
grammaire phraséologique» à paraître dans Les Cahiers de Praxématique.
Legallois D. par.) « Du bon usage des expressions idiomatiques dans l'argumentation de deux
modèles anglo-saxons : la Grammaire de Construction et la Grammaire des Patterns », Cahiers de
l’Institut Linguistique de Louvain.
Mathieu Y-Y. (2003) « La grammaire de construction », Linx 48 : 43-56
Taylor J.-R. (1998) « Syntactic Constructions as Prototype Categories » in Tomasello M. The new
psychology of language cognitive and functional approaches to language structure, Mahwah,
New Jersey, London, Lawrence Erlbaum Associates Publishers.
Tomasello M. (ed.) (1998) The New Psychology of Language Cognitive and Functional Approaches
to Language Structure, Mahwah, NJ : LEA.
Willems D. (1981) Syntaxe, lexique et sémantiques des constructions verbales, Gent.
11h15-12h Denis LE PESANT (MoDyCo- Université Lille 3, CNRS, Université Paris X) Une
classification syntactico-sémantique des verbes français : Les Verbes Français de Jean Dubois &
Françoise Dubois-Charlier. Critères et méthodes.
L’ouvrage monumental de Dubois & Dubois-Charlier (1997) est un thésaurus de plus de 26000
entrées. Quatorze grandes classes sont distinguées : verbes de communication, de transfert, de
mouvement sur place, de déplacement, etc. Ces différentes classes sémantiques, et leurs nombreuses
subdivisions, sont définies au moyen de critères strictement syntaxiques. C’est à cet égard que
l’ouvrage rejoint et dépasse les classifications de verbes naguère élaborées au LADL (cf. entre autres
M. Gross (1975) et Boons, Guillet & Leclère (1976)).
Pour illustrer la méthode utilisée, nous examinerons précisément une partie de la classe des verbes
psychologiques dans Les Verbes Français. Elle regroupe les verbes de sentiment et de cognition. Nous
nous limiterons aux verbes de sentiment (1600 entrées). Le rôle des alternances entre la voix
pronominale, la voix active causative et la voix passive résultative (ex. s’émouvoir, émouvoir, être
ému) est fondamental dans cette catégorie syntactico-sémantique. Nous montrerons que le choix des
critères, parfois surprenant au premier abord, permet de mettre en évidence de fines nuances
sémantiques. Nous présenterons également le système de codage des propriétés imaginé par les
auteurs, et nous débattrons avec les participants à la Journée d’Etude, contributeurs et public, sur les
problèmes d’implémentation informatique dans l’optique d’élaboration d’outils pour le TAL.
Références
Boons J.-P., Guillet A. & Leclère Ch. (1976) La structure des phrases simples en français.
Constructions intransitives. Genève, Droz.
Dubois J. & Dubois-Charlier F. (1997) Les Verbes Français. Paris, Larousse-Bordas (diffuseur
exclusif).
François J., Le Pesant D. & Leeman D. (eds.) (2007). « Présentation de la classification des Verbes
Français de Jean Dubois et Françoise Dubois-Charlier », Langue Française 153 : 3-19
Gross M. (1975) thodes en syntaxe. Paris, Hermann.
Le Pesant D. (2006) « Esquisse d’une classification des prépositions simples », in Leeman, D. & C.
Vaguer (éds) La Préposition en français. Modèles Linguistique 53, tome XXVII-1. Toulon,
Edition des Dauphins.
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12h-12h45 Max SILBERZTEIN (LASELDI- CNRS, Université de Franche-Comté) Analyse
automatique des constructions verbales « psychologiques » avec NooJ
Aujourd’hui, l’informatique peut apporter des outils précieux pour la linguistique. D’une part, les
linguistes peuvent formaliser à l’aide de dictionnaires et de grammaires « électroniques » des
phénomènes morphologiques, lexicaux ou syntaxiques ; d’autre part, l’ordinateur peut appliquer ces
formalisations à des corpus de taille importante (par exemple Internet) pour les valider, ou les
invalider.
Le logiciel INTEX (prédécesseur de NooJ) utilisait un ensemble de dictionnaires électroniques : le
système DELA qui avait été construit en formalisant les bases de données lexicales du LADL (cf.
Courtois, Silberztein éds, 1990). Il est important de savoir que les dictionnaires électroniques ont une
nature très différente des dictionnaires destinés à être utilisés par des humains (cf. Gross 1989). Par
exemple, la construction du dictionnaire électronique DELAC à partir d’un ensemble de listes de mots
composés avait fait l’objet d’un travail long et complexe (cf. Silberztein, 1993).
Le dictionnaire de verbes décrit dans (Dubois, Dubois-Charlier, 1997) est plus complexe que les
dictionnaires du LADL, tant du point de vue du nombre d’emplois distingués que du nombre de
propriétés explicitées. En revanche, ce dictionnaire a été construit pour être utilisé par des linguistes
humains, et n’est pas utilisable par des logiciels d’analyse automatique de textes. La formalisation de
ce dictionnaire, i.e. la reformulation des propriétés décrites, de façon à les rendre « traitables » par des
programmes d’analyse automatique tels que NooJ, présente donc des défis sérieux.
Nous comptons pour cette expérience pour tester la possibilité de formaliser ce dictionnaire, en nous
intéressant pour commencer aux verbes dits « psychologiques ». Dans cet extrait, les tables Pxx
représentent environ 800 emplois de verbes dits « psychologiques ». A partir de ces tables, nous avons
construit un « module NooJ » qui consiste en un ensemble de paires (dictionnaires électroniques,
grammaires électroniques) -- grosso modo, une paire par table -- ; chaque paire représente la
formalisation des propriétés d’un ensemble d’emplois homogènes. Les propriétés formalisées sont :
. des propriétés morphologiques : il s’agit de décrire la flexion de chaque verbe, mais aussi les
dérivations éventuelles (notamment l’adjectivation et la nominalisation de chaque verbe)
. des propriétés structurelles : il s’agit de décrire avec des grammaires NooJ l’ensemble représentatif
des structures de base qui caractérisent chaque emploi, par exemple N0 V N1, N0 se V, etc.
. des propriétés distributionnelles : il s’agit de décrire les distributions des actants pour chaque emploi,
par ex. N0=N+Hum ou N1=N-Hum
Le module ainsi formalisé peut alors être appliqué par NooJ à des textes de taille importante.
Dans un premier temps, NooJ peut alors être utilisé pour trouver des exemples d’emplois pour les
verbes décrits, ainsi que des contre-exemples (par exemple des occurrences qui sont en désaccord avec
les propriétés crites) et des lacunes (par exemple des occurrences qui ne sont pas décrites). Ce type
d’expériences, classique de la linguistique de corpus, devrait permettre de vérifier, corriger et
améliorer les données du dictionnaire.
Dans un deuxième temps, NooJ peut être utilisé pour analyser les phrases reconnues, i.e. pour
sélectionner l’ensemble des emplois décrits dans le dictionnaire qui pourraient correspondre à chaque
occurrence. En tenant en compte le contexte syntaxique et distributionnel de chaque occurrence, on
devrait pouvoir lever des ambiguïtés sur ces emplois : par exemple, si dans le corpus une occurrence
du verbe « amuser » apparaît dans le contexte « Luc amuse Paul », on pourra invalider les entrées
lexicales strictement pronominales pour ce verbe : amuser3 Luc s’amuse à un jeu stupide »),
amuser4 ne t’amuse pas à ce jeu ») et amuser7 Luc s’est bien amusé pendant les vacances »)
pour ne garder que l’entrée amuser1 Luc amuse Paul avec qqchose »).
Références
Courtois B. & Silberztein M. (éds) (1990) Les dictionnaires électroniques, Langue française 87,
Larousse, Paris.
Dubois J. & Dubois-Charlier F. (1997) Les Verbes français, Larousse, Paris.
Gross M. (1989) « La construction de dictionnaires électroniques », Annales des télécommunications,
tome 44, CNET.
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Silberztein M. (1993) Dictionnaires électroniques et analyse automatique de textes : le système
INTEX. Masson, Paris.
Silberztein M. (2006) NooJ. Documentation en anglais disponible en téléchargement à partir de
www.nooj4nlp.net. Environ 200 pages.
14h30-15h15 Antoinette BALIBAR-MRABTI (MoDyCo- CNRS, Université Paris X)
Polysémie,
homonymie et synonymie dans les manipulations syntaxiques du lexique en grammaire française : la
description et la classification du verbe honorer à partir des Verbes français de J. Dubois et F.
Dubois-Charlier.
A partir d’un verbe simple, honorer, classé par Les Verbes français (J. Dubois & F. Dubois-Charlier,
1994-1997) dans 7 emplois distincts, répartis sur 6 des 14 classes du dictionnaire (C1i et C1j (s), P2c,
D1d,N2a, R4b, F1c), polysémique (honorer la mémoire d’un savant, honorer un engagement, un
chèque, s’honorer de quelque chose…) dans un dictionnaire de facture « classique » (Robert, Lexis),
Antoinette Balibar-Mrabti examinera l’importance accordée aux disjonctions homonymiques quand on
sait que ce choix méthodologique est pondéré par un système fondé sur la synonymie qui permet de
retrouver des principes généraux de regroupement incluant des parallélismes traditionnels entre sens
propres et sens figurés.
Références
Balibar-Mrabti A. (éds.) (1997) Synonymie abstraite et synonymie concrète en syntaxe, La synonymie,
Langage 128, Larousse, Paris.
Balibar-Mrabti A. (2002) « Exemples lexicographiques et métaphore », A. Balibar-Mrabti & M.
Conenna (éds.), Nouvelles approches de la métaphore, Langue française 134.
Dubois J. & Dubois-Charlier F. (1994-1997) Les verbes français, Larousse-Bordas.
François J., Le Pesant D. & Leeman D. (eds.) (2007) Classements syntactico-sémantiques des verbes
français, Langue française 153, Larousse, Paris.
15h15-16h Piet MERTENS (Unité de recherche de linguistique française, italienne et contrastive,
Université de Leuven) Dicovalence : un lexique valenciel des verbes du français
Cet exposé présente un lexique syntaxique des verbes français, l’approche syntaxique adoptée et la
mise en œuvre du lexique dans l’analyse syntaxique automatique.
Le dictionnaire de valence DICOVALENCE est une ressource informatique qui répertorie les cadres
valenciels de plus de 3700 verbes simples du français. Par cadre de valence on entend
traditionnellement le nombre et la nature des compléments valenciels du verbe, y compris le sujet,
avec mention de leur fonction syntaxique. Comme de nombreux infinitifs présentent plusieurs cadres
de valence, le dictionnaire compte en tout plus de 8000 entrées. Le dictionnaire explicite en outre
certaines restrictions sélectionnelles, certaines formes de réalisation (pronominales, phrastiques) des
termes, la possibilité d’employer le cadre valenciel dans différents types de passif, ainsi que les liens
éventuels avec d’autres cadres de valence du même infinitif.
La particularité essentielle du dictionnaire DICOVALENCE réside dans le fait que les informations
valencielles sont représentées selon les principes de « l’Approche Pronominale » en syntaxe (Van den
Eynde & Blanche-Benveniste 1978, Blanche-Benveniste et al. 1984, Van den Eynde & Mertens
2003) : d’abord, pour chaque place de valence (appelée « paradigme ») le dictionnaire précise le
paradigme de pronoms qui y est associé et qui prédit les lexicalisations possibles ; ensuite, la
délimitation d’un cadre de valence, appelé « formulation », repose non seulement sur la configuration
(nombre, nature, caractère facultatif, composition) de ces paradigmes pronominaux, mais aussi sur les
autres propriétés de construction associées à cette configuration, comme les « reformulations »
passives.
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