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par des financement extérieur très élevés et bénéficie encore d’un puissant
protectionnisme.
Mais de nombreux facteurs grèvent encore sa compétitivité : étroitesse du
marché, faiblesse du pouvoir d’achat des population, coût souvent élevé de la
main d’œuvre ( en raison de la valeur de certains taux de change) et facteurs de
production (eau, électricité, terrains) ainsi que des transports, faiblesse du tissu
industriel, multiples surévaluation de certains taux de change (comme le francs
CFA en Afrique occidentale et centrale, jusqu’à sa dévaluation en janvier 1994),
Corruption des fonctionnaires et de la classe politique, etc.
Les pays Africains souffrent de la très faible diversification de leurs
exportations.
Ces dernières sont composées essentiellement de produits primaires, qui
procurent souvent 90% de leurs recettes d’exportation : culture de rente ( cacao,
café, coton, etc. ). Ou produits miniers(bauxite, cuivre, diamants, fer, manganèse,
or, Phosphate, uranium, zinc, etc.).
L’économie des pays africains dépend alors très étroitement des cours des
matières premières fixées à Londres, Paris ou New York.
Ces pays ont donc beaucoup souffert de la chute générale cours mondiaux début
de la décennie 1980. La dégradation des termes de l’échange et les contraintes
financières liées au poids de leur dette d’accumulation ne sont pas propices au
développement.
Toutefois, depuis le début des années 1990, les cours se sont raffermis
provoquant une embellie économique dans de nombreux pays.
Les pays pétroliers subsahariens ( Angola, Cameroun, Congo, Gabon,
Nigeria),qui assurent environ 10% de la production mondiale de pétrole, soit135
millions de tonnes, ont aussi été victimes de la chute des prix après l’euphorie des
années1970, ainsi que celle du cours du dollars depuis1985 ;
Mais le renchérissement du prix baril de brut, à partir d’août 1991, leur a permis
d’améliorer sensiblement leur situation financière.
Pour toutes ces raisons, l’Afrique subsaharienne enregistre une aggravation
inquiétante des indicateurs du développement.
L’engagement des reformes
Le taux annuels de croissance du PNB par habitat et ainsi passé de15% entre
1965 – 1980 à 1,7% entre 1980 et 1990. La part de la santé et de l’éducation ne
s’y élève plus qu’à 19% du total des dépenses, contre 25% il y à plus de vingt
ans. Le taux de scolarisation primaire n’y est que 56% contre 86% pour
l’ensemble des autres pays en voie de développement.
La ration calorifique ne s’y élève plus qu’à 89% du taux normal, contre 92%en
1965.
Aujourd’hui, 28 pays Africains appartiennent au groupe des 41 les moins
avancés.