www.grande-ecole.net, le site des sujets corrigés, du BTS au cycle ingénieur (Côte d’Ivoire & autres pays UEMOA). Correspondance emplois projets concours actualité.
1/6
Le site des sujets corrigés du BTS au cycle ingénieur
CIBLE PRINCIPALE
BTS DUT BT
FILIERE
TOUTES LES FILIERES TERTIAIRES
MATIERE
ECONOMIE
RESUME
Ce sujet proposé par un Docteur en économie a été
présenté au BTS blanc 2006 d’une prestigieuse
grande école Ivoirienne. Fourni avec son corrigé, il
aborde plusieurs thèmes de la matière, entre autre
nous citerons :
- La diversification des économies Africaines
- La dévaluation « avantages & inconvénients »
- La privatisation des entreprises en Afrique
- Les effets de la globalisation sur les entreprises
Ce sujet est destiné aux étudiants et aux
professionnels des grandes écoles préparant BAC
professionnel ou un diplôme post BAC, précisément
un BTS, un DUT, ou un diplôme intermédiaire
(BAC+3-4).Très important comme sujet pour les
futures économes.
LIBELLE « source & année »
BTS blanc avril 2006 « CI » 5 pages
SUJET
ETAT DE L’ECONOMIE AFRICAINE
L’accroissement de la population alimentaire ( 2% par an ) ne suit pas le
rythme de la croissance démographique. L’Afrique est de plus en plus dépendant
sur le plan alimentaire. L’agriculture ( 2/3 de la population active ) supporte mal
la transition vers l’intensif.
L’Afrique, peu favoriser par son climat et la pauvreté des sols subsahariens ne
peut compter sur les possibilités de la révolution verte fondée sur l’irrigation.
Le besoin croissant de la terre et de bois de feu mène à la surexploitation du
patrimoine naturel forestier pour lequel il consiste une menace réelle : d’ici vingt
ans, 15 à 20% de la forêt tropicale pourrait définitivement avoir disparu.
A l’exception de quelque pays comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le
Kenya, le Zimbabwe, l’Afrique du sud et l’Ile Maurice ou encore les pays
d’Afrique septentrionales ( Algérie, Maroc, Tunisie, Egypte ), les perspectives
industrielles ne semble pas plus favorables. Ce secteurs 12% de la population
active ) a cependant profité de la priorité que les Etat lui ont accordée. IL est aidé
www.grande-ecole.net, le site des sujets corrigés, du BTS au cycle ingénieur (Côte d’Ivoire & autres pays UEMOA). Correspondance emplois projets concours actualité.
2/6
par des financement extérieur très élevés et bénéficie encore d’un puissant
protectionnisme.
Mais de nombreux facteurs grèvent encore sa compétitivité : étroitesse du
marché, faiblesse du pouvoir d’achat des population, coût souvent élevé de la
main d’œuvre ( en raison de la valeur de certains taux de change) et facteurs de
production (eau, électricité, terrains) ainsi que des transports, faiblesse du tissu
industriel, multiples surévaluation de certains taux de change (comme le francs
CFA en Afrique occidentale et centrale, jusqu’à sa dévaluation en janvier 1994),
Corruption des fonctionnaires et de la classe politique, etc.
Les pays Africains souffrent de la très faible diversification de leurs
exportations.
Ces dernières sont composées essentiellement de produits primaires, qui
procurent souvent 90% de leurs recettes d’exportation : culture de rente ( cacao,
café, coton, etc. ). Ou produits miniers(bauxite, cuivre, diamants, fer, manganèse,
or, Phosphate, uranium, zinc, etc.).
L’économie des pays africains dépend alors très étroitement des cours des
matières premières fixées à Londres, Paris ou New York.
Ces pays ont donc beaucoup souffert de la chute générale cours mondiaux début
de la décennie 1980. La dégradation des termes de l’échange et les contraintes
financières liées au poids de leur dette d’accumulation ne sont pas propices au
développement.
Toutefois, depuis le début des années 1990, les cours se sont raffermis
provoquant une embellie économique dans de nombreux pays.
Les pays pétroliers subsahariens ( Angola, Cameroun, Congo, Gabon,
Nigeria),qui assurent environ 10% de la production mondiale de pétrole, soit135
millions de tonnes, ont aussi été victimes de la chute des prix après l’euphorie des
années1970, ainsi que celle du cours du dollars depuis1985 ;
Mais le renchérissement du prix baril de brut, à partir d’août 1991, leur a permis
d’améliorer sensiblement leur situation financière.
Pour toutes ces raisons, l’Afrique subsaharienne enregistre une aggravation
inquiétante des indicateurs du développement.
L’engagement des reformes
Le taux annuels de croissance du PNB par habitat et ainsi passé de15% entre
1965 1980 à 1,7% entre 1980 et 1990. La part de la santé et de l’éducation ne
s’y élève plus qu’à 19% du total des dépenses, contre 25% il y à plus de vingt
ans. Le taux de scolarisation primaire n’y est que 56% contre 86% pour
l’ensemble des autres pays en voie de développement.
La ration calorifique ne s’y élève plus qu’à 89% du taux normal, contre 92%en
1965.
Aujourd’hui, 28 pays Africains appartiennent au groupe des 41 les moins
avancés.
www.grande-ecole.net, le site des sujets corrigés, du BTS au cycle ingénieur (Côte d’Ivoire & autres pays UEMOA). Correspondance emplois projets concours actualité.
3/6
Pour redresser leur économie en perdition et retrouver les voies d’un
développement durable, la plupart des pays ont mis en place des programmes
d’ajustement structurel (PAS ).Ces réformes parient audacieusement sur le
désengagement de l’Etat, l’économie de marché et l’adoption par les africains des
principes de compétitivité, de productivité et rationalité dans leur
gestion :dévaluation, réduction des déficits budgétaires, privatisation des
entreprises publiques, restriction salariale, libéralisation des échanges
commerciaux, diminution du soutien aux prix agricoles, promotion de l’entreprise
privée, etc
Insufflés durant la décennie 1980, ce nouvelles dynamiques commencent
lentement à montrer leur efficacité. En 1985,16 pays africains ont pour la
première fois connu des taux de croissance économique supérieure à leur taux
croissance démographique.
Mais ce bon résultat se réalise au prix de nombreux conséquences négatives :
hausse du coût des importations, inflation, coupes claires dans les dépenses
publiques et sociales, licenciement aggravation de la paupérisation, etc.
Très impopulaire, les PAS ont aussi provoqué, notamment au début des
années 1990 ,de multiples grèves, des révoltes de la misère susceptibles de
remettre en cause les politiques adoptées.
Source : le bimensuel africain (texte adapté)
QUESTIONS
A partir du texte et de vos connaissances, répondez aux questions suivantes :
1ère partie : ECONOMIE GENERALE
1°) Définir les termes suivants :
- protectionnisme
- taux de change
- Réévaluation
2°) a) Après avoir expliqué la diversification, dites les raisons qui expliquent la
très faible diversification des économies africains.
b) Que gagne un pays à renforcer la diversification de ses exportations
3°) a) La dévaluation est considérée ici comme un des moyens de
redynamisation des économies africains Expliquer de façon précises
comment ?
b) Quels sont les inconvénients de la évaluation ?
www.grande-ecole.net, le site des sujets corrigés, du BTS au cycle ingénieur (Côte d’Ivoire & autres pays UEMOA). Correspondance emplois projets concours actualité.
4/6
2ème partie : ECONMIE ET ORGANISATION DES ENTREPRISES
1°) définir les termes suivants :
- Compétitivité
- Productivité
- Spécialisation
2°) Qu’est-ce qui justifie la vague de privatisation des entreprises en Afrique ?
3°) Quels sont les effets de la globalisation du système d’information sur les
entreprises ?
FIN SUJET
www.grande-ecole.net, le site des sujets corrigés, du BTS au cycle ingénieur (Côte d’Ivoire & autres pays UEMOA). Correspondance emplois projets concours actualité.
5/6
PROPOSITION DE CORRIGE / BTS BLANC 2006 / ECONOMIE
C /TOUTES LES FILIERES TERTIAIRES
/ CÖTE D’IVOIRE
NB : Ce corrigé est fourni à titre indicatif par l’équipe de Grande-ecole.net.
I- ECONOMIE GENERALE
1) Définition
- protectionnisme ( voir cours )
- Diversification : Elle consiste à la multiplicité , la variété des types
d’activité.
Les raisons :
- Manque de moyens
- L’insuffisance de débouchés
- Manque de compétitivité des produits de l’économie Africaine
b) - Une indépendance économique
- Un accroissement des recettes d’exploitation
- Un accroissement partenaire commerciaux
3) La dévaluation
a) En effet la dévaluation est un moyen redynamisation des économie africains
car leur objectif poursuivi en dévaluant une monnaie est de rendre compétitive les
produits d’exportations ( en abaissant leur prix par rapport à leur concurrent)
Toute chose qui participe à l’accroissement du volume d’exportation.
b) Les inconvénients de la dévaluation sont :
- L’inflation, augmentation du coût de la vie, augmentation du prix des
marchandises, affaiblissement de la monnaie
II- ECONOMIE D’ENTREPRISE
1) Compétitivi: C’est l’aptitude d’une entreprise à lutter contre la concurrence
Productivité : C’est le rapport un facteur de production donné et la quantité
produite
Spécialisation : Consiste pour une entreprise à se consacrer et à concentrer tous
les moyens dans un seul type d’activité.
2) Les raisons
La mauvaise gestion, soucis de l’Etat à se consacrer à ses fonctions régaliennes
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans l'interface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer l'interface utilisateur de StudyLib ? N'hésitez pas à envoyer vos suggestions. C'est très important pour nous!