Linguistique du Français Moderne. Ferdinand de Saussure créa les

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Linguistique du Français Moderne.
Ferdinand de Saussure créa les cours de Linguistique Générale. CLG
Il a dégagé plusieurs courbes de concept. La langue est un système, un ensemble d’événement, de
son.
La Parole, un énoncé, une phrase, est le produit d’un contexte donné. Il est abstrait, dans notre
tête. Il est la réalisation dans un contexte que nous pouvons effectuer.
La parole est un évènement que l’on crée, ponctuels.
Une troisième notion va apparaitre, celle de l’énonciation.
Dans beaucoup d’ouvrage, ces deux notions vont se regrouper.
Mais il y a aura des auteurs où l’on voit une différence. L’énonciation, c’est un événement de
parole concret.
C’est un acte de parole, produit par des sons, le sujet parlant par un interlocuteur dans un contexte
précis. Ce n’est pas une phrase abstraite, c’est un énoncé. Une production que je fais dans un
contexte donné.
Les déictiques sont des mots ou expressions qui déterminent les conditions particulières de
l’énonciation, comme les indices spatio-temporel.
Le fait qu’on effectue un certain acte de parole a des conséquences. L’énonciation peut avoir des
conséquences sur la constitution syntaxique de la phrase. Ce qu’on appelé l’encrage pragmatique ou
situationnel.
L’énoncé est un acte de parole individuel et concret.
« Aujourd’hui il fait chaud ». Si c’est en France, la température sera d’avantage de 20°. Alors qu’en
Afrique, ce sera d’avantage 35°.
Rien n’est explicité. Il faut une entrée dans un contexte, une situation.
Cet encrage pragmatique va souvent être reflété par la structure de l’énoncé lui-même, le contexte
spatio-temporel, le déictique. Le pronom personnel par exemple.
Dans l’affichette : « l’examen aura lieu dans notre salle », le pronom personnel et le pronom
possessif sert de déictique. Dans n’importe quel autre phrase comme : « Cette année là ». On ne
connait pas l’année ? Il faut voir les contextes de l’énoncé.
Tout énoncé est toujours encré dans cette réalité linguistique.
La modalité : il viendra sûrement, certainement, sans aucun doute, je souhaite qu’il vienne. On
parle toujours de la venue de quelqu’un. Mais par rapport à cette venu, qu’est-ce qu’on fait ?
On exprime notre certitude, nous nous positionnons, par rapport à cette venue. Je ne souhaite pas
qu’il vienne.
Différence entre la notion de phrase et d’énoncé :
La phrase est une unité d’analyse grammaticale.
Avec des listes de phrases hors contexte, on peut quand même faire une analyse grammaticale.
Mon patron. Ce n’est pas une phrase.
Le discours est une suite de phrase orale.
La phonétique concerne les sons.
Le groupe d’élément qui vient par-dessus le sens, c’est l’élément prosodique. Toutes les
caractéristiques prosodiques. Le ton de la phrase affirmative : monte, descente, pause. Une
majuscule au début, point à la fin.
D’un point de vue semantique, une phrase doit constituer une unité de sens.
Parfois, la définition n’est pas très claire.
Comme exemple, Dans « La petite fille qui pleure est tombé du cheval. », « qui pleure » n’est pas
une phrase. Elle est autonome. La phrase est suite d’unités liées entre elle par des contraintes,
comme l’accord entre le sujet et le verbe.
Pour faire bref :
La langue est un système, la parole est un registre concret.
Il y a des contraintes dans une phrase, notamment avec l’ordre : le sujet est avant le verbe. Il ne
faut pas oublier l’unité de sens. S’il n’y a pas de sens, la phrase n’a pas lieu d’être.
La prosodie, c’est l’accent, l’intonation et la pause.
Dans la phrase, il a aussi le point graphique. La principale différence entre une phrase interrogative
et affirmative, c’est entre autre la ponctuation.
Les termes :
- Langue
- Parole
- Énoncer
- Énonciation
- Phrase
- Encrage situationnel (pragmatique)
- Deixis/déictique
- Modalité
- Prosodie
- Syntaxe situationnel, contra
Exercice 1
1 - Moi vouloir toi.
2 - Le chat noir est noir, le chat blanc est blanc.
Bon dans sa syntaxe, mais mauvais dans le sémantique.
3 - Pour Hélène se conjurent les sèves ornementales dans les ombres vierges et les clartés impossibles dans le silence astral.
4 - À quelle propriété géométrique de sa courbe représentative correspond le fait que la fonction
inverse est égale à sa fonction réciproque ?
5 - L’équipe de France de volley-ball s’est qualifiée hier, pour la première fois de son histoire, pour les
Jeux Olympiques.
Correction :
Au niveau de la syntaxe, seul la première est mauvaise, ensuite au niveau du graphique, ils sont
tous bons. D’un point de vue sémantique, la deuxième possède trop de pléonasme, troisième
requiert une recherche et une connaissance littéraire, tandis que la quatrième requiert elle-aussi des
connaissances, en mathématique cette fois.
Exercice 2
Dans le corpus suivant, séparez les phrases qui vous paraissent acceptables de celles qui ne le sont
pas. Précisez sur quels critères se fondent vos distinctions :
01 - Notre rosier est mort pendant les vacances.
02 - Notre rosier est décédé pendant les vacances.
03 - La souris mangeait un blé.
04 - Le bois est fait de cette table.
05 - Anatole, qui était le nom de mon voisin, ne bougeait plus.
06 - Le chat dont la queue qui était d’un noir que je n’avais jamais vu auparavant dans ma vie qui,
je l’espère, sera d’une durée propre à satisfaire tous mes désirs qui sont nombreux, balayait le sol,
guettait une souris.
07 - En m’apercevant, je me fis un grand sourire.
08 - Je mange tous les jours des cailloux.
09 - Je mangerais bien des cailloux.
10 - J’ai l’estomac dans les talons.
11 - J’ai l’estomac dans les orteils.
12 - L’homme que je t’ai parlé est revenu.
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