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1940 : Marsillargues occupée. 1945 : mais Marsillargues libérée
La lecture de l’excellent petit historique de Florian Arnissole sur Marsillargues avant, pendant et après
l’occupation Allemande édité sous le couvert des Amis du Musée, a fait remonter en moi des souvenirs de
jeunesse dans cette période agitée. Jean Daumas dit Lamatte
Analyser l’histoire pour mieux la comprendre :
Pour comprendre le climat qui régnât durant ces années d’occupation, il faut se replacer dans
le contexte sociologique et politique de l’époque ou le Parti Communiste avait été interdit.
Les répercutions sur le plan local, aboutirent en 1953, à une volonté de mise à l’écart des élus
de ce parti pour la gestion des affaires locales qu’ils assumaient depuis 1937.
Parmi les vainqueurs de ce scrutin de 1953, on retrouvera certaines personnes issues des
mêmes tendances chrétiennes, politiques ou familiales que celles qui avaient acceptées de
siéger dans l’équipe désignée par le Préfet de Vichy en Avril 1941.
Il est vrai que les évènements nationaux et inter nationaux qui venaient de se dérouler,
n’étaient pas de nature à apaiser les passions politiques. A la scission entre socialistes et
communistes de 1920, et celle entre la CGT et FO de 1947 se rajoutèrent les tensions de ce
que l’on appela la guerre froide entre l’Est et l’Ouest. Les rapports de classe entre le patronat
local et le bloc des ouvriers agricoles majoritairement syndiqués à la CGT y trouvèrent
naturellement ses prolongements. Aussi, lorsque en septembre 1939 éclata la guerre,
Marsillargues à l’image de la Nation était politiquement divisée et la faible lueur d’espoir
qu’avait fait naître le Front populaire en 1936 s’était évanouie.
Deux évènements internationaux vont précipiter la guerre :
1/ Les 29 et 30 Septembre 1938, pour essayer de mettre fin à la crise Germano-Tchèque, et
tenter d’éviter la guerre, la France, l’Angleterre, l’Allemagne et l’Italie signèrent des accords
a Munich. C’était sans compter sur la rouerie de Hitler qui moins de 6 mois après lançait ses
puissantes forces armée pour occuper la Tchécoslovaquie et envahir la Pologne.
Dés Septembre 1939 la France, liée par un accord d’assistance mais militairement mal
préparée, déclarât la guerre à l’Allemagne sans avoir sérieusement mesurer son rapport des
forces militaire. La ligne fortifiée dite Maginot ne suffira pas pour nous protéger et sera un
obstacle dérisoire. Aussi début 1940, quand l’armée allemande viola la neutralité de la
Belgique et écrasa son armée elle fit aussi sur sa lancée voler en éclat l’armée française. Cette
déculottée amena les Nazis jusqu'à Paris et déboucha sur l’occupation du pays avec la
collaboration du gouvernement de Pétain décentralisé à Bordeaux puis à Vichy. De ce
manque de lucidité politique Churchill dira aux Français « Vous aviez le choix entre le
déshonneur et la guerre ! Or vous avez eu les deux, le déshonneur et la guerre ! »
2/ Le 29 Août 1939, Russes et Allemands conclurent un pacte de non agression et un accord
secret de partage de la Finlande, de la Pologne, des Pays Baltes et de la Moldavie. Piteuse
capitulation de Staline devant Hitler dirent les uns et tactique prudente du a l’impréparation de
l’armée soviétique désireuse de gagner du temps pour se renforcer dirent les autres. Cette
controverse divisât les milieux politiques. Mais le 28 Juin 1941, Hitler mit fin à cette
incertitude en violant cet accord et en lançant en Septembre 1942 sa formidable force de
frappe mécanisée à l’assaut de l’URSS. Un déluge de fer de feu et d’exactions s’abattit sur les
populations des pays de l’Est semant la mort et la terreur pendant de longs mois et faisant
26.900.000 victimes civiles et militaires, jusqu'à la déroute de Stalingrad début 1943 qui fût le
commencement de leur débâcle.
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Désastre militaire, armistice, occupation et restrictions :
En France, le 17 Juin 1940, Pétain se couche aux pieds de Hitler en négociant un armistice
honteux qui entérine l’occupation du territoire. Deux camps vont devoir cohabiter. Celui qui
acceptera les clauses de cette capitulation et collaborera en subissant sans se plaindre
l’emprise nazie et couvrira toutes ses exactions de répression et de restrictions d’une part. Et
d’autre part, celui qui malgré ses contradictions résistera et se battra avec ses moyens contre
le régime pétainiste et l’occupant pour libérer le pays en répondant a l’appel du 18 Juin 1940
de De Gaulle parti à Londres y organiser la résistance. Cette division sur fond de divergences
idéologiques, posera dés le début, quelques problèmes dunité pour cette résistance. Le pacte
Germano- Soviétique pomme de discorde et de controverses n’arrangera pas les choses. Ce
qui expliquera le contre temps des dirigeants Communistes pour rentrer ouvertement en lutte..
Ils le feront en 1942 sous le sigle de Francs Tireurs et Partisans Français (FTPF). Il
faudra cependant attendre 1944 pour que se concrétise une fusion qui donnera naissance aux
Forces Française de l’Intérieur (FFI). Cette fraction armée, toutes tendances confondues se
ralliera à celui qui avait appelé à l’union sacrée pour résister et poursuivre la lutte contre
l’occupant. Deux jeunes locaux, Marcel Mauméjean et Sylvain Magnaval engagés dans le
maquis y seront assassinés. On notera cependant que beaucoup de Communistes n’avaient
pas attendu les directives du Comité central pour rentrer en résistance et perpétrer de
nombreuses actions de sabotages. Beaucoup d’entre eux, pris ou dénoncés furent fusillés ou
envoyés dans les camps de la mort.
En cette période trouble, toutes ces péripéties, vecteur de division se répercuteront sur le
terrain des classes sociales. Ceux qui pensaient que la finalité communiste était de s’emparer
de leurs biens, y trouvèrent matière à détestation idéologique et les deux camps continuèrent
de s’affronter durement. Avec l’occupation Allemande, cet anti-communisme haineux aurait
pu avoir, sur le plan local de fâcheuses répercussions. Il n’en fut rien heureusement, et malgré
les rudes restrictions alimentaires, les choses se passèrent à peu prés bien, car la fameuse
délégation spéciale, nettement marquée à droite, tout en respectant la ligne politique de Vichy,
ne posera pas de problèmes graves à la population pendant cette période trouble en faisant
preuve de modération.
Malgré les appels à la délation, les quelques rares familles juives résidentes ne furent pas
dénoncées. En matière de règlements de comptes politiques les têtes de listes communistes
firent certes un séjour dans des camps de Vichy en 1940, mais ils furent vite relaxés.
Quand aux notables les plus marquants de la délégation spéciale de Pétain ils furent à leur
tour arrêtés en 1944. Jugés par des tribunaux issus de la résistance, ils furent tous blanchis.
Les Soldats Allemands n’étaient pas tous des nazis ou des S.S :
Dans notre malheur, nous avons eu aussi une chance relative. Celle de n’avoir été occupé que
par des unités de la Wehrmacht disciplinées composées de soldats mobilisés de force qui
n’avaient pas voulu la guerre et donc la grande phobie était, suprême punition, l’envoie sur le
front russe. Pendant tout le séjour des troupes allemandes, on pu se rendre compte aussi, que
les Allemands n’étaient pas tous des nazis ou des SS fanatiques et que beaucoup subissant
cette guerre plus qu’ils ne l’approuvaient et languissaient qu’elle finisse pour rentrer chez
eux..
Je me souviens très bien de l’ordonnance de ce capitaine vétérinaire qui logeait par réquisition
dans la maison Pontier au bout de la rue B.Malon. Père de famille d’une quarantaine d’années
il s’était pris d’affection pour ma sœur qui lui rappelait ses enfants laissés au pays.
C’était un brave type humaniste qui avait la guerre en horreur.
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Il nous répétait toujours dans son jargon limité « Français Allemand égal, Guerre Caca ». De
temps en temps il apportait du pain, de la soupe quand elle était bonne, un peu de chocolat
pour Colette et du tabac pour la pipe du Papé Brun.
Leurs officiers aussi n’étaient pas tous des nazis fanatiques. Un jour que mon Grand Père
faisait boire le cheval dans la cour de la maison Pontier, ce Capitaine vétérinaire s’aperçut que
le bon vieux Lamy était mal ferré et qu’il boitait bas. Il estima qu’il fallait redresser ses sabots
pour rééquilibrer sa marche. La forge militaire et le centre de ferrage étaient installés au Mas
de St Julien. Il écrivit une lettre et dit à mon grand père qu’il pouvait s’y présenter quand il
voudrait. Le nécessaire fut fait et le paisible percheron retrouva son bon équilibre.
La musique dit-on, adoucit les urs :
Le peuple allemand est très amateur de musique. Ce pays nous a donné d’ailleurs de célèbres
musiciens et compositeurs. Ceux qui connaissent l’Allemagne peuvent en témoigner, dans
pratiquement tous les squares, parcs ou jardins publics de leurs villes il y a des kiosques à
musique. Aux beaux jours, toutes les fins de semaine, des formations d’amateurs y organisent
des concerts qui sont très suivis et écoutés. Il n’y avait donc aucune surprise de retrouver dans
chaque régiment des musiciens de qualité Les unités occupantes n’échappait pas à cette règle,
et tous le temps de leur présence leurs fanfares donneront des concerts improvisés sur nos
boulevards. Le public les boudera certes un peu, mais la musique est un langage international
qui peut parfois amener un peu de douceur dans un monde de brutes. Bref ! Tous ceux qui
aimaient la musique et qui n’y étaient pas indifférents, allaient les écouter. Certes ces concerts
n’étaient pas applaudis à la fin, mais il n’y avait pas de sifflets ni de manifestations d’hostilité.
Une voix de velours charme la Rue Edouard Vaillant :
Un beau jour de printemps 1943, par la fenêtre entrouverte de la maison Garnier, rue Edouard
Vaillant, une voix sublime de ténor s’éleva irradiant tout le quartier des « quatorze cances ».
Les arias de Carmen, Manon, Mireille, Faust, Werther et autres faisaient vibrer les vitres des
maisons alentours. Il aurait fallut être de marbre pour ne pas apprécier une telle qualité de
chant de ces airs classiques dopéras. Nous avançant curieusement de la fenêtre entre ouverte,
nous apercevons un officier en uniforme qui chante en s’accompagnant au piano de la maison.
Sur la lancée nous apprenons qu’il s’agit d’un autrichien enrôlé de force, qui avant la guerre
était un des ténors de l’Opéra de Vienne. Il rodait sa voix car dans 15 jours il devait aller
chanter Aïda pour les troupes allemandes dans les arènes de Nimes.
Devant l’intérêt des gens du quartier qui l’écoutait, il laissait toujours la fenêtre ouverte et tout
le monde pouvait entendre et apprécier les plus grands airs du répertoire lyrique international.
Les Marsillarguois ont-il souffert de l’occupation ?
Cette question mérite d’être posée : Si l’on excepte les très dures restrictions et ses
répercutions sur le plan du moral du manque de liberté et l’inquiétude des familles de
prisonniers, les véritables contraintes subies par la population furent l’obligation pour les
hommes d’effectuer des travaux de surveillances (Ponts, voie ferrées) et l’aménagements des
défenses le long de la côte dans les sables pour planter des rails de decauville afin de faire
échec aux atterrissages de planeurs. Les hommes étaient aussi astreints au creusement de
nombreuses tranchées dans le village et le long des routes.
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Certains qui avaient les moyens, payaient en sous mains des plus jeunes non requis pour les
remplacer. Juste retour des choses, ce sont des prisonniers allemands qui furent employés
pour reboucher les tranchées et les blockhaus à la libération.
Notre pays de plaine n’était pas un terreau propice pour une lutte ouverte armée.
La clandestinité locale se borna à la circulation de tract et journaux de propagande anti-nazie,
et à quelques courageuses familles qui cachèrent des résistants menacés.
Ce n’est qu’après la libération quand furent découvert avec horreur les exactions nazies
(tortures, déportations et génocide de masse) dans les camps de la mort que l’on pu faire le
point sur le nombre des victimes ou disparitions réelles de locaux. On dû déplorer 2 jeunes
tués au maquis, 2 déportés dans les camps de la mort. L’un disparu. Quand à celui qui en
réchappât il témoignât des ces horreurs vécues jusqu'à sa mort en 2008, Marié depuis 15
jours, l’époux de Marina Coste, fait prisonnier en 1940 n’est jamais revenu. Parmi les
nombreux prisonniers deux d’entre eux ramenèrent des femmes polonaises rencontrées en
captivité. Cette situation tourna au drame pour l’un d’eux déjà marié qui fit un enfant à sa
femme légitime dés son retour avant de demander le divorce pour pouvoir épouser sa
polonaise.
Le Commandement allemand laisse les stocks de vivres à la population.
Lorsqu’il dû replier ses troupes, le Commandant de la place a l’instar de celui de Paris qui
refusa de faire sauter les ponts et les monuments, n’exécuta pas l’ordre de détruire les
provisions stockées en plusieurs endroits. Il demanda au Maire dorganiser de façon équitable
un partage entre les habitants. Bœuf en boite, sardines, pâté, confitures, orge perlé, lampions
et bougies etc.…firent le bonheur d’une population affamée et démunie. Ces réserves
d’aliments entreposées à l’école de garçons, à l’abattoir à St Julien et au Mas de Colombiers
commencèrent d’être distribuées entre tous les habitants sous le contrôle des autorités
municipales.
Malheureusement des rapaces rodaient. Avant la fin du partage et l’épuisement des stocks de
marchandises, une équipe de malfrats débarqua en trombe, traction avant, coups de klaxon
intempestifs, mitraillette au poing, camion et brassard des FFI. Ils déclarèrent avoir reçus
l’ordre de réquisitionner et d’embarquer ce qui restait des stocks pour approvisionner la
résistance. Ils se firent même aider par des locaux pour charger leur camion et raflèrent tout.
Ce n’est que bien plus tard que l’on su que ces denrées avaient été soustraites pour être
revendues au marché noir, pour le plus grand bénéfice de ces faux résistants. Finalement ces
gangsters sans Foi ni Loi firent plus de tort à la population en cinq minutes que les occupants
allemands durant prés de trois ans.
Le pillage de la maison Grand du Bd Victor Hugo :
La vaste maison Grand au boulevard Victor Hugo avait été réquisitionnée par les occupants
pour y installer leur Kommandantur. Sitôt les occupants partis, une foule s’y rua pour
récupérer dans la pagaille tout ce qu’ils avaient laissé. Dans le lot, il y avait des armes et des
munitions. Des revolvers, des grenades offensives et à manches, des balles de fusil à blanc et
réelles, des mèches, des détonateurs et des bâtons de dynamite .Des uniformes, capotes
ceinturons, bottes, chaussures etc. Il y avait même un tambour, une grosse caisse de fanfare,
une machine à écrire et des cahiers en veux tu en voilà. Vers Midi, il ne restait plus que les
murs. Le clou de cette scène de pillage fut lorsque mon Père Louis sorti sur le pas de la porte
en brandissant un grand portrait de Hitler et qu’il le jeta à terre en criant « voila le salopard ! »
Une nuée de personnes se rua sur le tableau et se défoula en le piétinant rageusement.
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Mais ce pillage eu aussi des conséquences négatives, en particulier pour les enfants qui se
retrouvèrent avec entre leurs mains des engins explosifs plus ou moins dangereux.
Un détonateur manipulé sans précaution, explosa dans la main de Claude Pontier et lui
arracha la moitié de ses doigts. Beaucoup d’autres eurent plus de chance en tripotant de la
poudre ou en faisant exploser des balles réelles dans les feux des tas de feuilles mortes.
Août 1944… Mois des mitraillages et des bombardements
Le ciel de notre région, n’avait jamais vu autant d’avions de chasse et de bombardiers alliés.
Il ne se passait pas un jour sans que l’on entende le bruit sourd des bombes qui explosaient au
loin. A Nîmes, Arles, Montpellier, Beaucaire.
Des avions de chasse patrouillaient pour traquer les colonnes allemandes qui se repliaient et
surveillaient les rassemblements. Tant et si bien qu’un jour, devant la cave, l’un d’eux
mitrailla la batteuse, blessant le père Pelatan au bras et le cheval de Labrousse
Avec mes cousins Paul et Gustave, nous montions sur le toit par la petite lucarne de la maison
Robert place Fernand Janin ou ils logeaient et agitions le drapeau tricolore de la Lyre. Les
pilotes qui rasaient les toits nous faisaient bonjours avec la main.
Chaque fois que l’on entendait les sourds grondement des moteurs des escadrilles de
forteresses volantes on se demandait où leurs bombes allaient bien pouvoir tomber.
C’est le Pont de Lunel qui le 24 Août 1944 fût pris pour cible. Les premières bombes
manquèrent le pont mais détruisirent les maisons alentours en tuant 12 personnes. Il fallut un
second raid le lendemain 25 Août pour le rendre inutilisable. Cela bien sur faisait penser au
risque pour notre pont Boulet et les maisons environnantes. Heureusement qu’il ne fut pas pris
comme objectif et il nous procura même une agréable surprise en facilitant le passage de nos
libérateurs. Débarquée le 15 Août 1944 à Fréjus, le gros d’une colonne blindée commandée
par le général De Lattre de Tassigny, traversa notre village dans la nuit. Celle qui suivit le
lendemain reçut un accueil délirant de toute une population en liesse
Enfin ! La libération. Puis la fin de la guerre.
Dans le cadre de la collaboration, peu d’exactions et de trahisons ayant été commis il n’y eu
pratiquement pas de règlement de compte a la libération. Une seule personne fût exécutée par
des résistants d’Aigues- Mortes et quelques filles tondues à Lunel. Mais il y a eu aussi des
résistants de la dernière heure. J’ai souvenance d’un matamore qui quelques jours avant la
libération exhibait un uniforme de la milice et le jour J, arborait sans honte un brassard des
FFI. Trois miliciens gardes voies en fuite furent reconnus, rattrapés molestés puis remis aux
nouvelles autorités. Mais il fallut cependant attendre encore 9 mois pour que cette guerre
arrive à son terme. Jusqu’au 8 Mai 1945, date de la capitulation, les alliés devront faire face à
une résistance opiniâtre des armées d’Hitler aux abois. Les soviétiques dans une spectaculaire
percées arriveront les premiers à Berlin et occuperont la plus grande partie du territoire
allemand qui deviendra la RDA jusqu'à la réunification le 3 Octobre 1990.
Ce qui permettra à Staline dans le partage de Yalta de se tailler la plus grosse part du gâteau.
Du 20 Novembre 1945 au 10 Octobre 1946 le procès de Nuremberg jugera les dirigeants
nazis. Manqueront à l’appel de la justice internationale le principal responsable Adolph Hitler
que s’était suicidé avec sa famille le 30 Avril 1945 dans son bunker ainsi que certains de ses
tortionnaires réfugiés en Argentine dont les gouvernements refusèrent l’extradition.
Le 11 Mai 1960, un commando juif enlèvera Adoph Eichmann pour le juger en Israël afin
qu’il réponde de ses crimes. Il sera condamné à la peine de mort et pendu le 3 Mai 1962.
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