Thermochimie : bilans d’énergie ASPECTS ENERGETIQUES: THERMOCHIMIE Introduction Le système : vocabulaire et définitions Le premier principe : conservation de l’énergie Abdelkrim EL-GHAYOURY CIMMA K-010 Introduction Au cours d'une réaction chimique il peut y avoir : dégagement ou absorption de chaleur, création d'énergie électrique etc… La thermodynamique étudie cet aspect énergétique des réactions. Cette science permet de prévoir l’évolution des systèmes chimiques Elle est basée sur trois principes fondamentaux. Nous allons étudier ici le premier principe. Applications : calcul des grandeurs de réactions Rappels Les principaux états de la matière sont : - l’état gazeux : Donne une bonne image du désordre moléculaire. Pas de forme propre - l’état liquide : Possède un volume défini et s’il ne possède pas de forme propre, il présente toujours une interface avec l’extérieur - l’état solide : Possède un volume défini et une forme propre Un principe ne se démontre pas mais l ’expérience montre que ses conséquences sont toujours vérifiées. Rappels Un corps simple est constitué de molécules toutes identiques constituées elles-mêmes d’une seule catégorie d’atomes, d’un même élément chimique comme l’oxygène de l’air constitué de molécules O2 Chaleur & Énergie Quantité de chaleur • la quantité de chaleur est une forme d’énergie qui peut se Dans un corps composé les molécules, toutes identiques, comportent au moins deux éléments chimiques différents comme l’eau de formule H2O Un mélange est un échantillon de matière dans lequel on peut trouver des molécules différentes. Si les molécules sont réparties au hasard mais de manière régulière, le mélange est homogène, ses propriétés restent identiques en tout point du mélange, par exemple dans l’air enfermé dans un ballon. Dans le cas contraire le mélange est hétérogène. manifester de plusieurs façons • la quantité de chaleur est une grandeur additive • comme le travail, la quantité de chaleur peut être reçue par le système, fournie au système mais non possédée par lui 1 Energie photosynthèse chimiluminescence énergie chimique Définitions énergie lumineuse effet photovoltaïque électroluminescence énergie électrique piles accumulateurs électrolyse générateurs moteurs électriques réactions endo et exothermiques énergie mécanique énergie nucléaire Le système est défini comme la portion de l’univers choisie arbitrairement qui fait l’objet de l’étude. Le système est séparé du reste de l’univers, appelé « milieu extérieur », par une surface fermée réelle ou fictive qui constitue son enveloppe Système Univers + Milieu extérieur machines thermiques centrale nucléaire réfrigérateurs énergie thermique Système : portion de l’univers qui fait l’objet de l’étude thermodynamique Définitions Différents types de système Système isolé Ne peut rien échanger avec le milieu extérieur (enveloppe rigoureusement étanche) : ni matière, ni énergie sous quelque forme que ce soit. Réaction dans une bombe calorimétrique Système fermé Peut échanger de l’énergie mais pas de matière Etat d’un système Décrit par des variables d’état (pression, volume, température Concentrations des constituants,…) qui peuvent être reliées entre elles par des équations d’état. Exemple : L’équation d’état des gaz parfaits : PV = nRT Réaction dans un vase clos. Système ouvert Peut échanger à la fois de l’énergie et de la matière avec le milieu extérieur Réaction dans un bécher Système adiabatique : pas de transfert de chaleur Grandeurs extensives : dépendent de la quantité de matière considérée : nombre de moles n, avancement de réaction x, masse m, volume V, … Grandeurs intensives : ne dépendent pas de la quantité de matière : température T, pression P, … ; Une grandeur intensive est définie en chaque point du système. Fonctions d’état Energie interne Transformation Rend compte l’évolution d’un système Grandeur extensive : d’autant plus importante que la quantité de matière est grande Fonctions d’état Transformation 1 Transformation 2 Etat A Etat B Energie interne U, enthalpie H, Enthalpie libre G et entropie S Transformation 3 2 Transformation Processus de transformation Le processus de transformation indique le moyen choisi pour réaliser la transformation La variation des fonctions d’état d’un système ne dépend que de ses états initial et final Une transformation n’implique aucune condition pour les états intermédiaires donc pour le processus utilisé Isobare : à pression constante P = cte ∆P = 0 Isochore : à volume constant V = cte ∆V = 0 Isotherme : à température constante T = cte ∆T = 0 Adiabatique : sans échange de chaleur avec le milieu extérieur. Changement d’état Propriétés des fonctions d’état Transformation dont l'évolution d'un système se manifeste par la modification d'au moins une de ses variables d'état indépendantes lorsqu'il passe d'un état initial à un autre, final. Exemple : Changement d’état physique Au cours d'un changement d'état la variation d'une fonction d'état F ne dépend pas de la façon dont la transformation a été réalisée, elle ne dépend que de l'état initial et de l'état final : ETAT GAZEUX vaporisation sublimation condensation ETAT LIQUIDE condensation fusion solidification ∆F = Ff - F i = F(état final) - F(état initial) ETAT SOLIDE Formes d’énergie Echanges d’énergie • mécanique : travail des gaz à pression constante Système ∆E < 0 • thermique : production ou absorption de chaleur par le Système • électrique : phénomènes redox ∆E > 0 • lumineuse : photochimie Énergie : travail ; thermique, … 3 Bilan d’échange d’énergie • Cas de l’énergie thermique L’énergie thermique échangée entre le Système et l’extérieur se mesure par la quantité de chaleur Q transférée entre ces deux milieux. • Trois cas : -Système absorbe de l’énergie thermique : Q>0 transformation endothermique -Système produit de l’énergie thermique : Q<0 transformation exothermique -Système n’échange pas d’énergie thermique : Q=0 transformation athermique Echange d’énergie Mesure par calorimétrie Bilan d’échange d’énergie Travail : δW = - Pext dV W = - Pext ∆V Énergie thermique : δQ = mC(T)dT Sans changement d’état physique : Avec changement d’état physique : δQ = nCm(T)dT Q = mL(T) ou Q = nL(T) A Retenir! Système thermodynamique Ouvert, isolé, fermé Paramètres de description d’un système Enceinte thermiquement isolée : adiabatique Variables extensives, intensives Etat d’équilibre thermodynamique Phase uniforme Relation fondamentale de thermochimie Variables d’état. Fonctions d’état Grandeurs d’état indépendants Transformations. Processus de transformations Isotherme, isobare, isochore Le premier principe et ses applications Le premier principe Fonction énergie interne U : Un principe ne se démontre pas mais l ’expérience montre que ses conséquences sont toujours vérifiées. L'énergie ne peut être ni crée ni détruite. L'énergie ne peut que se transformer d'une sorte en une autre. Il existe une fonction appelée Energie Interne U. Cette fonction est une fonction d'état. La variation ∆U de cette fonction pour passer d'un état A à état B ne dépend que de l'état initial et de l'état final du système et pas du chemin parcouru. Travail et Chaleur sont les formes les plus courantes de l'énergie 4 Le premier principe ∆UIB = UB - UI Etat intermédiaire B Le premier principe ∆UBF = UF - UB dU • Variation élémentaire : ∆U = ∫dU = U2 - U1 • Variation finie: ∆UIF = UF - UI Etat initial I Etat Final F Etat intermédiaire A ∆UIA = UA - UI ∆UAF = UF - UA • La variation d’énergie interne résulte exclusivement des transferts de travail et de chaleur : il n’y a pas de création d’énergie interne. • Pour un système isolé : pas de transfert avec le milieu extérieur : Usyst.isolé = 0 L ’énergie interne d ’un système isolé se conserve ∆UIF = UF - UI = ∆UIA + ∆UAF = ∆UIB + ∆UBF V = Cte : ∆Uv = Qv • Cas particulier : La variation d’une fonction d’état ne dépend que de l’état initial et de l’état final et pas du chemin parcouru ! L’enthalpie • L ’enthalpie H, d ’un système d ’énergie interne U, de pression P et de volume V est définie par : Propriétés des corps purs 1 - Cas du gaz parfait 1ère et 2ème lois de Joule H = U + PV • L ’énergie interne molaire Um et l ’enthalpie molaire Hm d ’un gaz parfait ne dépendent que de la température : • H est une fonction d ’état, sa différentielle est exacte. • P = Cte : Hm(T) ; Um(T) ∆Hp = Qp dH = n CpdT dU = n CvdT ∆H correspond donc à la quantité de chaleur mise en jeu quand la réaction est effectuée à pression constante ce qui le plus souvent le cas. ∆H = QP Les capacités calorifiques La capacité calorifique C mesure l'effet d'une addition de chaleur sur la température du système. En d'autres termes, c'est une mesure de l'énergie thermique qu'il faut ajouter ou retrancher au système pour modifier sa température. Relation de Mayer : ( GP ) Cas des corps purs en phase condensée • L ’énergie interne molaire et l’enthalpie molaire d ’un corps pur en phase condensée ne dépendent pratiquement que de la température : • capacité calorifique molaire du corps pur à volume constant 1 dU CV = ( ) n dT J.mol-1.K-1 1 dH CP = ( ) n dT dUm dT CV ≈ et Cp ≈ • capacité calorifique molaire du corps pur à pression constante or H m ≈ U m Cp ≈ Cv = C dH m dT donc Q = J.mol-1.K-1 Cp - Cv = R ∫ T2 T1 n C dT et Si C est indépendant de T : Q = n C ∆T 5 Système diphasé, changement d ’état solidification solide liquéfaction liquide fusion Application à la chimie vaporisation sublimation gaz Définition condensation Transformation = réaction chimique • Sous pression constante, un changement d ’état s ’effectue à température constante. ∆H = Q = n ∆ H chg Tchg ( à Tchgt et Pchgt de l ’équilibre de changement d ’état ) • Enthalpie molaire de changement d ’état ou chaleur latente de changement d ’état : mol dξ = mol État initial + dD État final • Système de composition fixe : νi On considère que les fonctions d’état ne dépendent que de T : H(T) ; U(T) 0 ≤ ξ (t) ≤ ξ max réaction totale ξmax : consommation du réactif « j » en défaut ξ max = − nj(t) = 0 cC bB Applications du 1er principe aux réactions chimiques 1 – Position du problème dn i ni(t) = ni(0) + νi ξ(t) + ∆ chg H Tchg ou Lchg Avancement de la réaction • On définit l ’avancement élémentaire : aA n j ( 0) νj • Système de composition variable (transformation physico-chimique) : Les fonctions d’état dépendent de (N+2) variables d’état (N = nbre de constituants) H(T,P,ni) Utilisation des variables de De Donders : ou U(T,P,ni) H(T,P,ξ ) U(T,P,ξ ) ξ dépend de l ’écriture de l ’équation bilan 2 - Grandeurs de réaction • La dérivée à T et P Ctes de la fonction X par rapport à l’avancement est appelée grandeur de réaction et est notée ∆rX : ∆rX = ( ∂X ) T, P = ∑ vi X i ∂ξ i 3 - Etats standard • l ’état standard d ’un corps i est défini par sa température, sa pression et son état physique. - Température : - Pression : Température du système Pression standard P0 = 1 bar = 105 Pa - Etat physique : - à l ’état gazeux (pur ou dans un mélange) : • Xi : grandeur molaire partielle • unité de ∆rX : Joule par mole d’avancement (J.mol-1) • Xi et ∆rX dépendent de (T, P, ξ) • ∆rX est définie pour une équation bilan l’état standard est l’état du GP associé à T sous P0 - à l ’état condensé (pur ou dans un mélange) : l ’état standard est l’état de ce constituant pur dans le même état physique à T sous P0 6 4 - Grandeurs standard de réaction b - Relation entre enthalpie standard et énergie interne standard de réaction a - Définition • La grandeur standard de réaction ∆rX0 est la grandeur de réaction lorsque les constituants sont dans leur état standard : ∆r X0 = ( ∂X )T = ∑ vi X 0i ∂ξ i 0 J.mol-1 (J/ mole d’avancement) ∆ r H 0T − ∆ r U 0T = (∑ vi,gaz ) RT i (pour un grand domaine de température) • ∆rX0 et Xi0 ne dépendent évidemment plus de ξ et P, elles ∑ν ne dépendent que de T. A T donnée : ∆ r H = ∑ vi H 0 T i i, gaz i ∆ r U 0T = ∑ vi U 0T (i) 0 T (i) ne concerne que les constituants gazeux R = 8,314 J.mol-1.K-1 i (associée à une équation bilan) Détermination de Enthalpie standard de réaction ∆rH° Quantité de chaleur nécessaire (ou cédée) réaction chimique C3H8 (g) + 5 O2 (g) par une • directe : expérimentale (calorimétrie) Utilisant les quantités de matière mise en jeu ou l’avancement de réaction ξ 3 CO2 (g) + 4 H2O (l) ∆rH°298 = - 2 219,2 kJ.mol-1 • indirecte : calculs Loi de HESS : L’enthalpie standard ∆rH°, (ou l’énergie interne standard ∆rU°), mise en jeu dans une réaction, à T donnée, ne dépend que de l’état initial et de l’état final. ∆rH° < 0 réaction exothemique ∆rH° > 0 réaction endothermique Loi de Hess Influence de la température : relations de Kirchhoff ∆rH 0 T2 = ∆ r H + ∫ ( ∑ν i C 0 T1 ∆rH° T2 T1 ∆ r H 0T ? 0 p,i (T) ) dT i Réactifs T2 T1 i Produits ∆ r H 0T (1) 1 ∆ r U 0T2 = ∆ r U 0T1 + ∫ (∑ν i C0v,i (T) )dT → ← ∆ r H 0T (4) ∆ r H 0T (2) 2 ∆ r H 0T (3) On imagine un chemin, même fictif. 3 L ’enthalpie est une fonction d’état donc indépendante du chemin suivi. ∆ r H 0T (réaction) = ∑ ∆ r H 0T (i) i Dans le « sens »de la flèche. 7 Exemple Enthalpie standard de formation ∆fH° C + 1/2 O2 C + O2 CO + 1/2 O2 CO ∆rH° ? Formation, sous 1 bar, d’une mole d’un composé à partir de ses éléments constitutif (corps simples) sous leur forme la plus stable (1 bar, T). CO2 ∆rH°1= -393,3 kJ.mol-1 CO2 ∆rH°2= -282,84 kJ.mol-1 Deux méthodes de calcul : Tables de ∆fH° - constitution d’un cycle - équations-bilans calorimétriques ∆fH° (corps simples) = 0 Expression de l ’enthalpie standard de réaction à partir des enthalpies standard de formation Structure et thermochimie a - Formation des ions • ionisation : ∆ r H 0T = ∑ν i ∆ f H 0T (i) Ei A(g) • affinité électronique : Ae i A-(g) A+(g) + eA(g) + e- ( Ei et Ae en (ev) ou (kJ.mol-1) ) b - Changement d ’état • Enthalpie molaire de changement d ’état ou chaleur latente de changement d ’état : c - Energies de liaison covalente A-B • énergie de formation de liaison : d - Energie réticulaire 1 A(g) + B(g) AB(g) 2 • Energie de formation du solide ionique formé à partir des ions à l ’état gazeux et sans interaction. (∆rH°(1) = ∆lH°(A-B) = El (A-B) < 0) • énergie de dissociation de liaison : AB(g) (∆rH°(2) = D(A-B) = ∆dissH0 > 0) ∆ chg H 0Tchg ou Lchg A(g) + B(g) xAp+ (g) + yBq- (g) AxBy (s) (calculable par un cycle de Born-Haber) • On considère que l ’énergie d ’une liaison est la même quelle que soit la molécule considérée. 8 Pour un solide ionique l’enthalpie réticulaire est la chaleur Dégagée quand une mole de solide dans son état standard Est formé à partir d’ions dans leur état gazeux CYCLE BORN-HABER POUR CHLORURE DE SODIUM Cette valeur ne peut pas être déterminée directement alors on forme un cycle enthalpique pour les données connues Ce cycle enthalpique est basé sur la formation de composé à partir des éléments dans leur état standard kJ kJ +800 +800 +700 +700 +600 +600 +500 +500 +400 +400 +300 +300 +200 +200 Na(g) + Cl(g) +100 0 Na(g) + 1/2 Cl2(g) Na(s) + 1/2 Cl2(g) +100 H= +107kJmol-1 0 -100 -100 -200 -200 -300 Atomisation du sodium -400 kJ +800 +600 +500 +400 H = +502kJmol-1 +300 Na(g) + Cl(g) +200 +100 0 Na(g) + 1/2 Cl2(g) ee- -ee- e e e e eee- +700 + +200 -200 Na+(g) + Cl(g) H = -355kJmol-1 +500 +400 Na+(g) + Cl-(g) +300 Na(g) + Cl(g) 0 -100 Atomisation du chlore +600 +100 Na(s) + 1/2 Cl2(g) Na(s) + 1/2 Cl2(g) -400 kJ Na+(g) + Cl(g) H = +121kJmol-1 -300 +800 +700 Na(g) + 1/2 Cl2(g) Na(g) + 1/2 Cl2(g) - e- Na(s) + 1/2 Cl2(g) -100 1ère ionisation du sodium -200 -300 -300 -400 -400 1ère affinité électronique du chlore 9 kJ kJ +800 +800 Na+(g) + Cl(g) Na+(g) + Cl(g) +700 +700 +600 +600 +500 +500 +400 +400 Na+(g) + Cl-(g) +300 Na(g) + Cl(g) +200 +100 0 + - +300 + - + +200 - + - +100 - Na(g) + 1/2 Cl2(g) Na(s) + 1/2 Cl2(g) 0 -100 Na+(g) + Cl-(g) Na(g) + Cl(g) Na(g) + 1/2 Cl2(g) Na(s) + 1/2 Cl2(g) - + - + - + - + - -100 H = -411kJmol-1 -200 -300 Formation du chlorure de sodium -400 H = -786 kJmol-1 -200 -300 Enthalpie réticulaire Du chlorure de sodium -400 NaCl(s) NaCl(s) Cycles de Born-Haber Cycles de Born-Haber chlorure de sodium : Deux chemins à partir des éléments vers les composés ioniques enthalpie H Na+ (g) + e- + Cl (g) ∆H 1ére énergie d’ ionisation Na (g) + Cl (g) ∆H atomisation ∆H enthalpie H 1ère affinité électronique ∆H formation Na+ (g) + e- + Cl (g) ∆H 1ère énergie ionisation Na (g) + Cl (g) Na+ (g) + Cl- (g) ∆H ∆H 1ère affinité électronique Na+ (g) + Cl- (g) atomisation Na (g) + ½ Cl2 (g) Na (g) + ½ Cl2 (g) ∆H atomisation Na (s) + ½ Cl2 (g) : Cycle de Hess NaCl (s) ∆H réseau association ∆H atomisation Na (s) + ½ Cl2 (g) ∆H réticulaire enthalpie Cycle de Hess: ∆H formation NaCl (s) ∆HatmNa + ∆HatmCl + ∆HEI + ∆HAE + ∆Hréseau = Cycles de Born-Haber : Cycle de Hess ∆Hformation Ce Qu’il Faut Comprendre et Retenir ∆HatmNa + ∆HatmCl + ∆H1st IE + ∆H1st EA + ∆Hréseau = ∆Hformation Premier principe D’où: ∆Hréseau= ∆Hformation - (∆HatmNa + ∆HatmCl + ∆H1st IE + ∆H1st EA) • U et H : fonctions d ’état extensives du système. • L ’énergie interne d ’un système isolé se conserve. Donc le cycle Born-Haber peut être utilisé pour calculer la force des liaisons ioniques dU = δW + δQ H = U + PV ∆U = U2 - U1 = W + Q V = Cte: ∆Uv = Qv P = Cte : ∆Hp = Qp 10 • Capacités calorifiques molaires : à volume constant : 1 ∂U CV = ( ) V n ∂T à pression constante : CP = 1 ∂H ( )p n ∂T • L ’énergie interne molaire et l ’enthalpie molaire d ’un constituant pur ne dépendent que de la température. (relation approchée pour les phases condensées) Um(T) ; Hm(T) dH = n CpdT • Relation de Mayer : (gaz parfait) dU = n CvdT Cp - Cv = R Application du premier principe • Etats standard - L’état standard d ’un constituant à T est l ’état de ce constituant pur à T, sous P = P0 dans le même état physique. (pour les gaz on prend le gaz parfait) - L’état standard de référence d’un élément est en général l ’état du corps simple le plus stable à T sous P0. • Loi de Hess : - Si une réaction (4) est telle que (4) = (1) + (2) - 2(3) alors : ∆ r H 0T (4) = ∆ r H 0T (1) + ∆ r H 0T (2) - 2 ∆ r H 0T (3) - Cas de l ’utilisation des grandeurs de formation : ∆ r H 0T = ∑ν i ∆ f H 0T (i) i 11