B/S/H/ Dans ce document vous trouverez des informations concernant les types de gaz, leur composition, leur vitesse d'allumage, les robinets, les thermocouples et l'allumage électrique, ainsi qu’un historique et la composition des différentes sortes de gaz. B/S/H/ Le gaz – un thème sensible Les accidents lors de l’utilisation d’appareils à gaz sont extrêmement rares mais très spectaculaires. Lors d’une intervention sur un tel appareil il est donc vivement conseillé d’y travailler sans crainte et en connaissance de cause. Le nombre d’accidents diminue alors que la vente des appareils augmente considérablement. Ceci prouve que les appareils sont de plus en plus fiables et sûrs. La figure ci dessous donne quelques informations concernent l’évolution annuelle en Allemagne. - Nombre d’accidents chez l’utilisateur d’appareils électroménagers au gaz. Nombre d’appareils vendus en millions. Livraison de gaz en milliards de KWh B/S/H/ B/S/H/ Les avantages du gaz •La flamme est visible •Le réglage est rapide et progressif •La chaleur est utilisable instantanément •Pas de perte d’énergie après avoir fermé l’arrivée de gaz •Utilisation économique et écologique •L’approvisionnement est garanti Le réglage d’un appareil à gaz est très rapide mais l’énergie développée n’est pas aussi grande qu’une table de cuisson électrique. La documentation technique donne très souvent le temps nécessaire pour augmenter la température d’un litre d’eau à 20°C jusqu’à son ébullition. En fonction du diamètre de la casserole et de la grandeur du brûleur le temps peut varier de plusieurs minutes. La forme de la casserole joue également un rôle considérable. La transition de chaleur est rapide et précise grâce à un réglage continu. · Pas de retard de transition · mise en cuisson rapide · réaction rapide du réglage · température élevée aux aliments à préparer (idéal pour rôtir) · indépendamment du fond de la casserole et des matériaux utilisés B/S/H/ Exemple d’une durée de mise en cuisson ( 20°C => 98°C): Brûleur rapide (2,75 KW) 1 litre => Brûleur normal (1,7 KW) 1 litre => 6 – 6,5 minutes 7,5 – 8,5 minutes Pour une résistance électrique à rayonnement: 1 litre sur 2,0 KW 1 litre sur 1,5 KW =>6,5 – 7,5 minutes (20°C => 98°C) =>8,5 – 10 minutes (20°C => 98°C) Durée de la mise en cuisson: Pour les appareils actuels et en présence de petites quantités d’eau la durée de mise en cuisson est comparable à celle d’une table de cuisson vitrocéramique électrique. La durée de mise en cuisson sur un appareil à gaz dépend fortement de la grandeur de la casserole, des matériaux utilisés et de leur forme ainsi que du brûleur et de la qualité du gaz. B/S/H/ Famille de gaz: 1. Gaz de ville Produit à partir du charbon 8 mbar G110, G120 2.Gaz naturel (Méthane) Produit naturel 20 mbar G20, G25 3. Gaz liquide LPG Produit à partir de pétrole brut (raffinerie) 28/30 mbar G30 Butane, G31 Propane 1. Gaz de ville Jadis fréquemment utilisé dans les régions riches en mines de charbon. Depuis quelques années le gaz de ville n’est plus utilisé dans nos régions. 2. Gaz naturel C’est un produit naturel utilisé dans la plupart des pays européens. 3. Gaz liquide LPG Il est disponible en réservoirs spéciaux destinés à cet effet ou en bouteilles de 13 et 35 Kg. D’autres formats tels que 5 kg, 11 Kg, 33 Kg sont disponibles en fonction du pays. Ce gaz devient liquide à basse température ou lors d’une compression relativement faible. B/S/H/ La pression indiquée est une surpression par rapport à la pression atmosphérique. Les pressions autorisées sont les suivantes: 1.Gaz de ville 2.Gaz naturel 3.Gaz naturel 4.Gaz liquide G8 G20 G25 G30- G31=> => (7,5 – 15 mbar) => (18 – 24 mbar) => (25 mbar) ( 30 – 37 mbar) B/S/H/ Contenu énergétique des divers types de gaz. 40 35 30 Gaz de ville Stadtgas 25 Gaz naturel LL Erdgas 20 Gaz naturel HH Erdgas 15 Propane Propan 10 Butane Butan 5 0 Contenu énergétique(KWh/m³) (KWh/m³) Energieinhalt B/S/H/ Pression en bar 27 Propane 23 19 15 11 Liquide Gaz Butaneee 7 5 3 1 -40 -20 0 20 40 60 80 Température en °C Les régulateurs de pression ne sont pas toujours idéaux car la pression n’est pas toujours ajustable avec une grande précision. En dessous de 0°C ou une pression de 1 bar le butane n’est plus gazeux. C’est la raison pour laquelle on mélange généralement les deux gaz. B/S/H/ Composition du gaz naturel Composition Nom Gaz naturel L Gaz naturel H % % CH4 Méthane 81.8 93.0 Cn, Hm Hydrocarbure 3.40 4.90 CO2 Dioxyde de carbone Azote 0.80 1.00 14.0 1.10 8,80 13,4 N2 Combustion Définition de la combustion C'est une réaction chimique à haute température des composants mélangés à l'oxygène. Généralement l'oxygène est soustrait à l'air ambiant. Parfois de l'oxygène pur est mélangé (Soudure). Ceci provoque dans la plupart des cas une flamme qui est transformée en chaleur par réaction chimique. B/S/H/ Le gaz naturel est constitué de composants inflammables et ininflammables. Inflammables Ininflammables Carbone Cn, Hm Azote N2 Méthane CH4 Dioxyde de carbone CO2 A quel moment la combustion est-elle complète? La combustion est complète lorsqu'il ne reste que deux composants après la combustion. Ces composants peuvent être les suivants H²O (eau), CO² (dioxyde de carbone), N² (Azote). La combustion n'est pas complète lorsqu'il reste des gaz inflammables tels que CO (monoxyde de carbone) H² (Hydrogène), CH4 Méthane ou de la suie. Plusieurs inconvénients sont à noter lorsque la combustion n'est pas complète: A: Du monoxyde de carbone CO se libère. Ce gaz est très toxique. B: Le rendement diminue. La production de 1% de CO fait diminuer le rendement de 6%. B/S/H/ Quelles sont les causes d'une combustion incomplète ? La cause est probablement un manque d'air ou un mauvais mélange gaz air. Gaz Composants principaux Naturel Méthane ( CH4 ) Propane ( C3H8 ) liquide lorsque la pression est de 10 bars (proportion 1/260) (C4H10 ) liquide lorsque la pression est de 2,5 bars (proportion 1/260) Famille de gaz Symbole Type Groupe 1 S Gaz de ville X 2 N Gaz naturel H Origine = Russie LNG (Liqiefied Natural Gaz) L Origine = Hollande 3 F Gaz liquide Propane / Butane + Mélange de propane et Butane B/S/H/ Valeur de combustion. Type de gaz Valeur de combustion KWh/m³ Gaz de ville 4,68 Gaz naturel L 8,36 Gaz naturel H 9,80 Propane 24,2 Butane 31,8 1 KWh = 3,6 MJ [ Mégajoule ] L'ancien terme Kilocalorie est encore utilisé dans les vieux appareils. 1 KWh = 860 Kcal B/S/H/ Propane / Butane Gaz naturel H Gaz naturel L Gaz de ville Les figures ci-dessus indiquent le nombre de litres d'eau de 15°C qui peuvent être portés à ébullition avec 1 m³ de gaz. B/S/H/ Pression d’utilisation et densité. Famille de gaz Symbole Pression d’utilisation en mBar 1 S 7,5 – 15 2 N 18 – 24 3 F 42,5 – 57,5 Famille de gaz Symbole Densité Kg/m³ 1 S 0,39 2 N+L H Propane Butane 0,61 0,64 1,55 2,09 3 B/S/H/ Froid Chaud La densité du gaz dépend de la pression et de la température. - Lorsque la t° diminue, plus de molécules peuvent être placées dans un même volume à pression égale. - Lorsque la température augmente, la pression augmente également. La densité est égale à la masse divisée par le volume et s’exprime en kg/m³. B/S/H/ Combustion des gaz. Type Air Minimal L / min. Résidu total M³ CO % H²O % N2 % Température de Combustion (°C) Naturel L 8.40 9.40 9.5 18.5 72.0 1930 Naturel H 9.90 10.9 9.7 18.7 71.6 1940 Propane 32.30 25.8 11.6 15.5 79.9 1925 Butane 30.94 33.44 12.0 14.9 73.9 1895 B/S/H/ Cm/sec 104 100 80 60 47 41 43 45 1. Gaz de ville 2. Gaz naturel L 3. Gaz naturel H 4. Propane 5. Butane 40 20 1 2 3 4 5 La vitesse d’allumage est la vitesse à laquelle la flamme se propage dans le gaz. Elle s’exprime en cm/sec. Lorsque la vitesse d’allumage est courte, la flamme se propage rapidement. B/S/H/ °C 700 640 600 560 510 500 430 400 300 1. Gaz de ville 2. Gaz naturel H et L 3. Propane 4. Butane 200 100 1 2 3 4 L’allumage d’un gaz n’est possible que lorsque la température d’allumage est suffisante. B/S/H/ Vol % 50 40 35 30 1. Gaz de ville 2. Gaz naturel H et L 3. Propane 4. Butane 20 16 10 9,5 8,5 6 2,5 1 2 1,5 3 4 L’allumage d’un gaz n’est possible que lorsque le rapport gaz/air est respecté. B/S/H/ Le robinet Fonctionnement du robinet : C'est lui qui va alimenter le brûleur, soit directement, soit par l'intermédiaire d'un système thermocouple. Il doit être étanche et ce dans toutes les positions de fonctionnement. Le robinet de gaz est équipé d'une vis en laiton ou d'un injecteur spécifique qui permet de régler le débit réduit du gaz sur la position minimum. C'est le maintien de la flamme à petite allure de chauffe. Ce réglage est nécessaire et important. NORMALEMENT, avec du gaz naturel, la vis en laiton (vis de débit ou du ralenti) doit être fermée tandis qu'avec du gaz butane ou propane, cette vis doit être tournée de 1/4 de tour. 1 = Tuyauterie d’arrivée de gaz 2 = Tuyauterie de sortie gaz 3 = Flux de gaz 4 = Système de fermeture 5 = Forage 6 = Boîtier du robinet 7 = Bouton de réglage Robinet ouvert Robinet fermé B/S/H/ Plage de réglage du robinet Arrivée de gaz G K = Petite position O = Plage de réglage Z = Point d’allumage G = Grande position K Arrêt Z Allumage O B/S/H/ Le thermocouple .Soudure chaude .Point d’échauffement .Connexion interne (Chrome – Nickel) .Connexion externe (boîtier en constantan) .Soudure froide externe .Soudure froide interne .Câble isolé Le thermocouple est un ensemble de 2 fils de métaux de nature différente, soudés ensemble. L'une des soudures est chauffée par la flamme tandis que l'autre reste froide. La différence de température se traduit par l'apparition d'une force électromotrice. Pour qu'il y ait couple, c'est à dire pour qu'il se produise un effet thermoélectrique, il faut et il suffit que 2 conducteurs de nature différente soient à des températures différentes. Les conducteurs ou métaux du thermocouple sont les suivants : a. La connexion interne en Chrome/Nickel b. Le corps en constantan Les températures qui entrent en ligne de compte sont les suivantes : A°C température ambiante T°C température à mesurer B/S/H/ Seules comptent les températures aux extrémités, les couples sont indifférents aux températures qui existent sur la longueur entre l'extrémité soudée et l'extrémité raccordée aux récepteurs. Lorsque le point d’échauffement est chauffé (ex: une flamme) une tension est produite entre soudure froide et la soudure chaude. Cette tension est livrée à la bobine située dans le robinet. la Tensions livrées par le thermocouple : Tension livrée à vide Tension en charge 25 mV 15 mV Effet thermoélectrique : Si A et T sont différents, le couple se comporte comme un générateur de tension. La tension produite dépend de la différence entre A et T et de la nature des matériaux. Cette tension produite permet d'exciter l'électro-aimant qui commande l'ouverture et la fermeture de la soupape de gaz du robinet. Remarque : La pointe du thermocouple doit impérativement être bien positionnée dans la flamme pour éviter le déclenchement de la sécurité. B/S/H/ Données techniques sur les thermocouples : Temps d'allumage < 6 secondes Temps d'extinction 10 à 30 secondes Longueur 1000 à 1500 mm F.E.M à 100°C > 2mV Température maximale pointe 600°C Rayon de courbure maximum > 15mm Conseils de montage : Ne pas trop serrer le raccord du thermocouple sur le robinet, il y a risque d'endommager la rondelle isolante entre la masse et le conducteur. Ne pas trop plier ou pincer le capillaire du thermocouple, il y a risque d'endommager l'isolation entre la masse et le conducteur. Ne pas plier une tête de thermocouple, il y a également risque d'endommager l'isolation. Vérifier que la tête du thermocouple n'est pas encrassée par la calamine issue de la combustion. Vérifier qu'il n'y a pas d'humidité au niveau du raccord entre le thermocouple et le robinet. B/S/H/ Thermocouple Brûleur au repos Thermocouple Arrivée de gaz Fermeture de sécurité Ressort de la fermeture de sécurité Bobine Injecteur Au repos le ressort de la fermeture de sécurité presse la plaque contre la butée de sorte à assurer une étanchéité parfaite du robinet. Une fuite éventuelle au niveau du robinet est ainsi à exclure. B/S/H/ Thermocouple Lorsque la commande du robinet est enfoncée B/S/H/ Lors de l'allumage du brûleur, le ressort de rappel de l'électro-aimant est comprimé mécaniquement par le système d'allumage. Le clapet de la soupape se trouve en contact avec l'électro-aimant et le gaz circule librement vers le brûleur où il est allumé par l'étincelle de la bougie. La pointe du thermocouple est chauffée. Dès que le courant électrique est assez important pour engendrer une force de maintien de l'électro-aimant supérieur à la force du ressort, le clapet de la soupape y reste collé et le bouton poussoir d'allumage du robinet de gaz peut être lâché. Toute insuffisance de chauffe du thermocouple fait diminuer l'intensité du courant électrique et la force électromagnétique devient inférieure à celle du ressort, et la soupape se referme. L'appareil est en sécurité. Si pour une raison quelconque, la flamme du brûleur s'éteint, la pointe du thermocouple refroidit rapidement. Il en résulte une disparition du courant électrique et l'électro-aimant n'est plus excité. De ce fait, le clapet de la soupape, plus retenu, est brutalement rappelé sur son siège et l'arrivée du gaz est coupée. L'appareil est donc en sécurité. Tout ré-allumage du brûleur nécessite un nouvel armement du dispositif par une action sur le bouton du robinet de gaz. Le temps de maintien du bouton d'allumage du robinet de gaz correspond au temps d'échauffement du thermocouple. B/S/H/ Thermocouple Brûleur allumé Poussoir Courant électrique Bobine La flamme chauffe le thermocouple. Ce dernier produit une tension électrique qui va être envoyée à la bobine. Un courant circule et par la même occasion un champ magnétique va être induit. Ce champ magnétique va faire en sorte que le poussoir est maintenu contre la bobine et le robinet reste ouvert. Lorsque la flamme s’éteint la tension électrique diminue ce qui entraîne une réduction du champ magnétique. Le ressort de rappel ferme la sécurité du robinet. B/S/H/ Système magnétique de fermeture de sécurité. L’ensemble se compose d’un disque d’étanchéité, un ressort de rappel, une bobine et un disque pour assurer l’étanchéité du robinet. L’étanchéité du robinet à gaz est assurée par le disque d’étanchéité en aluminium du système magnétique qui est pressé par le ressort de rappel contre l’assise interne du robinet. Cet ensemble est généralement livrable séparément du robinet à gaz. B/S/H/ Composition du système thermocouple. élément thermocouple zone de la soudure froide L’élément thermocouple livre par effet Peltier une tension électrique de l’ordre de 10 à 30 mV pour autant qu’il soit chauffé correctement (mesure à vide et dans un circuit ouvert). En charge cette tension est de 5 à 30 mV. A cause des faibles tensions livrées par le thermocouple des résistances parallèles vont s’installer et la vanne ne reste pas ouverte (flamme s’éteint) B/S/H/ Chauffage du thermocouple 3 mm Le thermocouple doit être placé de façon optimale dans la flamme. Il doit idéalement se situer entre deux flammes comme indiqué sur la figure ci-dessous, c’est l’endroit le plus chaud. La bougie d’allumage doit être placée à 3 mm du brûleur. Si la distance entre bougie et brûleur devient trop petite la flamme ne s’allume pas correctement. B/S/H/ B/S/H/ Les injecteurs : Les diamètres et la section des injecteurs sont calibrés pour chaque type et pression de gaz. Le diamètre est proportionnel à la puissance du brûleur. Sa fonction est d'introduire le gaz à une certaine vitesse dans le mélangeur. L'air primaire est aspiré par la bague d'air réglable (si prévue). Le mélangeur est l'endroit où le gaz et l'air primaire se rencontrent pour former un mélange homogène airgaz qui, une fois enflammé, trouve son complément en oxygène (air secondaire) pour former une belle flamme bleue. Un même injecteur donne la même puissance calorifique en gaz naturel L ou H. 1. 2. 3. 4. 5. Injecteur classique Injecteur pouvant être utilisé pour différentes sortes de gaz Filet Bague d’admission d’air Forage pour gaz naturel L Forage pour gaz naturel H Ouverture de l’injecteur B/S/H/ Le brûleur L'entrée de celui-ci possède une partie étranglée et calibrée (venturi) qui correspond au diamètre de l'injecteur en fonction de la pression d'utilisation. Le flux gazeux provoque à cet endroit une dépression qui entraîne l'air ambiant et crée par turbulence le mélange. La qualité de la flamme va dépendre du dosage de ce mélange et assurer une combustion idéale du gaz. Il existe divers types de ces mélangeurs mais leur principe de réglage est identique, il s'agit par un moyen mécanique (le plus souvent une bague qui se visse ou se dévisse) de régler la quantité d'air primaire admise dans le venturi. Le brûleur utilisé en électroménager est de type à induction d'air ou encore appelé atmosphérique.Le gaz et une partie de l'air sont mélangés avant la combustion. Le jet du gaz à grande vitesse provoque une dépression dans le tube de mélange ce qui a pour effet d'aspirer l'air du local. Le brûleur est composé d'une série de trous qui aspirent l'air secondaire pour assurer une combustion. Remarques : Eviter l'air en excès qui provoque un sifflement et un décollement de la flamme Augmenter l'air si la flamme est jaune ou molle La flamme doit être bien bleue et régulière. B/S/H/ Notion air primaire et secondaire Air secondaire Air primaire Injecteur B/S/H/ Brûleur au gaz avec addition d’air secondaire Flamme Air secondaire Brûleur Pour ce type de brûleur l’air nécessaire à la combustion est soustrait à l’air libre. L’air que l’on soustrait à l’air ambiant est appelé air secondaire et la flamme qui prend naissance est appelée flamme de diffusion. Une flamme de diffusion est longue, douce, donne relativement beaucoup de lumière et possède trois zones. Le passage d’une zone à l’autre n’est pas très distinct. La flamme ne fait pratiquement pas de bruit. Jadis ce type de brûleur était utilisé pour l’éclairage des rues. La flamme utilise tout l’air disponible à sa partie supérieure. Le résultat est une flamme jaune relativement grande et irrégulière avec une température de l’ordre de 1100°C. B/S/H/ Flamme avec adjonction primaire d’oxygène Flamme Air secondaire Tube mélangeur Air primaire Injecteur Avec ce type de brûleur le gaz provient d’un injecteur et se propage au travers d’un tube mélangeur. L’effet d’aspiration provoque le mélange du gaz avec l’air ambiant. Cet air est appelé air primaire. Le mélange air-gaz donne naissance à une flamme violette et raide qui donne peu de lumière. Au centre de cette flamme on distingue parfaitement un noyau de couleur verte. L’air primaire devra être réglé en fonction de ce noyau. Le fonctionnement de nos tables de cuisson au gaz repose sur ce principe. Grâce au mélange de l’air primaire la température de la flamme peut atteindre une température de l’ordre de 1500°C. B/S/H/ Stabilité de la flamme: On appelle flamme stable une flamme qui débute à la couronne du brûleur. La stabilité est influencée par: √ La rapidité de combustion du gaz √ La température d’allumage du gaz √ L’endroit où l’allumage a lieu √ Le flux du gaz Retour de flamme: Lorsque le flux du gaz est moins élevé que la vitesse de combustion il y aura un retour de flamme vers le brûleur. Détachement de la flamme: Lorsque le flux du gaz est plus élevé que la vitesse de combustion, la flamme se détache du brûleur. 1. Brûleur 2. Mélange air-gaz 3. Allumage 4. Flux du gaz 5. Rapidité de combustion B/S/H/ Système de brûleur à couronne Ce type de brûleur est également utilisé dans nos appareils. La particularité de ce type de brûleur est l’addition d’air secondaire. Grâce à la forme du chapeau du brûleur les flammes ne sont pas seulement alimentées en air secondaire par le bas mais également par le haut. Grâce à cette procédure il est possible de réduire l’air primaire de sorte que le brûleur devient moins sensible. Le danger d’un retour de flamme est ainsi réduit. La flamme auxiliaire se charge d’orienter la flamme principale vers la casserole. Mélange gaz/air 1. Alimentation 2. Injecteur principal 3. Air primaire 4. Air secondaire 5. Flamme auxiliaire 6. Flamme principale B/S/H/ Les brûleurs doubles. 4 2 1 3 a •6 1. Chapeau du petit brûleur. 2. Chapeau du grand brûleur. 3. Bague intermédiaire (air primaire). 4. Bague inférieure équipée de trous pour l’admission de l’air primaire. 5. Brûleur. 6. Bague inférieure du petit brûleur (fixe le thermocouple). 4 5 a 6 L’avantage du brûleur double est une grande plage de réglage. Le brûleur central est utilisé pour la petite puissance et l’ensemble du brûleur pour obtenir la puissance maximale. Le thermocouple est situé sur la couronne centrale. L’inconvénient est une mauvaise alimentation en air secondaire du brûleur central lorsque celui ci est recouvert par une casserole. a. Les perforations dans la bague inférieure prévoient également l’air secondaire du petit brûleur Un tel brûleur est équipé de : •deux injecteurs principaux •deux bagues de réglage de l’air primaire •deux injecteurs pour le ralenti B/S/H/ Quelle est l’origine d’une flamme qui s’éteint ? Déformation de la bague intermédiaire qui influence l’alimentation en air secondaire. La flamme est instable. Le thermocouple peut être la cause du problème. La bague inférieure n’est pas placée correctement et cause une fuite. La flamme absorbe l’air du brûleur interne. Ceci est causé par les vis de fixation ou par une déformation de la partie inférieure du brûleur. B/S/H/ Combustion A. Flamme stable Chapeau du brûleur Vitesse du gaz à la sortie du brûleur = Vitesse de la flamme La quantité de gaz et d’air primaire, ainsi que la constitution du brûleur déterminenet la stabilité de la flamme. B/S/H/ B. La flamme se décolle La flamme se décolle Vitesse du gaz à la sortie du brûleur > Vitesse de la flamme Les raisons que la flamme se décolle sont les suivantes : - Trop d’air primaire Pression trop élevée sur la canalisation d’arrivée de gaz Gicleurs trop grands Trop peu d’oxygène dans l’air primaire B/S/H/ C. Retour de flamme Retour de flamme Vitesse du gaz à la sortie du brûleur < Vitesse de la flamme Le retour de flamme est causé par : - Trop d’air primaire (en position veilleuse avec utilisation de gaz LPG) Le chapeau du brûleur n’est pas positionné de façon correcte B/S/H/ Réglage de l’air primaire • Brûleur avec réglage de l’air primaire (buselure de réglage) Brûleur sans réglage d’air primaire (L’air primaire est préréglé grâce à la construction du brûleur tels que, forme, dimensions, forage du gicleur). La forme de l’injecteur peut changer entre le G20 et le G25 mais les trous dans le brûleur ne sont pas nécessairement plus grands. Ces brûleurs deviennent de plus en plus courants. Le réglage de la flamme n’est plus possible. C’est la pression sur la canalisation d’arrivée de gaz qui est d’une importance primordiale. Ne jamais modifier le diamètre de forage des gicleurs car la forme est très importante. Une modification de la forme du forage peut provoquer un sifflement plus ou moins important. La modification du diamètre peut être causée par un coup ou par la déformation des matériaux. B/S/H/ Il n’existe aucun moyen de mesure Le réglage est une question d’expérience personnelle et se fait à la vue Procédure: 1. Préchauffer 2 à 3 min sur la position maximale. 2. Fermer l’admission d’air primaire. La flamme devient jaune et affaiblie. 3. Ouvrir progressivement le réglage de l’air primaire. La flamme devient bleue. 4. Lorsque la flamme chasse ou se décolle, réduire l’admission d’air. B/S/H/ Brûleur spécial Sabaf Air primaire Air secondaire L’air primaire arrive également par la surface de la table de cuisson. Lors de formation de saletés sous le brûleur (entre la tôle et le brûleur) une modification de l’apport d’air primaire influence considérablement la forme de la flamme. Air primaire B/S/H/ Désignation et puissance des brûleurs : ultra-rapide et WOK supérieure à 3,5 Kw friture et ébullition rapide entre 2,3 et 3,5 kW aliment à saisir semi-rapide entre 1,16 et 2,3 kW cuisson courante auxiliaire inférieure à 1,16 Kw mijotage et sauce La puissance fournie par un brûleur est déterminée par : · · · la nature du gaz la pression d'utilisation le diamètre de l'injecteur Les récipients : Lorsque votre préparation arrive à ébullition, il est inutile de la laisser bouillir à gros bouillons. Les aliments ne cuisent pas plus vite. Ils cuiront mieux sur un feu doux qui maintient une légère ébullition. · · · · auxiliaire semi-rapide rapide ultra-rapide récipient de 8 à 16 cm récipient de 18 cm et plus récipient de 24 cm et plus récipient de 28 cm et plus B/S/H/ Contrôle de la combustion Rappel sur l'humidité de l'air : A 20°C, l'air peut contenir sous forme de vapeur 17 grammes d'eau/m3. S'il y a plus de 17 grammes, l'eau en excès passe à l'état liquide et se dépose sous forme de gouttelettes. C'est le POINT DE ROSEE. Ces 17 grammes sont la quantité maximale d'eau de vapeur que peut contenir 1 m3 d'air à 20°C. On dit qu'il y a 100% d'humidité relative. 0 °C 10°C 20°C 30°C 37°C 40°C 5 grammes 10 grammes 17 grammes 30 grammes 43 grammes 50 grammes B/S/H/ La combustion : Selon les proportions respectives du gaz et de l'air, la combustion peut se réaliser de plusieurs façons : 1) combustion complète dite stœchiométrique 2) combustion complète avec excès d'air 3) combustion complète en défaut d'air 4) combustion incomplète Cas 1 : Le cas 1 est le cas idéal, celui où tout le gaz et la totalité de l'air de combustion sont utilisés. Les produits de combustion obtenus sont réduits à leur minimum. Ce cas est très difficile à réaliser dans la pratique. Cas 2 : Le cas 2 est le plus souvent rencontré. La quantité d'air utilisée pour la combustion est supérieure au mélange homogène gaz-air. Cas 3 : Le cas 3 est très difficile à obtenir. La quantité d'air utilisée pour la combustion est insuffisante au mélange homogène gaz-air (odeur de gaz ). Cas 4 : Le cas 4 se rencontre lorsque le gaz et l'air ne se mélangent pas complètement. Ce type de cas est toujours la conséquence d'équipements mal réglés ou détériorés. La combustion se traduit par la présence d'oxygène et d'imbrûlés (importante odeur de gaz ). B/S/H/ Il faut donc effectuer pour chaque appareil un contrôle de combustion. Lorsque le mélange gaz-air varie au-delà de certaines limites, le brûleur présente des inconvénients : · · · · combustion non hygiénique pointes jaunes, dépôt de suie sur les récipients décollement puis soufflage de la flamme retour de flamme ou prise de feu à l'injecteur Informations techniques sur les brûleurs atmosphériques : Pour assurer une combustion complète de 1,16 kWh de gaz, il faut 1 m3 d'air. Soit 60 à 70% de l'air total sous forme d'air primaire et le complément de 40 à 30% en air secondaire. Le bon réglage d'un brûleur atmosphérique est une flamme stable et bien aérée, c'est à dire que la flamme est accrochée aux orifices de sortie du brûleur et son contour est bien dessiné. La stabilité de la flamme dépend de : · · la vitesse de sortie VS du mélange air-gaz aux orifices de la tête de brûleur la vitesse de combustion VI de ce même mélange air-gaz Si VS > à VI Si VS = VI Si VS < à VI décollement de flamme flamme stable retour de flamme B/S/H/ VI varie notamment avec la nature du gaz utilisé. VI gaz de Lacq < à VI gaz de Groningue On peut donc remarquer que sur les brûleurs atmosphériques, l'influence de VI est réduite ou supprimée grâce à : · · la stabilisation par flamme pilote. la fabrication de brûleurs à grande section de sortie. On peut conclure en disant que l'on rencontre moins de difficultés de réglage de flamme avec des brûleurs atmosphériques avec stabilisation par flamme pilote. B/S/H/ La graduation thermostat du four : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 150 ° C 160 ° C 175 ° C 190 ° C 205 ° C 225 ° C 240 ° C 260 ° C 275 ° C 285 ° C Variation possible de +/- 10 ° C. Equivalences gaz (à 15°C et 1013 mbar) : Butane 1 kg = 11.8 th = 13.7 kW/h (2.44 kg/m3) Propane 1 kg = 11.9 th = 18.8 kW/h (1.87 kg/m3) Gaz naturel (Lacq)1m3 = 9.6 th = 11.2 kW/h (1.40m3/kg) type H Gaz naturel (Groningue) 1m3 = 8.4 th = 9.8 kW/h (1.27 m3/kg) type L B/S/H/ Pressions normalisées nominales : Butane 28 mbar Propane 37 mbar Gaz H 18 mbar Gaz L 25 mbar mini mini mini mini 20 mbar 25 mbar 15 mbar 20 mbar maxi maxi maxi maxi Les pressions mini et maxi sont des valeurs pouvant être momentanément rencontrées. Equivalences dimensions anglo-saxonnes / métriques. 1/4=8/13 mm 3/8=12/17 mm 1/2=15/21 mm3/4=20/27 mm 1'=26/34 mm1'1/4=33/42 mm 1'1/2=40/49 mm 2'=50/60 mm 35 mbar 45 mbar 23 mbar 30 mbar B/S/H/ Défaillances et origine. En principe les composants ne subissent pas d’usure naturelle. Les points principaux à vérifier se trouvent dans la check-liste suivante: Un diagnostic exact de la pièce détachée causant le problème n’est pas toujours possible avec les moyens du service après-vente. Cependant on peut procéder par élimination. En cas de réclamation où "la flamme ne tient pas". Procédure de réparation jusqu’à établissement de l’origine du défaut: • Contrôle optique du chauffage et de la position du thermocouple: Comment est-il positionné dans la flamme ? Dans une petite et une grande flamme. Le chauffage est-il optimal lorsque la pointe se situe sur le bord de la flamme ? La forme de la flamme est-elle normale ? • Manipulation par le client: L’axe est-il enfoncé assez loin et de façon correcte? Conseil: Avant de relâcher enfoncer une fois de plus de façon brève. B/S/H/ • Le mécanisme: L’axe du robinet peut-il être enfoncé assez loin lorsque la manette est en place ? Dans le cas d’une taque avec robinet incorporé faire un essai sans manette. Dans le cas d’un robinet équipé d’une commande télescopique, vérifier le système télescopique. • Connexion électrique du thermocouple du robinet à gaz: La partie filetée est-elle placée correctement dans son logement ? Desserrer la partie filetée, vérifier son logement, remettre en place et bien serrer. Examiner si l'isolation entre le conducteur extérieur et intérieur est en ordre. • Remplacer le thermocouple! • Remplacer l'aimant! B/S/H/ Remarques: Effectuer des mesures en vue d’une vérification du thermocouple est une procédure longue et fastidieuse. Le test avec une nouvelle pièce est plus rationnel. Un défaut peut éventuellement être vérifié en plaçant le thermocouple sur un autre brûleur fonctionnant normalement. Si le thermocouple fonctionne normalement sur le brûleur voisin l’aimant peut être la cause du problème. Les aimants peuvent également provoquer des défauts sporadiques. Surface de contact Boîtier de Protection de l’aimant Rondelle isolante Serrer à fond ? B/S/H/ Allumage électronique 1 Nous connaissons trois systèmes d’allumage électronique. a. b. c. Allumage par l’intermédiaire d’un élément piézo. Allumage électrique par étincelle unique. Allumage électrique par étincelle cadencée. a. L’allumage par élément piézo. La piézo électricité: C’est la particularité de certains cristaux qui livrent une charge électrique lorsqu’il sont comprimés d’une certaine manière. Les principaux matériaux piézo électriques sont le quartz, la tourmaline, le sel de seignette et le titane de barium. Les matériaux piézo électriques sont utilisés pour transformer les déformations mécaniques en énergie électrique (allumage d’un brûleur au gaz, microphone à cristal, détecteur ultra sonore). B/S/H/ Circuit de base. Pression Pression P. pression 1. plaque métallique 2. connecteur haute tension 3. câble haute tension 4. bougie d’allumage 5. étincelle env. 20 kV. 6. mise à la terre (partie inférieure du brûleur) Lorsqu’un élément piézo électrique est déformé mécaniquement durant un bref instant, une tension électrique jusqu’à 20 kV. peut prendre naissance. Une étincelle s’en suit pour autant que la distance entre la bougie d’allumage et le brûleur ne soit pas trop grande. La deuxième figure donne un exemple de deux éléments piézo électriques combinés, ceci dans le but d’augmenter la tension électrique. B/S/H/ Allumage électronique 2. b. Allumage électrique par étincelle unique. Le schéma montre le principe. Charger Allumer Fonctionnement: Lorsque le bouton poussoir " b" est enfoncé le condensateur est chargé par l’intermédiaire de la diode. Lorsque le bouton poussoir est relâché, le condensateur se décharge au travers du primaire du transformateur haute tension. La tension au secondaire du transformateur atteint alors une tension de 20 kV. Une étincelle se produit vers le brûleur et la flamme s’allume. Afin d’obtenir une deuxième étincelle le bouton poussoir doit être réactivé. B/S/H/ Allumage électronique 3. c. Allumage électrique par étincelles multiples. Fonctionnement : Le condensateur C est chargé par l’intermédiaire de la résistance R et de la diode V. Une tension se trouve ainsi aux bornes de la diode au gaz GD. Lorsque la tension aux bornes de la diode GD atteint approximativement 230 V elle a atteint sa tension de claquage et le condensateur peut alors se décharger dans le primaire du transformateur. La tension au secondaire du transformateur est alors de l’ordre de 20 kV. Cette tension est envoyée à la bougie qui peut allumer le brûleur. Régulièrement durant l’activation du bouton une étincelle est produite. B/S/H/ Le schéma ci dessus montre un transformateur qui livre plusieurs étincelles en même temps. Allumage électronique par transformateur à plusieurs enroulements secondaires Lors de l’utilisation de deux brûleurs un enroulement peut suffire comme indiqué à l’enroulement secondaire supérieur de la figure ci dessus. En cas d’utilisation d’un nombre impair de brûleurs, l’enroulement du bas montre qu’une de ces bornes doit être mise à la masse. Le brûleur lui-même étant toujours raccordé à la masse vu son montage sur la carrosserie de l’appareil. Lorsqu’un des brûleurs ne s’allume pas normalement essayer d’inverser les raccordements des enroulements secondaires. Si le résultat est satisfaisant ne plus rien modifier dans le circuit. Si par contre le mauvais allumage est également inversé le transformateur devra être remplacé. Env. 5 à 20 kV B/S/H/ Emplacement de la bougie d’allumage du brûleur. 1. Chapeau du brûleur 2. Flamme principale 3. Flamme d’allumage 4. Tête du brûleur 5. Bougie 6. Raccordement électrique de la bougie 7. Distance importante pour un allumage correct Un forage dans le chapeau du brûleur doit se trouver face à l’étincelle B/S/H/ Vérification de l’étanchéité de l’appareil. Quand faut-il faire une vérification de l’étanchéité de l’appareil ? - Après chaque intervention sur un élément relatif à l’approvisionnement en gaz, par exemple: remplacement du robinet à gaz ou de la bobine du thermocouple ainsi qu’après avoir déconnecté l’appareil de la canalisation. - Après avoir remarqué une odeur de gaz. - A la demande du client. Comment faut-il procéder ? 1.) 2.) Au moyen d’un spray spécial destiné à cet effet. Numéro de commande 310613. Au moyen du manomètre spécial 340034 et du spray dont question au point 1. B/S/H/ Les fuites de gaz sont les défauts les plus dangereux que l’on puisse rencontrer. Elles sont effectivement souvent à l’origine d’incendies ou d’explosions. C’est la raison pour laquelle une vérification minutieuse devra s’effectuer dans les cas mentionnés ci-dessus. B/S/H/ Procédure de vérification: Fermer tous les robinets de l’appareil et raccorder le manomètre au moyen d’une pièce d’adaptation à l’entrée de l’appareil. La pompe prévue dans le coffret du manomètre permet de mettre l’appareil sous pression. La pression de vérification est de 150 mbar et correspond à la ligne rouge sur le manomètre. La durée de la vérification doit se faire durant 5 minutes minimum. Durant ce laps de temps la perte de pression ne peut varier que de 5 mbar au maximum. Vérification supplémentaire: Une vérification supplémentaire est celle de l’étanchéité des tuyauteries jusqu’aux injecteurs. A cette fin des injecteurs bouchonnés doivent être utilisés. Une deuxième possibilité est d’obturer par exemple les injecteurs un à un au moyen d’une gomme de crayon et d’ouvrir le robinet correspondant. La pression de 150 mbar va forcément diminuer vu que la canalisation correspondante se rempli d’air comprimé, mais elle doit toutefois rester stable après ouverture du robinet. B/S/H/ PROBLEMES ET REMEDES Pas d’allumage alors qu’il y a formation d’étincelle. A : Bougie trop haute ou trop basse. Adapter. B : Chapeau du brûleur pas en ordre (forage). Remplacer. C : Distance entre la bougie et le chapeau de brûleur trop grande. Adapter. La flamme reste allumée aussi longtemps que le bouton du robinet est enfoncé et s’éteint lorsqu’on relâche celui ci. B/S/H/ Thermocouple défectueux. Thermocouple suffisamment. n’est Remplacer le thermocouple. pas chauffé Vérifier son emplacement. Le raccord électrique du thermocouple est mal connecté. Fixer le raccord électrique. Le thermocouple ne livre aucune tension. Remplacer le thermocouple. L’axe du robinet de gaz ne peut être enfoncé assez loin (bute contre la face avant). Remédier au problème en plaçant éventuellement quelque chose dans le fond du trou destiné à recevoir l’axe du robinet. B/S/H/ La flamme se décolle du chapeau du brûleur. Trop d’air primaire. Réglage de l’air primaire. Le chapeau du brûleur n’est pas adapté ou les forages sont partiellement bouchés par des impuretés. Remplacer ou nettoyer le chapeau du brûleur. La flamme est trop grande en position ralenti. Le réglage du ralenti n’est pas correct. Ajuster le réglage. Faire attention aux points suivants: - Les flammes ne peuvent pas s’éteindre lorsqu’il y a un léger courant d’air. A vérifier en créant un léger courant d’air à la main. - La flamme ne peut pas s’éteindre lorsqu’on passe d’une grande flamme vers le ralenti. - Le thermocouple doit être chauffé suffisamment lorsque la position ralenti est utilisée. B/S/H/ Raccordement des appareils à pose libre (gaz naturel) Le raccord sur l’appareil est ISO 7 (raccord conique) Le raccordement entre l’appareil et le robinet d’arrêt doit être fait exclusivement avec un tuyau flexible agréé par AGB. L’embout fixe du flexible doit venir sur l’appareil. L’écrou libre se fixe sur le robinet d’arrêt. Voir figure. B/S/H/ B/S/H/ 3. Pour l’étanchéité du filet l’utilisation des matériaux suivants sont interdits: √ Matériaux hygroscopiques tel que le lin √ L’antirouille √ La peinture (pas d’élasticité) Les matériaux suivants sont autorisés: √ Le teflon pour autant qu’il porte la norme NBND51.003/3.5.2.1 √ Le Loctite 572 √ La pâte de colmatage non hygroscopique 4. La plupart des appareils à pose libre ont la possibilité de raccorder à gauche ou à droite. A cet effet le bouchon ISO 228 doit être remplacé par un raccord ISO 7. L’embout devenu libre doit à nouveau être pourvu d’un bouchon. Afin d’assurer l’étanchéité il est indispensable de remplacer également le joint (voir figure). Ensemble Bouchon ISO 228 IMPORTANT: Après chaque modification effectuer un contrôle au niveau de l’étanchéité du raccordement !!! Joint Bouchon B/S/H/ Raccordement des appareils à pose libre (butane/propane) 1. Enlever le raccord ISO 7. 2. Placer le raccord ISO 228 (figure 1) et ensuite le flexible (figure 2). Figure 1 Ne jamais placer le raccord ISO228 sur le raccord ISO 7 !!! Vérifier l’étanchéité du raccordement !!! Figure 2 B/S/H/ Raccordement des appareils encastrables fixes (gaz naturel) 1 Les appareils fixes doivent TOUJOURS être raccordés à la canalisation de gaz au moyen d’un raccord fixe ! Le raccord doit TOUJOURS se faire en métal, par exemple des tuyauteries en cuivre ou des tuyaux flexibles métalliques agréés (voir figure). Tuyau flexible métallique 2. Les canalisations fixes doivent être raccordées au moyen d’une bague conique sur le raccord ISO 7 de l’appareil. La figure ci dessous donne une information d’un tel raccordement. Vérifier l’étanchéité du raccordement !!! B/S/H/ Information sur l’appareil L’information suivante est reprise sur chaque appareil : 1. 2. Avertissement, en différentes langues, que le placement des ces appareils doit se faire dans un local aéré et qu’il est fortement conseillé de lire le mode d’emploi avant la mise en service. La plaquette signalétique reprenant toutes les caractéristiques techniques de l’appareil. L’appareil répond aux normes CE Information concernant la transformation Si 2E+ est repris sur l’étiquette signalétique, cela veut dire que l’injecteur G20 utilisé d’origine peut être remplacé par un injecteur G25 B/S/H/ a. Pays pour lequel l’appareil a été construit b. I. Appareil utilisable pour une seule famille des 3 existantes. Pas de transformation possible. II. Appareil utilisable pour deux familles des 3 existantes (par exemple gaz naturel + gaz en bouteille. III. Utilisable pour les 3 familles de gaz (gaz de ville, gaz c. 2et en bouteilles) Famille de gaz 2 = gaz naturel naturel E Sous groupe de gaz naturel : H, L, E, LL + Egalement utilisable pour un deuxième sous groupe de gaz naturel d. 3 Gaz LPG B =par butane P :=G20 propane exemple + Egalement utilisable pour un mélange de gaz “riche”- 20 mbar butane et de propane G25 gaz “pauvre”- 25 mbar e. 8 f. 20 g. 30 Gaz de ville Utilisable pour 20 mbar 20/25 Utilisable pour 20 et 25 mbar Comme pour f. a b c d e f g B/S/H/ 3. 4. Information concernant le réglage d’origine. Actuellement les deux informations, étiquette signalétique et réglage d’origine sont reprises sur la nouvelle étiquette (voir exemple). B/S/H/ Le signe * donne une indication du type de gaz. 5. Lorsque l’appareil est transformable un jeu d’injecteur est généralement livré avec celui-ci. Une information spéciale à cet effet est reprise dans le mode d’emploi de l’appareil. Lorsque l’appareil est transformé vers un autre type de gaz il est IMPERATIF d’apposer une nouvelle étiquette autocollante fournie avec l’appareil ! NE JAMAIS UTILISER UN APPAREIL DANS UN AUTRE PAYS QUE CELUI POUR LEQUEL IL EST FABRIQUE. EN CAS DE NON-RESPECT DE CETTE REGLE LE CONSTRUCTEUR NE PEUT EN AUCUN CAS ETRE RESPONSABLE DES DEGATS OCCASSIONNES. B/S/H/ Extrait de la norme belge NBN D04-002 concernant l’utilisation de tuyaux flexibles à embouts mécaniques pour le raccordement d’appareils de cuisson mobile à usage domestique alimentés en gaz distribué par canalisations sous une pression maximale de 200 mbar. 1. Domaine d’application. La présente norme définit les dimensions et les caractéristiques des tuyaux flexibles à embouts mécaniques destinés au raccordement de cuisinières à usage domestique ou d’appareils mobiles alimentés en gaz combustible plus léger que l’air distribué par canalisations, sous une pression maximale de 200 mbar. 2. Références normatives. ISO 7-1 Filetage de tuyauterie pour raccordement avec étanchéité dans le filet. ISO 228-1 Filetage de tuyauterie pour raccordement sans étanchéité dans le filet. NBN D 51-003Installations alimentées en gaz combustible plus léger que l’air, distribué par canalisation. 3. Termes et définitions. Pour les besoins de la présente norme, les termes et définitions suivantes s’appliquent. B/S/H/ 3.1 Tuyau flexible à embouts mécaniques. Ensemble constitué d’un tuyau flexible mini à chaque extrémité d’un embout mécanique à écrou libre. 3.2 Tuyau flexible. Tuyau élastomère renforcé. 3.3 Embout mécanique à écrou libre Raccord métallique placé au bout du tuyau flexible, solidaire de celui-ci et dont la partie filetée est constituée d’un écrou libre. 4. Composition. La coupe transversale d’un tuyau flexible comporte au moins: - Une couche intérieure en élastomère; Une couche de renforcement; Une couche extérieure en élastomère. Dans la couche de renforcement d’autres types de fibres que les textiles sont admises à condition qu’elles présentent les caractéristiques au moins équivalentes. B/S/H/ 5. Caractéristiques de construction 5.1 Construction Le tuyau à embouts mécaniques (fig. 1) possède deux embouts mécaniques à écrou libre et un tuyau flexible. Figure 1 – Tuyau flexible à embout mécanique B/S/H/ Le flexible est fourni avec une pièce de transition DN 15-1/2’’ – ISO 228-1 vers DN 15 - ½’’ – ISO 7-1 Rp. Sans la pièce de transition le flexible peut être raccordé sur une cuisinière à gaz avec un embout mâle DN 15 – ½’’ ISO 7-1. Toutes les parties constitutives du tuyau flexible à embouts mécaniques ainsi que leur assemblage sont tels qu’ils résistent aux sollicitations mécaniques, thermiques et chimiques auxquelles ils se trouvent soumis dans les conditions normales d’utilisation. Les embouts mécaniques ne peuvent blesser le tuyau flexible ni présenter d’arêtes vives. 5.2 Embouts mécaniques à écrou libre L’embout mécanique à écrou libre répond aux indications mentionnées à la Figure 2 et est pourvu d’un filetage de tuyauterie ISO 228-1 – G ½’’. Le joint d’étanchéité est maintenu par un épaulement sur l’embout mécanique ou par un moyen équivalent de telle façon qu’il puisse être enlevé sans intervention volontaire. L’écrou libre doit comporter six pans. B/S/H/ Figure 2 – Embout mécanique à écrou à six pans B/S/H/ 5.3 Matériaux Les embouts mécaniques et leurs écrous à six pans sont fabriqués en acier inoxydable ou alliages de cuivre contenant au moins 57 % de cuivre et un minimum de 3,5 % de plomb. Toutes les pièces filetées fabriquées à partir de ces alliages cuivreux seront exemptes de tension afin d’éviter la crique saisonnière. Le joint d’étanchéité placé sur la face avant de l’embout mécanique est en élastomère. 5.4 Dimensions 5.4.1 Diamètre intérieur du tuyau flexible Le diamètre intérieur est de 9 mm ± 0,5 mm. 5.4.2 Longueurs nominales du tuyau flexible à embouts mécaniques. Les tuyaux flexibles à embouts mécaniques sont fabriqués dans une des longueurs suivantes avec une tolérance de + 0,02 m, la longueur étant mesurée entre les faces arrière des embouts mécaniques (Figure 2) : 0,50 m – 0,75 m – 1,00 m – 1,25 m – 1,50 m – 1,75 m – 2,00 m. 5.4.3 Diamètre de passage dans les embouts. Le diamètre intérieur des embouts est de 7 mm ± 0,1 mm. B/S/H/ 5.4.4 Joint d’étanchéité de l’embout à écrou libre. La largeur minimale du joint d’étanchéité est de 3 mm et son épaisseur est au maximum de 2 mm. 6. Essais 6.1 Généralités Tous les essais sont effectués à la température de 23°C ± 5°C, sauf stipulation contraire. 7 Marquage du flexible Le marquage se fait longitudinalement en inscriptions juxtaposées sur le flexible. Il est indélébile, en couleur contrastée par rapport à celle du tuyau et en caractères d’une hauteur minimale de 3 mm. B/S/H/ Le marquage comporte dans l’ordre au moins les indications suivantes: a) l’indication ′′GAZ NATUREL′′; b) les deux derniers chiffres de l’année de fabrication du tuyau flexible; c) la marque ou le sigle d’inscription du fabricant du produit fini; d) le code d’identification du tuyau flexible; e) l’indication ′′A REMPLACER AVANT – TE VERVANGEN VOOR…′′ suivie de la date sous la forme ′′trimestre/année′′. Cette date est calculée à partir du trimestre de fabrication mentionné pour le tuyau augmenté de onze années. Exceptionnellement, l’inscription mentionnée au point c) peut être faite dans la mesure de l’un des embouts mécaniques. 8 Notice d’installation et d’utilisation Une notice d’installation et d’utilisation accompagne le tuyau flexible à embouts mécaniques et donne les instructions relatives au montage et à l’utilisation. B/S/H/ La notice doit comporter au moins les instructions suivantes. a) Domaine d’application. Conformément aux dispositions de la norme NBN D 51-003, les tuyaux flexibles à embouts mécaniques sont destinés uniquement au raccordement en gaz des appareils de cuisson mobile à usage domestique alimentés au gaz naturel sous une pression maximale de 200 mbar. b) Types de filet de raccordement. Les types de filet de raccordement du tuyau flexible à l’appareil à gaz sont indiqués à la figure 3 B/S/H/ Types de filet de raccordement Figure 3a Montage sur un appareil avec connexion par filetage Extérieur conique suivant ISO 7-1 Figure 3b Montage sur un appareil avec connexion par filetage Extérieur cylindrique suivant ISO 228-1 B/S/H/ a) Montage: En fonction du type de filet de raccordement de l’appareil (ISO 7-1 ou ISO 228-1), le montage du flexible est à réaliser conformément à la figure 4. Filet conique suivant la norme ISO 7-1 Type de filet sur l’appareil à gaz ? Filet cylindrique suivant la norme ISO 228-1 Figure 4 – Organigramme de montage Monter la pièce de transition (filetage conique intérieur ISO 7-1 vers filetage cylindrique extérieur) sur l’appareil. L’étanchéité dans le filet est obtenue au moyen d’un produit d’étanchéité. Monter le flexible du côté de l’appareil à gaz et du côté du robinet d’arrêt à filetage extérieur cylindrique. Vérifier si les joints qui sont fournis avec le flexible se trouvent bien à leur place et serrer les écrous libres B/S/H/ d) Précautions à prendre. Le tuyau flexible doit être monté de façon qu’il ne soit pas soumis à des tensions mécaniques telles que torsion, compression, traction. Il doit présenter un rayon de courbure égal à au moins dix fois son diamètre extérieur. Il ne peut pas être en contact avec des parois chaudes. Il doit être à l’abri du soleil et des rayonnements ultraviolets et ne peut être placé dans une ambiance surchauffée. e) Contrôle périodique et remplacement. Une vérification de l’absence de toute détérioration visible du flexible est réalisée au moins une fois l’an. Celui-ci est renouvelé au plus tard à la date de remplacement indiquée.