1967. Il institue une Commission et un Conseil uniques pour les Communautés
européennes, alors au nombre de trois.
L’Acte unique européen (1987) :
Est constitué d’une série d’amendements apportés au traité de Rome (adoptés en
une seule fois d’où le terme "unique") en 1986 par les douze membres (à l’époque)
de la Communauté européenne.
!- L’orientation commune de ces amendementscontenus dans l’acte unique
européen est de parvenir à supprimer les obstacles non tarifaires (réglementations
différentes, par exemple) qui freinent la libre circulation des hommes, des
marchandises et des capitaux prévue par le traité de Rome, afin d’instaurer un
véritable "marché unique" entre les pays de l’Union, c’est-à-dire une concurrence
basée sur la réalité des coûts de production, et non faussée par les différentes
protections de fait dont bénéficient certains producteurs via des obstacles non
douaniers qui subsistent. [2]
!Une conséquence importante de l’Acte unique a été de supprimer totalement le
contrôle des changes ou ce qu’il en restait, entre les pays membres.
Les capitaux peuvent donc se déplacer sans obstacle au sein de l’Union
européenne (nouvelle appellation de la Communauté européenne, liée à l’adoption
du traité de Maastricht). [3]
Le Traité de Maastricht :
ouvre de nouveaux domaines de compétence à l’Union européenne notamment en
matière monétaire.
!- Le Traité de Maastricht, ratifié en 1992 ou 1993 selon les pays, complète le traité
de Rome qui fondait la Communauté européenne. Le traité de Maastricht ouvre de
nouveaux champs à l’Union européenne : monnaie unique, environnement, politique
sociale, politique étrangère, instauration d’une citoyenneté européenne. En outre,
les mécanismes de décision s’appuient désormais sur un vote à la majorité qualifiée,
et non plus à l’unanimité, qui était requise sur certains points. !
- Le Traité ne rend pas obligatoire la participation des pays signataires à la monnaie
unique, et le Royaume-Uni a obtenu que les décisions éventuelles en matière de
politique sociale ne lui soient pas applicables. Ce Traité, d’essence fédéraliste
puisqu’il prévoit d’assez nombreux transferts de souveraineté des nations vers les
institutions communautaires, ne va donc pas jusqu’au bout de cette logique,
puisqu’il prévoit la possibilité, pour certains pays qui le décideraient ainsi, de rester