Virus du Nil occidental

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Faits sur le
Virus
du Nil
occidental

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Le virus du Nil occidental (VNO) est une maladie
infectieuse nouvelle au Manitoba. Le virus est transmis
par les moustiques. La plupart des personnes qui se font
piquer par un moustique porteur du virus ne tombent
pas malades ou ont des symptômes plutôt légers. Dans
de rares cas, certaines personnes peuvent tomber
gravement malades ou même en mourir.
Les premiers cas d’infection chez les humains ont été
détectés au Manitoba (sud) pendant l’été 2003, avec
143 cas signalés. De ces 143 cas, 35 ont été gravement
malades et il y a eu deux décès. En 2004, on a signalé
3 cas mais aucun décès. Toutefois, en 2005 on a signalé
58 cas et un décès.
La plupart des moustiques ne sont pas porteurs du VNO.
Au Manitoba, le virus est transmis par les moustiques
Culex. Cette espèce de moustique est habituellement
moins commune que les autres espèces.
Le risque de contracter le virus varie d’année en année.
Le risque est influencé par la précipitation, la température,
la population de moustiques et plusieurs autres facteurs.
La majorité des Manitobains et Manitobaines courent le
plus grand risque d’être piqués par un moustique porteur
du VNO en juillet, en août et au début septembre.
Les pièges à moustiques sont surveillés tout l’été pour
fournir des renseignements continus sur le risque
d’infection du VNO.
À quand remonte le VNO ?
Le VNO a fait son apparition en Afrique en 1937 et
ensuite en Europe. On a repéré le VNO à New York en
1999. Depuis, il s’étend à travers les États-Unis et plusieurs
régions au Canada. Au Manitoba, le VNO a été identifié
dans la famille des corneilles (corvidés), les chevaux et
les moustiques en juillet 2002.
Quels sont les symptômes ?
Le plus souvent, les gens infectés par le VNO ne
présentent pas de symptômes et ne tombent pas malades.
Cependant, ceux qui tombent malades vont souffrir de
la fièvre du Nil occidental, une indisposition se
manifestant par de la fièvre, des maux de tête, de la
fatigue et des courbatures.

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Dans des cas exceptionnels, le virus peut provoquer
une condition plus sérieuse (syndrome neurologique
du Nil occidental) se manifestant par une encéphalite,
une affection cérébrale inflammatoire. Cette maladie
menace surtout les personnes qui présentent un état
pathologique préexistant et les personnes âgées. Par
contre, on a signalé des cas de maladie dans tous les
groupes d’âges. L’encéphalite peut causer de sérieuses
complications qui comprennent : faiblesse, paralysie,
confusion, coma et mort.
Il n’existe aucun vaccin ou traitement spécifique pour
le virus du Nil occidental. Les symptômes bénins d’une
infection virale, tel que la fièvre du Nil occidental
s’améliorent sans intervention médicale. Quiconque
souffre de symptômes plus sérieux (p. ex. mal de tête
grave, fièvre haute persistante, confusion, faiblesse
musculaire), devrait consulter un fournisseur de soins
aussi rapidement que possible pour un diagnostic et
recevoir les soins appropriés.
Veuillez communiquer avec votre fournisseur de soins
si vous avez des questions spécifiques sur les soins
médicaux. Vous pouvez aussi communiquer avec
Health Links-Info Santé au 788-8200 (à Winnipeg) ou,
à l’extérieur de Winnipeg, vous pouvez téléphoner
sans frais au 1 888 315–9257.
Comment le virus se transmet-il ?
Le virus est transmis par des moustiques qui ont piqué
des oiseaux infectés. Toutefois, dans les zones où la
présence du virus est attestée, le nombre de moustiques
porteurs est en réalité très réduit.
D’autres formes de transmission existent mais elles
sont rares. Le virus peut se transmettre par la transfusion
sanguine et la greffe d’organes ou de tissus, mais le
risque est plutôt faible. Les dons de sang sont testés
pour la présence du VNO.
Des recherches suggèrent que la mère peut transmettre
le virus à son enfant à naître ou par le lait maternel.
Certains éléments de preuve semblent aussi exister
que les ouvriers à la volaille exposés à une épidémie
de VNO parmi les dindes peuvent aussi être infectés
par le VNO.

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Que puis-je faire au sujet du virus du
Nil occidental ?
•Vous pouvez vous protéger en minimisant votre
exposition aux piqûres de moustiques;
•Vous pouvez contribuer à réduire le nombre de
moustiques en réduisant, sur votre propriété, les
habitats propices aux moustiques;
•Vous pouvez contribuer à la détection du virus
du Nil occidental en participant aux activités de
surveillance des oiseaux.
Comment vous protéger des piqûres
de moustiques !
•Réduisez le temps que vous passez à l’extérieur
entre la tombée de la nuit et le lever du jour. Les
moustiques sont le plus actifs au crépuscule et à
l’aube mais le moustique Culex pique aussi pendant
la nuit.
•Portez des vêtements amples de couleur pâle,
préférablement une chemise à manches longues
et un pantalon, lorsque vous sortez entre le
crépuscule et l’aube.
•Enduisez-vous de chasse-moustiques contenant du
DEET. Veuillez suivre les conseils de Santé Canada
en la matière. (Le DEET est à éviter pour les enfants
de moins de six mois.) Pour de plus amples
renseignements, accéder à la fiche d’information,
intitulée Conseils sur l’utilisation d’insectifuges
personnels qui se trouve sur la site Web du
gouvernement du Manitoba au www.gov.mb.ca .
•Assurez-vous que les
moustiquaires des portes et
des fenêtres ne laissent
aucune ouverture et ne sont
pas trouées.
Comment réduire les
habitats propices aux
moustiques ?
Moins il y a de moustiques Culex
qui éclosent, moins grand est le
risque de voir se propager le VNO. Le moustique Culex
pond ses œufs dans de l’eau stagnante. Même une
toute petite quantité d’eau qu’on laisse croupir une
semaine ou plus suffit pour produire des moustiques
adultes.

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Pour réduire le nombre de sites de reproduction des
moustiques Culex autour de la maison, vous devez
éliminer les nappes d’eau stagnante :
•en nettoyant et vidant régulièrement les gouttières,
les bâches de piscine et tout autre objet susceptible
de recueillir l’eau de pluie;
•en nettoyant les bains d’oiseaux et en changeant
l’eau toutes les semaines;
•en vous assurant que les ouvertures des citernes
pluviales sont couvertes de moustiquaires ou qu’elles
sont hermétiquement scellées autour du tuyau de
descente;
•en vous assurant que rien ne traîne dans la cour,
comme de vieux pneus ou toute autre chose
susceptible de recueillir l’eau de pluie.
Les moustiques adultes aiment se reposer dans de l’herbe
haute et dans des endroits ombragés et calmes. Vous
pouvez réduire le risque de vous faire piquer en
entretenant ces endroits autour de votre maison. Vous
pouvez prendre les mesures suivantes :
•couper l’herbe autour de votre maison;
•tailler les haies et les arbres autour de vos entrées et
des endroits à l’extérieur où vous vous assoyiez
(p. ex. terrasses, patios, etc.).
Pour de plus amples renseignements, consultez la fiche
d’information intitulée Réduire le nombre des moustiques
autour de la maison qui se trouve au site Web
www.gov.mb.ca.
Surveillance des oiseaux
Les oiseaux de la famille des corvidés ne sont pas la
seule source de VNO au Manitoba. Par contre, ils sont
très vulnérables au virus du Nil occidental, et de nombreux
sujets meurent rapidement après avoir été infectés. L’étude
d’oiseaux morts appartenant à la famille des corneilles
(corvidés) est l’un des premiers indices indiquant la
présence de moustiques infectés dans une région.
L’étude d’oiseaux morts appartenant à la famille des
corneilles (corvidés) n’est plus nécessaire pour détecter
la présence du VNO au Manitoba puisque les données
recueillies depuis quatre ans au Manitoba confirment
où et quand le VNO apparaitra dans la province. Santé
Manitoba va continuer à utiliser d’autres indicateurs
comme le programme de surveillance des moustiques
pour déterminer le niveau de risque que pose le VNO
à la santé humaine au Manitoba.