Pour une majorité de patients, une évaluation psychologique est nécessaire pour évaluer et
bien comprendre la personne et s’assurer de la mise en place des traitements
multidisciplinaires les plus efficaces. Suite à cette évaluation psychologique, il est déterminé
si un suivi psychologique est nécessaire et approprié. Si oui, le nombre de séances allouées
est variable, allant d’une seule séance à 15 rencontres, selon les besoins.
Le suivi psychologique peut porter sur l’adaptation à la douleur et/ou sur toute autre
problématique psychologique en lien avec la douleur, comme par exemple la dépression,
l’anxiété sous forme d’attaques de panique, un stress post-traumatique, la colère, la
réactivation et bien d’autres. Pour certains patients, les facteurs psychologiques précèdent
le début de la douleur alors que pour la majorité d’entre eux, ils sont une conséquence de la
douleur. Dans ces deux cas, le moral du patient influence d’une part l’intensité de la douleur
et d’autre part, peut être un obstacle ou un facilitateur à l’efficacité des traitements
pharmacologiques, médicaux, physiques ou psychologiques.
LA SUPERVISION
L’ÉQUIPE DE SUPERVISION
1. Marie-Josée Rivard, Ph. D. Psychologue, directrice des services psychologiques et de la
formation, coordonnatrice des stages en psychologie
2. Ann Gamsa Ph. D. Psychologue
3. Marie-Andrée Lahaie, Ph. D. Psychologue
4. Laurie Gelfand, Ph. D. Psychologue
SUPERVISION INDIVIDUELLE
Une superviseure principale et secondaire est attribuée à chaque stagiaire et la rotation se
fait à mi-chemin durant le stage. Cela permet de prendre connaissance de différentes façons
de travailler et offre au stagiaire la possibilité d’élargir ses horizons cliniques.
La supervision individuelle a lieu à chaque semaine, de différentes façons. D’une part, de
façon hebdomadaire, à un moment précis durant la semaine et qui se fait avec la
superviseure principale. D’autre part, il y a plusieurs moments de supervision au quotidien,
entre autres après chaque entrevue avec un nouveau patient ou de façon informelle, au
besoin, en fonction de chaque stagiaire. À tout moment, un stagiaire est invité à discuter
avec la superviseure principale ou secondaire concernant toute situation problématique ou
nécessitant une discussion clinique. Si les superviseures attitrées ne sont pas disponibles,
les autres superviseures prennent la relève.