Pharmacie 1ere année 2003-2004
Travaux pratiques de chimie analytique
5- Tableau périodique
Proposé en 1861 par Mendéléev pour classer les éléments selon la périodicité de leurs
propriétés. Il est construit en ligne de gauche à droite selon les valeurs croissantes de Z
(numéro atomique). Les éléments homologues forment des familles ordonnées en colonnes
(métaux alcalins, métaux alcalino-terreux, les non-métaux (familles du carbone, de l’azote et
de l’oxygène, les halogènes et les gaz rares), les métaux terreux (partie basse du bloc p), les
métaux de transition, les lanthanides (ou terres rares) et les actinides.
Le tableau périodique est organisé selon le remplissage de l’enveloppe électronique (blocs
s,p,d et f). Certaines propriétés sont étroitement liées au numéro atomique (densité, volume
atomique et potentiel d’ionisation).
6 - Configuration électronique
6a - notion de nombres quantiques
La physique quantique a montré qu’il est possible de représenter la structure électronique des
atomes par des fonctions d’ondes, les orbitales atomiques. Il existe une relation entre ces
orbitales atomiques et l’énergie électronique de l’atome qui correspond à la somme des
énergies associées aux orbitales atomiques occupées. Les orbitales atomiques sont
caractérisées par quatre nombres quantiques variant par valeurs entières: n le nombre
quantique principal compris entre 1 et 7, l le nombre quantique secondaire ou angulaire
compris entre 0 et n-1 (noté par une lettre s, p, d ou f), m le nombre quantique magnétique
compris entre -l et +l (noté x, y, et z pour l=1 et xy, yz, xz, z2et x2-y2 pour l=2) et s le nombre
quantique de spin qui peut prendre que deux valeurs +½ (spin parallèle ↑) ou -½ (spin anti-
parallèle ↓) pour l’électron.
Les orbitales atomiques sont décrites par les 4 nombres quantiques, il s’agit de spin-orbitales.
La nature respecte le principe énoncé par Pauli qui stipule qu’une orbitale atomique (spin-
orbitale) ne peut être occupée que par un seul électron, on utilise souvent la notion sous-
jacente d’orbitale spatiale, définie par les nombres quantiques n, l et m, pour désigner les
orbitales atomiques. Une orbitale spatiale comprend en fait deux spin-orbitales qui ne
diffèrent que par la valeur de leur nombre quantique de spin. Le principe de Pauli est le
suivant : Il est possible de placer deux électrons par orbitale atomique (orbitale spatiale) à
condition qu’ils soient de spin (s) opposés.
Par exemple pour n=3 on a l=0(s), 1(p) et 2(d), m=-3, -2, -1, 0, 1, 2 et 3 et s=-1/2 et +1/2. Les
orbitales possibles sont : 1s, 2s, 2px, 2py, 2pz, 3s, 3px, 3py, 3pz, 3dxy, 3dyz, 3dxz, 3dz2 et 3dx2-y2.
En dehors de toute perturbation de son environnement, les orbitales atomiques ayant les
mêmes valeurs de n et de l ont la même énergie associée. On dit qu’elles sont dégénérées.
6b - Structure électronique
La configuration électronique des atomes correspond à la liste des orbitales atomiques
occupées par ses Z électrons. Pour déterminer le configuration électronique de l’atome dans
son état fondamental, il faut remplir les orbitales en suivant les règles qui suivent :
1 - Le remplissage doit être effectué dans l’ordre croissant des énergies orbitalaires. L’ordre
énergétique des orbitales atomiques suit approximativement la progression qui peut être
retenue par la méthode de Klechkowski présentée à la figure ci-dessous. La plus basse
énergie correspond à l’orbitale 1s, puis 2s, 2p, 3s, 3p,4s, 3d,4p,...
2 - Il faut aussi respecter la règle de Hund : les électrons occupent un maximum d’orbitale
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