
et
Les étudiants seront invités à produire trois examens-maisons portant sur un thème
connexe aux exposés magistraux : linguistique, traditions orales (mythes, rituels) ou autres
phénomènes relatifs à l’usage moderne des langues (enseignement, littérature, chansons,
vidéos, etc.). La production de ces travaux est planifiée en fonction d’un degré de
complexification croissant :
1) Le premier travail (à remettre le 25 septembre) consistera à repérer les ressources
écrites ou électroniques pertinentes en choisissant une thématique liée à un vocabulaire de
langue algonquienne (traditionnel ou moderne). Ce travail ne devrait pas excéder 3 pages et
comptera pour 15% de la note.
2) Le deuxième travail (à remettre au plus tard le 16 octobre) ne devrait pas excéder 5
pages et comptera pour 35% de la note. En poursuivant sa recherche sur la première
thématique ou en en choisissant une nouvelle, l’étudiant devra traiter d’une question
anthropologique ou sociologique relative à l’usage d’une langue algonquienne : thèmes d’un
vidéo, d’un film, des chansons d’un auteur-compositeur, d’un ouvrage de poésie ou de
littérature, thème relatif à la santé, au corps, au paysage, à des activités de chasse, de
tourisme, de muséologie, etc.. Le choix des sujets est extrêmement vaste, mais l’important
sera de bien situer le contexte dans lequel se manifeste le phénomène étudié et de faire
ressortir des éléments qui permettraient de le problématiser en fonction de certains
aspects socio-linguistiques : transmission des langues maternelles à l’école, difficultés de
traduire des concepts dans les domaines de la santé, de la psychologie, du droit, etc, ou, plus
positivement, art de faire connaître sa culture dans le domaine du tourisme, des arts…
3) Le troisième travail (à remettre au plus tard une semaine après le dernier cours, soit le
18 décembre) ne devrait pas excéder 8 pages et comptera pour 50% de la note. Il s’agira de
poursuivre sur un thème étudié précédemment ou d’en choisir un nouveau, en procédant
comme pour le deuxième travail, mais en augmentant un peu plus la profondeur de
l’exposé.
Dans chacun des travaux, identifiez bien les points suivants :
1) la thématique que vous avez choisie (laquelle devrait ressortit dans le titre de votre
travail) ;
2) la (ou les) communautés(s) (ou noms de bande) autochtones qui sont liées à votre
recherche. Si elle ne porte pas sur une communauté spécifique, mais sur un phénomène
général comme, par exemple, les mots de la chasse ou de la pêche, indiquez bien de quelle
langue il s’agit (si possible de quel dialecte).
3) il sera très important de bien identifier les sources de votre documentation en indiquant
les adresses électroniques des sites consultés. Dans la mesure du possible, rapportez les
informations énoncées dans votre texte à la source d’où provient votre information. Pour