Dans l’hémicycle
>> FILIÈRE AGRICOLE
L’agriculture dans nos territoires
>> MOBILITÉ
expérimental dans un premier temps, pour
permettre une information des clients sur la
provenance des produits.
Ces mesures constituent l’axe central du soutien
à la filière française, sachant que les collectivi-
tés locales, telles que le département de l’Isère,
apportent également des aides financières
directes aux exploitants.
Dans la même démarche, le Sénat a adopté à
l’unanimité la proposition de résolution visant à
encourager le développement d’outils de ges-
tion de l’aléa économique en agriculture pré-
senté par les groupes socialiste et républicain.
Ce texte invite le gouvernement à agir au
niveau européen, pour construire un système
de mutualisation du risque économique en
agriculture, notamment dans le cadre des
réflexions sur la PAC post-2020.
Il revient désormais à l’Assemblée Nationale et
la majorité gouvernementale de permettre
l’adoption et la mise en œuvre de ces textes.
L’adoption définitive marquerait le franchisse-
ment d’une étape supplémentaire dans la
modernisation et la relance de la compétitivité
de la filière agricole française.
L’agriculture de plaine comme l’agri-
culture de montagne ont chacune des
spécificités propres mais les diffi cultés
financières touchent néanmoins tous
les acteurs de la filière agri cole iséroise,
comme c’est le cas sur l’ensem ble du
territoire national.
Le Sénat a adopté le mercredi 23 mars 2016 la
proposition de loi en faveur de la compétitivité
de l’agriculture et de la filière agroalimentaire.
Bien que cette proposition de loi n’ait pas la
prétention de régler l’ensemble des problèmes
touchant le monde agricole, les travaux, les
débats et le vote de ce texte traduisent une
réelle volonté d’améliorer la situation de la
filière agricole française, pan à défendre du
patrimoine français.
Répondant aux demandes soulevées par le
monde agricole, cette proposition de loi engage
entre autres :
> la mise en œuvre d’une répartition plus juste
de la marge entre les producteurs, les trans-
formateurs et les distributeurs ;
> l’obligation d’étiquetage de l’origine des
produits carnés et laitiers vendus, à titre
Proposition de loi
Le Sénat a adopté le mardi 8 mars 2016 la proposition de loi visant à aug-
menter de deux candidats remplaçants la liste des candidats au conseil municipal.
Cette proposition de loi vise à ce que les listes aux élections municipales comportent un nombre
de candidats égal au nombre de sièges à pourvoir, augmenté de deux candidats remplaçants,
afin que ces derniers puissent occuper des sièges laissés vacants et ainsi permettre l’élection
d’un nouveau maire en cas de vacance du poste.
Dans l’attente de l’application de cette mesure lors du prochain renouvellement municipal en
2020, le Sénat a complété le texte afin qu’il soit possible d’élire un nouveau maire dans la limite
inférieure à 10 % de sièges vacants lors du conseil municipal.
L’adoption de ce texte par le Sénat marque une étape importante dans la représentation locale
pour le respect de notre démocratie et du choix des citoyens lors des élections. Il faut désormais
attendre le vote de l’Assemblée Nationale afin de pouvoir mesurer la volonté de l’exécutif de
mettre en œuvre de cette réforme aujourd’hui nécessaire.
Rencontres
En tant que président du groupe
d’étude sur les pratiques sportives, Michel Savin
a et va rencontrer les acteurs des grands événements
sportifs internationaux qui vont se dérouler
en France : Jacques Lambert pour l’Euro 2016,
Tony Estanguet et Bernard Lapasset dans le cadre
de la candidature de la France aux JO 2024.
Ces événements sont primordiaux pour notre pays
et ne manqueront pas de dynamiser l’économie
sur l’ensemble de notre territoire.
Au Sénat
Dans le cadre de l’ouverture de contrats
d’apprentissage aux étudiants et aux lycéens
dans les différents services du Sénat, Michel Savin
souhaite encourager l’accès à de tels contrats
aux sportifs de haut niveau dans l’optique
de soutenir leur insertion professionnelle,
comme cela se fait déjà dans de nombreuses
collectivités locales.
Les manuels scolaires
à la charge des communes
Michel Savin avait alerté les élus locaux
sur une nouvelle dépense que ces derniers
allaient avoir à prendre en compte à l’approche
de la rentrée scolaire.
La dernière réforme des programmes du CP
à la troisième, qui entrera en vigueur en septembre
2016, nécessite le renouvellement des manuels
scolaires dans les classes de primaire. Si le coût
des renouvellements, estimé à 240 millions d’euros,
n’est pas une charge obligatoire pour les communes,
ce sont cependant ces dernières qui dans les faits
devront l’assurer.
Jean-Claude Carle avait déposé un amendement
lors de l’examen du projet de loi de finance
pour 2016 visant à faire peser sur l’État une partie
de la charge résultant du renouvellement
des manuels scolaires, à hauteur de 50 millions
d’euros. Cet amendement n’a toutefois pas été repris
à l’Assemblée Nationale. La charge financière
va donc peser exclusivement sur les communes
à la rentrée 2016.
Michel Savin, soucieux du bon déroulement
des enseignements à la rentrée prochaine, a sollicité
l’inspection académique de l’Isère, qui l’a informé
que le renouvellement des manuels pourrait
s’effectuer sur plusieurs années sans remettre
en cause la continuité et l’excellence pédagogique
des enseignements.
EXPRESS
La mobilité : une condition
du développement des territoires
La question de la mobilité, qu’il s’agisse
de la mobilité interne ou de l’accessibi-
lité, est l’un des tout premiers facteurs
conditionnant l’attractivité et la compé-
titivité des territoires.
La connectivité est une condition au dévelop-
pement économique des territoires. Dans une
économie largement mondialisée, le rayonne-
ment de la métropole dépend de sa capacité à
capter des ressources multi-localisées et à s’ins-
crire dans des réseaux d’échanges de longue
portée à l’échelle européenne voire mondiale.
Les métropoles qui, de part le monde,
connaissent un développement accéléré ont
toutes comme point commun de partager une
grande qualité de leurs dessertes aéroportuaires,
ferroviaires, routières et numériques.
Or, on ne peut que constater que Grenoble ne
bénéficie toujours pas de la grande vitesse ferro-
viaire ni même de dessertes aéroportuaires de
qualité. Aucun investissement significatif per-
mettant d’améliorer la connectivité de la capitale
des Alpes n’a été réalisé au cours du quart de
siècle dernier et, en matière d’accessibilité, Gre-
noble a vu son rapport concurrentiel se dégrader
par rapport aux principales métropoles françai ses
et européennes.
La mobilité conditionne très fortement le bon
fonctionnement entre la métropole et ses
terri toires environnants : la concentration de
l’emploi productif dans les grands centres urbains
se traduit par une indépendance accrue entre les
territoires et une influence de plus en plus grande
de la métropole sur des territoires de plus en plus
éloignés de son épicentre. À titre d’exemple, 42 %
des actifs résidant dans le Grésivaudan travaillent
désormais dans la métropole grenobloise ainsi que
31 % des actifs résidant dans le Pays Voironnais.
Si la métropole grenobloise est réputée pour la
qualité de ses infrastructures de transports en
commun au sein de l’agglomération centrale et un
bon usage de la marche à pied et du vélo, la qua-
lité de ses relations avec les territoires périurbains
est en revanche beaucoup plus problématique.
L’amélioration de l’offre TER et le développement
par le Département de lignes express n’ont pas
été suffisants pour empêcher une dégradation
des conditions de déplacement entre les terri-
toires périurbains et la métropole.
Alors que des villes comme Toulouse, Bordeaux,
Nantes, Lyon, Montpellier voient leur emploi
fortement progresser, Grenoble malgré ses
atouts, subit une perte d’emploi salarié privé. On
peut légitimement se poser la question de savoir
si la métropole grenobloise peut prospérer sans
améliorer de manière significative son accessibi-
lité et sa connectivité.
interventions
Michel Savin est aussi intervenu lors de l’examen
de la proposition de loi renforçant le dialogue
avec les supporters et la lutte contre le hooliga-
nisme. L’enjeu était ici d’encourager l’engage-
ment des collectivités territoriales sur les questions
sportives et notamment sur le supportérisme. Il
est important que les collectivités locales puissent
prendre part à la mise en œuvre des politiques
sportives nationales, sachant qu’elles sont l’éche-
lon principal pour le maillage territorial en infra-
structures sportives.
QUESTIONS ÉCRITES
Alerté par les élus locaux, mais aussi par les
membres de la société civile et du milieu écono-
mique isérois, Michel Savin a interpellé à plusieurs
reprises le gouvernement au travers de questions
écrites.
Ainsi, Michel Savin a attiré l’attention de la
ministre du logement et du développement
durable sur le manque de concertation avec les
stations de montagne dont a fait preuve le gou-
vernement lors de la réforme des unités touris-
tiques nouvelles.
En s@voir +
Retrouvez l’intégralité des questions écrites
et les réponses du Gouvernement sur www.michelsavin.fr
Questions écrites et orales
EN SÉANCE
Michel Savin est intervenu au début du mois
d’avril lors du débat sur l’offre de soins dans les
territoires ruraux. À cette occasion, il a souligné la
nécessité de préserver une offre de soins de
proximité, et ce notamment dans les milieux
ruraux et montagneux. En effet, les récentes déci-
sions des CPAM, et notamment celle de l’Isère,
remettent en question la continuité de l’offre de
soins particulièrement en zone de montagne du
fait de la dévalorisation des indemnités kilomé-
triques des soignants à domicile.
Alors que les déserts médicaux représentent un
fléau à combattre, il a ainsi souhaité rappeler à la
secrétaire d’État chargée de la lutte contre l’exclu-
sion cette problématique récurrente dans le
département de l’Isère et sur une partie impor-
tante du territoire français.
focus