En revanche, l'absence totale d'appui est déconseillée, car le sang pourrait stagner et
entraîner :
•
des adhérences musculaires et donc :
o
des raideurs,
o
des douleurs qui favoriseraient les récidives ;
•
la formation d'un caillot (phlébite).
Traitement du claquage de la cuisse
En cas de claquage à la cuisse, on pourra procéder à un repos modéré avec, dès que la
douleur n'est plus présente :
•
un travail de contractions musculaires légères destiné à :
o
favoriser la cicatrisation ;
o
évacuer l'hématome intramusculaire ;
•
des étirements musculaires destinés à constituer une cicatrice conservant une
certaine souplesse.
Important : Le kinésithérapeute veillera à accompagner ses patients au cours d'une
rééducation progressive : les contraintes musculaires seront ainsi peu à peu augmentées
pour que les muscles puissent retrouver leur souplesse et leur force initiales.
Élévation mollet ou cuisse : traitement claquage
La surélévation du membre qui a subi un claquage est nécessaire pour :
•
favoriser la circulation sanguine (le retour veineux) ;
•
et ainsi éliminer l'hématome.
L'idéal, pour ne pas comprimer les vaisseaux au niveau de la hanche au cours de la nuit,
est de surélever l'ensemble de son lit dans sa partie inférieure (en plaçant des cales
dessous).
Un traitement du claquage par compression
La compression vise à limiter l'expansion de l'hématome.
Elle permet en partie de poursuivre le processus mis en place avec l'élévation lorsqu'on
n'est pas en position allongée.
Il s'agit de comprimer avec une bande la zone où se trouve l'œdème : cela doit être
réalisé et surveillé par une équipe médicale pour rester sans risque.
Si cela n'est pas possible, il est préférable de se contenter de bas de contention qui vont :
•
libérer le mollet de la pression sanguine ;
•
tout en favorisant le drainage.