Les infections associées aux soins
Les infections associées aux soins sont reconnues comme un problème crucial de santé publique. Chaque année en
France, les infections nosocomiales causent le décès de plus de 3500 personnes. Plusieurs rapports pointent également
le surcoût financier de 2,4 à 6 milliards d‘euros par an qu’elles font supporter aux établissements de santé et à la
collectivité.
80% des infections associées aux soins ont lieu par contact. L’hygiène des mains est donc primordiale.
Si l’hygiène des mains des soignants est aujourd’hui sous contrôle, les patients et les visiteurs restent des foyers de
contamination difficilement maîtrisables.
Le cuivre apporte alors une solution à la protection du personnel, des patients comme des visiteurs.
Les propriétés antimicrobiennes du cuivre
Le cuivre présente une propriété majeure: c’est une surface au
pouvoir antimicrobien inégalé.
L’efficacité antimicrobienne du cuivre est supérieure à celle de
toutes les autres surfaces (plastiques, inox, aluminium et surfaces
dopées aux ions argent) existantes sur le marché. Le cuivre est la
seule surface de contact antimicrobienne sur la liste de l’Agence de
Protection Environnementale Américaine.
Selon une étude américaine(1), l’utilisation d’équipements en cuivre
dans une unité de soins intensifs a permis de réduire les risques de
contraction d’infections de 40%.
Le Label CU+ délivré par le Centre du Cuivre atteste de la capacité des produits à limiter
les risques d’infection en éradiquant en permanence les bactéries.
Le mécanisme de destruction des virus et bactéries par le cuivre
Les ions cuivre peuvent, à haute dose causer une série de dommages au niveau des cellules des bactéries.
Plusieurs théories sont étudiées et développées pour expliquer le mécanisme par lequel le cuivre tue les bactéries(2) :
la fuite du potassium ou glutamate à travers la membrane cellulaire
la perturbation de la balance osmotique
la chélation à des protéines qui n’ont pas besoin du cuivre
le stress oxydant par génération de peroxyde d’hydrogène
(1) M.G. Schmidt, Abstract No. 053, Copper Touch Surface. Initiative Microbiology and Immunology, Medical University of South Carolina, Charleston USA
(2) Informations émises par l’Association Internationale du Cuivre