Emmanuel Macron
Prévention
Créer un service sanitaire de trois mois pour les étudiants en santé.
• Fixer comme objectif que la génération française qui naît aujourd'hui sera la première
génération sans tabac grâce à des politiques d’incitation en valorisant les bons comportements
• Non pas en stigmatisant ou en pénalisant, mais en valorisant les bons comportements,
Rémunérer la prévention à sa juste valeur.
Accès aux soins
Diminuer le reste à charge :
• S’agissant des lunettes, des prothèses dentaires et de l’audition, je fixe l’objectif de
100% de prise en charge d’ici 2022.
• Remettre de la juste concurrence, en mettant une pression sur certains producteurs de
prothèses, dentaires ou auditives, faire baisser les prix, retrouver un prix plus juste en protégeant mieux.
• Assurer une meilleure transparence des prix.
• Il faut augmenter le numerus clausus.
• Accélérer l’ouverture de maisons pluridisciplinaires de santé : doubler leur nombre d’ici
2022 pour éviter le recours aux urgences.
• Développer la télé- médecine.
• Enfin, mise en place sur internet d’un « Doctissimo » public. Ce portail permettra de
disposer d’informations actualisées et fiables sur les maladies, les médicaments, les services publics à
proximité, les modalités de prise de rendez-vous et les délais.
Système de santé
• Déconcentrer le pouvoir au niveau des agences régionales de santé et des acteurs
locaux, c’est-à-dire justement de l’hôpital, des élus, pour qu’en fonction des réalités et des besoins, sur
le terrain, les acteurs puissent davantage innover, s’organiser, adapter l’offre.
• décloisonner entre le médical et le médico-social, entre le public et le privé, pour faire
émerger de nouveaux partenariats
• Accélérer la dynamique des groupements hospitaliers de territoire. Il faut continuer à
regrouper les structures, les centres hospitaliers, l’ensemble des structures qui existent sur le territoire
• Elargir l’expérimentation des maisons de répit et les établissements de soins de suite
pour permettre ainsi d’accueillir plus de patients en dehors des hôpitaux. Les maisons de répit c’est ce
qui évitera que certaines personnes, qui sont dépendantes, aillent pour soulager leurs proches, à
l’hôpital pendant des semaines. On les mettra dans des maisons de répit, médicalisées mais adaptées,
qui coûtent beaucoup moins cher.
• réformer le mode de tarification qui a permis aux hôpitaux de gagner en efficacité. Mais
il faut aujourd’hui imaginer et mettre en œuvre des financements qui prennent en compte le parcours
de soins du patient et ses différents épisodes.
• valoriser la bonne prise en compte du parcours de soin, c’est-à-dire l’hôpital qui va
travailler avec ses partenaires de santé, avec de la médecine de ville, avec d’autres acteurs de terrain.
• Développer une politique industrielle et d'innovation en santé ambitieuse