Le ceinture de feu tremble : Chili 6.7, Japon 6.4 et Alaska 6.0
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avant que les secousses ne soient ressenties à la surface.
L’agence a ensuite confirmé l’épicentre et l’hypocentre, à 120 kilomètres de profondeur,
ainsi que le niveau de ressenti à la surface, via une échelle de mesure spécifique.Les plus
violentes trépidations ont été ressenties dans toute la partie est de Hokkaido et, avec une
force décroissante, dans la moitié nord et le centre de l’île principale de Honshu, jusqu’à
Tokyo.
L’agence de météo n’a pas déclenché d’alerte au tsunami.
Aucun dégât ni blessé n’ont été rapportés dans l’immédiat, selon la police de Hokkaido citée
par la chaîne publique de télévision NHK.
Peu avant les secousses, une alerte a retenti à la télévision et à la radio, prévenant de
l’imminence d’un séisme grâce aux capteurs de détection précoce de l’agence de météo.
Les programmes ont immédiatement été interrompus sur la NHK pour diffuser les
informations relatives à ce séisme.
Les compagnies régionales d’électricité ont immédiatement précisé n’avoir rien constaté
d’anormal dans la centrale atomique de Tomari, située à l’ouest de Hokkaido, ni dans les
nombreuses installations nucléaires de la préfecture d’Aomori.
Cette province du nord de l’île de Honshu héberge en effet la centrale de Higashidori ainsi
qu’une usine de retraitement nucléaire en cours de test, à Rokkasho, et des sites de stockage
de combustible.
Depuis la catastrophe de Fukushima, provoquée le 11 mars 2011 par un très violent séisme
de magnitude 9 au large du nord-est, suivi d’un gigantesque tsunami, la population nippone
redoute un nouveau drame.
Les 50 réacteurs de l’archipel (dont 48 sont stoppés sine die) sont en effet tous situés en
bord de mer et en zone sismique puisque le Japon, au confluent de quatre plaques
tectoniques, enregistre plus de 20% des tremblements de terre de magnitude supérieure à 6
recensés sur la planète.
Plusieurs réacteurs, dont celui de Higashidori, sont en outre construits près de failles
soupçonnées d’être actives. L’usine de retraitement de Rokkasho pourrait elle aussi être
construite sur une zone géologique vulnérable active, selon le professeur Yasutaka Ikeda de