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Fédération Française de Tennis de Table N°277 / Juin 2012
N°277 / Juin 2012N°277 / Juin 2012
N°277 / Juin 2012
3, rue Dieudonné Costes - BP 40348 - 75625 Paris Cedex 13
Tél. 01.53.94.50.00 - Fax 01.53.94.50.40 - Courriel fftt@wanadoo.fr
. le « Solde Show Ping-Pong » dans le forum des Halles à Paris pendant la période des
soldes durant le dernier week-end de juin dernier,
. les opérations découverte du ping, avec la participation de Cornilleau, dans les rues et
les lieux touristiques de Londres pendant l’été
Etc.
Force est de constater que le ping attire les foules et que les sociétés privées investissent
dans ce produit, mais que la FFTT n’arrive pas à capitaliser sur ces atouts et ces
opportunités pour faire venir ce public de pratiquants à elle.
Michel Lalet pense qu’il faudrait intégrer des partenaires privés et chefs d’entreprises dans
nos réflexions et lieux de décision. Le marketing demande de pousser la réflexion avec
une logique spécifique de marché.
Adrien Dodu estime que le marketing exige des compétences professionnelles spécifiques
et une certaine marge de manœuvre et d’autonomie de décision pour les acteurs qui s’en
occupent. C’était le sens du projet de création d’une SASU en lien avec la FFTT. La
cellule doit avoir une réactivité qui n’est pas forcément en adéquation avec le temps de
prise de décision d’un comité directeur fédéral (vote des cadres de consultation et des
contrats) et avec les liens d’amitié qui peuvent se tisser au gré du temps avec des
partenaires.
Christian Palierne pense qu’il faut s’ouvrir à d’autres pratiques et à d’autres publics pour
pouvoir espérer attirer de nouveaux partenaires.
Nicolas Barbeau précise que le marketing est souvent une affaire de réseau et de relation
intelligente avec les entreprises, où les objectifs visés et les offres de produits
correspondantes sont à déterminer ensemble (augmentation du CA, image,
communication interne, relations publiques, ventes). Pour atteindre cet objectif, il faut
pouvoir s’appuyer sur « de la visibilité médiatique » via des évènements et/ou des
champions. Le carnet d’adresses est souvent déterminant. Faute de visibilité, on peut
toujours mettre en avant le « potentiel licenciés » (force d’un fichier licenciés attractif à
vendre avec de futurs clients pour l’entreprise à terme).
Il y a aussi le mécénat d’entreprise qui est une opportunité pour des sports moins visibles
qui permet des déductions fiscales ou des mises à disposition de compétences (mais on
retombe encore sur la notion de réseau qu’il faut prospecter et faire prospérer).
L’option de passer par une agence de conseil en marketing et/ou sponsoring pourrait
paraître intéressante. Cela étant, il semble important de bien sélectionner celles (PME) qui
correspondent à la taille de la fédération en terme de marchés, et à celles qui sont
intéressées par les marchés porteurs du tennis de table (entreprises investissant en Asie
par exemple). Des expériences passées vécues par notre fédération ou d’autres de même
taille montrent que ces agences ont un portefeuille de clients et s’intéressent
principalement aux fédérations qui peuvent être de bonnes « apporteuses » de marchés. Il
faut une certaine exclusivité et un investissement humain et en compétences préalable
(interne et externe) pour avoir des résultats probants.
Michel Lalet pense qu’il faut inventer des évènements et des activités afin de surprendre
et créer de la notoriété. Il cite de multiples expérimentations en cours ou réalisés (le show
Secrétin-Purkart, la tournée des plages, les 100 tables au Stade de France…) qu’il
faudrait penser à une plus grand échelle comme ce qui est réalisé actuellement à Londres
et qui pourrait se concrétiser à Paris.
Il faut également penser à s’associer avec le monde de la culture, des affinitaires,… où le
tennis de table à sa place et se pratique et qu’il ne faut pas abandonner à d’autres.
S’enfermer dans l’unique produit de la compétition serait une erreur.
Nicolas Barbeau pense qu’il faut se faire connaître et reconnaître. Au-delà de
l’organisation de divers types d’évènementiels qui permettent de développer notoriété et
image, il faut chercher aussi à les capitaliser en nombre de licences (loi du chiffre pour les
entreprises ou les institutionnels). Si la fédération pèse 300.000 ou 400.000 licences, cela
n’a pas le même impact auprès des partenaires potentiels (comme c’est le cas par