Résumé
La portée polémique des questions se rattachant à la notion de peuple est ancrée dans
divers débats sur la nature de l'homme, de la société, et des rapports qu'ils
entretiennent. Le « peuple » est également un concept utilisé en sciences humaines,
qui lui associent différentes définitions (ensemble de citoyens, de prolétaires, de
croyants...). L'ambition première de cette étude est d'expliquer l'origine de cette
polysémie en retraçant sa généalogie. En ce sens, nous verrons si le champ
épistémologique du peuple se limite à la seule philosophie politique, ou s'il recouvre
également d'autres aspects (sociaux, juridiques, culturels ou encore langagiers).
Partant, il s'agit d'un travail de philosophie générale visant à rendre compte de la
structure conceptuelle qui sous-tend les définitions du peuple. L'enjeu philosophique
de ce mémoire est d'apporter des éléments de résolution au problème de
l'indépendance, de la (re)naissance d'un peuple.
Abstract
The polemical reach of the questions being connected with the notion of people is
anchored in diverse debates on the nature of the man, the society, and the
relationships which they maintain. The « people » is also a concept used in human
sciences, which associate him various definitions (group of citizens, proletarians,
believers). The first ambition of this study is to explain the origin of this polysemy by
redrawing its genealogy. This way, we shall see if the epistemological field of the
people limits itself to the only political philosophy, or if it also recovers other aspects
(social, legal, cultural or still linguistic). Therefore, it is about a work of general
philosophy to report the abstract structure which underlies the definitions of people.
The philosophic stake in this report is to bring elements of resolution to the problem
of the independence, the (re)birth of people.
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