Année 2005 - N° 19 - juillet à décembre Editorial Editorial Responsabilité, efficacité, discrétion DANS CE NUMERO NOUVEAU : Notre dernière Assemblée Générale du GDMA a montré combien les éleveurs vendéens sont attachés à la vie du groupement : 123 communes représentées, plus de 200 participants, des débats d’une qualité technique et humaine remarquables, autant de facteurs qui nous encouragent à poursuivre avec la même méthode. • un plan de contrôle/assai- Les éleveurs vendéens rencontrent des problèmes sanitaires sur leurs cheptels qui sont de tous ordres : techniques, économiques, financiers, stratégiques à moyen terme ; c’est de notre responsabilité que d’apporter l’information, le soutien matériel, humain et les méthodes d’action pour les résoudre durablement. Ce qui est sûr et, qui a été prouvé encore récemment, c’est qu’il faut que chaque éleveur vendéen sache, qu’il a dans sa commune, un relais à proximité avec son représentant délégué communal. C’est lui son premier interlocuteur en cas de problème. Ce qui est sûr aussi, c’est qu’il peut trouver au GDMA l’appui technique nécessaire toujours en liaison avec l’autorité de tutelle DDSV pour une action méthodique, efficace et complète. A l’épreuve du feu, cet encadrement départemental a démontré toute son efficacité encore tout récemment. • un bilan sanitaire volontaire Discrétion : parfois, on nous reproche de ne pas informer plus largement, lors d’apparition d’un nouveau foyer de tuberculose par exemple. Sachez que rien, ni personne n’est négligé et que l’information est systématiquement faite vers tous ceux qui sont concernés de près ou de loin par un nouveau foyer. De l’avis du Conseil d’Administration, il n’est souhaitable pour personne d’aller au-delà. Chaque fois que nécessaire, en premier lieu, nous rentrons en contact avec le délégué communal ; avec lui, nous bâtissons un plan d’action qui est propre à chaque cas en fonction des différents paramètres ; qu’ils soient humains, sociaux, techniques ou économiques. Soyez sûr que rien n’est négligé et que tout est analysé, discuté et décidé pour le meilleur de l’élevage concerné et de l’élevage vendéen en général. Le Président, Y. GUEDON nissement pour les élevages atteints de BVD ou de Paratuberculose SOMMAIRE - Infos DDSV p. 2 - Les actions développées par le GDMA p. 3 - Maladie des muqueuses et Paratuberculose p. 4 et 5 - Bilan sanitaire volontaire p. 6 - Prophylaxie de l’IBR p. 7 - Tarifs de prophylaxie p. 8 - Fiches maladie pages centrales Vie du groupement 2005 sera marquée par la découverte d’un cas de tuberculose qui aura entraîné l’abattage total de deux autres cheptels ayant reçu des animaux contaminés issus de ce premier cheptel. Nous demandons donc à chacun de renforcer la vigilance sur les contrôles à l’introduction ; Certes, le dispositif est allégé, mais rien n’empêche en cas de doute de demander la tuberculination ou la prise de sang pour le dépistage de la brucellose. INFOS DDSV ! PROPHYLAXIES ET CONTRÔLES À L’INTRODUCTION Sont indiquées en rouge les prophylaxies des maladies réglementées obligatoires Sont indiquées en vert les prophylaxies obligatoires pour les adhérents du GDMA C O N T R Ô L E S A L 'IN T R O D U C T IO N D é lai de trans it infé rie ur o u é g al à 6 jo urs T ube rc ulo s e N on obliga toire B ruc e llo s e N on obliga toire D E P IST A G E A N N U E L D é lai de trans it s upé rie ur à 6 jo urs O bliga toire pour tout a nim a l de + de 6 se m a ine s O bliga toire pour tout a nim a l de + de 12 m ois / C he pte ls a lla ita nts : dé pista ge pa r prise de sa ng obliga toire sur 20% de s a nim a ux de + de 24 m ois C he pte ls la itie rs : 1 c ontrôle a nnue l pa r ring te st B VD A ré a lise r systé m a tique m e nt que l que soit l’â ge du bovin D é c isio n d 'A s se mb lé e G é n é ra le N o v e mb re 1 9 9 4 R e c he rc he s c onse illé e s Gé né ra lisé D é c isio n d 'A sse mb lé e G é n é ra le N o v e mb re 1 9 9 4 / P aratube rc ulo s e (re mb o u rse me n t d e s a n a ly se s à 6 6 % p a r le G D M A ) / IB R Concernant la campagne de prophylaxie annuelle, pour les élevages réalisant une prophylaxie IBR : une prise de sang est réalisée pour tous les bovins allaitants et non dérogataires de plus de 24 mois. Au Laboratoire, l’analyse brucellose n’est réalisée que sur 20% des animaux. ! ATELIERS DÉROGATAIRES (ASDA JAUNES) Les ateliers dérogataires sont des ateliers d’engraissement de bovins en bâtiment (par exemple atelier de taurillons) ou à l’herbe. Les bovins introduits dans ces ateliers bénéficient d’une dérogation aux contrôles à l’introduction et au dépistage annuel en matière de brucellose, de tuberculose et d’IBR et ne peuvent être réintroduits dans des ateliers d’élevage (ASDA vertes). Pour maintenir cette dérogation les conditions suivantes doivent être respectées : - séparation stricte entre la structure d’engraissement et la structure d’élevage - réalisation d’une visite annuelle de suivi du cheptel d’engraissement par le vétérinaire sanitaire Cette visite était auparavant réalisée au cours de la visite annuelle existante depuis 10 ans qui n’est plus en vigueur aujourd’hui ; par conséquent, la mise en place d’une visite spécifique au suivi des ateliers d’engraissement est en cours dans le département. Au 28 novembre 2005, il y avait 864 ateliers de bovins dérogataires en Vendée. ! CHEPTELS A RISQUE SANITAIRE PARTICULIER Les mesures liées aux contrôles dans ces cheptels à risque ont été simultanées aux mesures générales d’allégement des contrôles à l’introduction et constituent un ciblage de la vigilance vis à vis de la tuberculose et la brucellose. Les cheptels appartenant à l’une des catégories ci dessous peuvent être déclarés « à risque sanitaire particulier » vis à vis de la brucellose et /ou la tuberculose par les services vétérinaires (6 cheptels). Risques sanitaires spécifiques Risques sanitaires généraux Risque de résurgence (cheptels ayant été infectés ) Lien épidémiologique avec un foyer (introductions ) Existence de foyers avérés dans la faune sauvage Anomalies administratives récurrentes Niveau de maîtrise sanitaire insuffisant (mis en évidence par la visite sanitaire annuelle vétérinaire ) Les mesures obligatoires à mettre en oeuvre dans les cheptels à risque sont : - tuberculination et/ou dépistage brucellose pour tout animal quittant une exploitation à risque à destination de l’élevage et ce dans les 15 jours précédant son départ. Les cheptels à taux de rotation supérieur à 40%, feront vraisemblablement l’objet de mesures de surveillance particulières vis à vis de la brucellose et de la tuberculose, dont les modalités sont encore en cours de discussion au niveau national. PAGE 2 LES ACTIONS DEVELOPPÉES PAR LE GDMA ! IBR - Dépistage par mélange systématique pour les adhérents, sur lait de tank pour les laitiers et sur sérums de prophylaxie pour les allaitants (prise en charge 100% des frais de Laboratoire par le GDMA) ; - Prise en charge à 66% des frais d’analyses individuelles pour la recherche des bovins positifs ; les dépistages individuels sont réalisés, sur les mélanges positifs, de manière systématique ; - Visite d’un technicien pour la mise en place de plan d’assainissement ; - Recherche IBR systématique sur les animaux introduits, chez tous les adhérents. Progression du nombre d’analyses demandées ! PROTOCOLE DE PROTECTION A L’ACHAT Analyses BVD et paratuberculose à l'introduction 4000 3517 BVD 3500 PARATUBERCULOSE 3007 Nb d'analyses 3000 2500 Objectif : Renforcer la protection sanitaire des cheptels lors d’achats d’animaux par la mise en œuvre d’analyses BVD et Paratuberculose sur les prises de sang d’introduction. Le GDMA rembourse à 66% les frais d’analyses ; 2562 2241 2360 2000 1688 2061 1500 1000 Remarque : Les recherches complémentaires doivent être demandées et précisées sur le «CRES achat (Compte Rendu d’Examen Sérologique)» document rempli par le vétérinaire , qui accompagne les prélèvements au laboratoire : 500 0 - Pour la BVD : demander une recherche de virus. - Pour la Paratuberculose : demander une recherche d’anticorps (ELISA). 0 2002 2003 Campagne 2004 2005 Quelques chiffres de la campagne 2004-2005 : ! PROTOCOLE AVORTEMENTS Remboursement de la totalité des frais d’analyses lors de la mise en oeuvre d’un protocole de recherches complémentaires dans le cas d’avortements répétés (au moins 2 avortements sur une période de 3 mois). 15 interventions réalisées lors de la dernière campagne pour des problèmes de paratuberculose et d’avortements en série. - 1.859 déclarations d’avortements : +15 % - 365 analyses réalisées dans 272 cheptels ; - Principaux agents infectieux retrouvés : la Chlamydiose, la Néosporose, la Leptospirose et la Fièvre Q. ! AUDITS SANITAIRES Réalisation d’expertises sanitaires en élevages confrontés à un problème sanitaire persistant. Les visites sont gratuites et conduites en partenariat avec un vétérinaire du GTV de Vendée (Groupement Technique Vétérinaire). Elles concernent tous types de pathologie. De plus en plus de sacs collectés ! COLLECTE DES DÉCHETS VÉTÉRINAIRES Dispositif de collecte couvrant l’ensemble du département mené en collaboration avec les cabinets vétérinaires, qui assurent l’élimination des déchets médicamenteux ramenés par l’éleveur dans des sacs prévus à cet effet. Le financement est facturé aux éleveurs depuis le 1er juillet 2005 (11 euros/sac). 1800 1600 1400 2500 Nbsacs 2000 Nbd'éleveurs 1200 1000 800 600 1500 1000 400 200 0 500 0 ! NOUVEAU 01/07au 01/01au 19/11/2004au 31/12/2003 18/11/2004 03/11/2005 : PLAN D’ASSAINISSEMENT BVD ET PARATUBERCULOSE Voir pages 4 et 5 PAGE 3 MALADIE DES MUQUEUSES PROTOCOLE D’ACTION La Maladie des Muqueuses et la Paratuberculose, sont des pathologies qui deviennent très préjudiciables sur le plan économique pour le cheptel bovin vendéen. Pour la BVD, d’après l’évaluation opérée par l’ACERSA (Association nationale pour la CERtification en élevage), l’incidence annuelle à l’échelle du département serait voisine de 2.710.000 euros !! Pour la paratuberculose les pertes occasionnées se traduisent par des mortalités d’animaux adultes, de la sous performance ou des non valeurs économiques. Le problème tient au fait que celles-ci se répètent parfois sur plusieurs années consécutives et que l’assainissement d’un cheptel très atteint est très difficile à obtenir. Au delà des pertes économiques subies par les élevages touchés, la vente de reproducteurs est là encore compromise, conduisant souvent à l’asphyxie pour ces élevages. ! UN PLAN DE CONTRÔLE /ASSAINISSEMENT POUR LES ÉLEVAGES CONFRONTÉS À LA MALADIE Le plan a pour objectif de faciliter le dépistage et l’élimination des bovins infectés permanents. Le protocole élaboré conjointement entre l’éleveur, le vétérinaire et le GDMA permet aux adhérents d’accéder aux aides sur la réalisation des analyses de laboratoire. Parallèlement au dépistage mis en œuvre, des mesures complémentaires sont définies. A qui s’adresse le plan : ! Aux éleveurs adhérents confrontés à l’une ou l’autre des 2 maladies : présence d’un animal malade avec analyse de laboratoire mettant en évidence l’implication du virus (BVD) ou de la bactérie (Paratuberculose). SCHÉMA DE MISE EN PLACE D’UN PLAN DE CONTRÔLE Animal malade LE PLAN D’ASSAINISSEMENT PROPOSÉ, C’EST : ! un appui technique en partenariat avec le vétérinaire ; un contrat de contrôle/assainissement tripartite (éleveur/vétérinaire/GDMA) ; ! un appui financier aux dépistages mis en œuvre (66 % des frais de laboratoire pris en charge par le GDMA) ; ! un suivi régulier de l’élevage (GDMA/ VETERINAIRE). ! / ASSAINISSEMENT + Examen Laboratoire confirmant le diagnostic clinique Elaboration du plan Rencontre Eleveur Vétérinaire GDMA • Analyses des conduites d’élevage avec définition de l’objectif et de la stratégie de contrôle ou d’assainissement • Protocole de dépistage et d’élimination/réforme • Mesures de prévention Signature d’un contrat d’action tripartite GDMA : prise en charge de 66% des frais de laboratoire PAGE 4 ET PARATUBERCULOSE EN VENDEE L’assainissement des élevages en matière de BVD et de Paratuberculose s’appuie sur 3 composantes : ! L’analyse de la conduite d’élevage visant à définir la stratégie accessible : assainissement ou contrôle de la diffusion ! ! de l’infection au sein du troupeau ; Un protocole adapté de dépistage des bovins porteurs permanents en vue de leur élimination ; Des mesures de prévention de sorte à ne pas ré-introduire l’infection dans son élevage. ANALYSE DES CONDUITES D’ÉLEVAGE DÉFINIR L’OBJECTIF PUIS LA STRATÉGIE DE CONTRÔLE OU D’ASSAINISSEMENT PARATUBERCULOSE BVD • Conduite en lot (même production et même catégorie d’âge) • Raisonnement de mise à la reproduction • Isolement des bovins suspects/malades • Vaccination éventuelle • Mesures d’hygiène (élevage des veaux, bâtiments) • Environnement (épandage, zones à risque…) • Alimentation (équilibre, conservation…) • Parasitisme (douves, strongles) • Isolement des bovins suspects/malades • Raisonnement de mise à la reproduction PROTOCOLE DE DÉPISTAGE OBJECTIF : ÉLIMINER LES BOVINS INFESTÉS PERMANENTS PARATUBERCULOSE BVD • Recherche des IPI sur : - Animaux sans descendance (cf prétroupeau) - Mères d’IPI • Prélèvements sanguins pour dépistage sérologie/virologie (technique ELISA, PCR) • Isolement et élimination • Recherche des bovins porteurs sur : - cheptel de plus de 18-24 mois d’âge • Prélèvements sanguins ou de matière fécale • (technique ELISA, coproculture/PCR) Isolement et élimination. MESURES DE PRÉVENTION OBJECTIF : NE PAS RÉ-INTRODUIRE LA MALADIE!!! BVD PARATUBERCULOSE • A l’achat : Recherche des bovins porteurs du virus (IPI • A l’achat : Recherche des bovins porteurs du germe et virémiques transitoires) • Mesures de protection vis à vis du voisinage • Vaccination éventuelle • Nettoyage/désinfection du matériel en commun • Isolement (15 jours) des animaux qui reviennent sur l’exploitation (rédhibition, retour concours ….) pour les bovins âgés de 18-24 mois. PAGE 5 BILAN SANITAIRE VOLONTAIRE GESTION SANITAIRE PRÉVENTIVE ET SÉCURISATION DU MÉDICAMENT VÉTÉRINAIRE Parallèlement à la nouvelle visite obligatoire (voir ci-contre), les organisations professionnelles agricoles, la FNGDS et les représentants des vétérinaires ont acté la mise en place d’une visite volontaire pour les éleveurs qui souhaitent faire réaliser un bilan sanitaire de leur élevage par leur vétérinaire. Ce bilan a pour objectif d’une part d’apporter un appui aux éleveurs sur la mise en œuvre et le suivi des obligations réglementaires en matière de traçabilité et de maîtrise de l’utilisation des médicaments vétérinaires (enjeux de santé publique), et d’autre part d’effectuer une analyse sanitaire approfondie de l’élevage permettant de définir les priorités et les stratégies de conduite sanitaire pour l’année à venir. Pratiquement, ce bilan peut être réalisé en même temps que la visite sanitaire obligatoire. Il fait l’objet d’une tarification définie au plan national à 36,42 euros facturé à l’éleveur. ! UN BILAN SANITAIRE QUI COMPORTE 2 VOLETS Appui à la gestion « technique et administrative » du médicament. Le vétérinaire fait le point sur les modalités : • d’enregistrement dans le carnet sanitaire (évènements, traitements…) • d’archivage des documents sanitaires (ordonnances…) • de stockage des médicaments et d’ entretien du matériel « Bilan sanitaire annuel volontaire » Ateliers bovins allaitants ELEVAGE Nom, Raison Sociale * : N° EDE du cheptel * : Nom(s) du ou des éleveurs ayant participé au bilan : VETERINAIRE Nom et adresse : Date du Bilan : 1.1. Amélioration(s) prioritaires(s) que se fixe l’éleveur au cours de la prochaine année en matière d’enregistrement sanitaire : 1.2. Amélioration(s) prioritaire(s) que se fixe le vétérinaire au cours de la prochaine année en matière d’enregistrement sanitaire : 1.3. Amélioration(s) prioritaire(s) que se fixe l’éleveur au cours de la prochaine année en matière d’archivage des documents sanitaires. 2 - Sécurisation du médicament vétérinaire 2.1. Mesures et suivi des mesures en ce qui concerne le vétérinaire : La rédaction des ordonnances : 2.2. Mesures et suivi des mesures en ce qui concerne l’éleveur : Les modalités de stockage et la gestion des périmés : L’entretien du matériel de tratement : Réalisation du bilan sanitaire. Le vétérinaire effectue : • la synthèse des traitements préventifs réalisés (tarissement, vaccination…) • la synthèse des troubles de la santé observés • le bilan des actions conduites 1. Validation des stratégies de prévention 2. Définition de la priorité sanitaire 3. Définition des stratégies de traitements curatifs et des critères d’alerte du vétérinaire ! UN PRÉBILAN ÉLABORÉ PAR LE GDMA ET LE GTV 85* Pour faciliter la réalisation du bilan et permettre une approche globale du cheptel, le support personnalisé d’épidémiosurveillance élaboré par le GDMA et le GTV sera mis à la disposition du vétérinaire et de l’éleveur. Il a fait l’objet cette année de profondes évolutions : - évolution annuelle des effectifs ; - pyramide des âges suivant le sexe ; - évolution du nombre de naissances ; - évolution des périodes de vêlage ; - indices de mortalité des veaux ; - comparaison avec élevages du département ; -….. *GTV85 : Groupement Technique Vétérinaire de Vendée PAGE 6 PROPHYLAXIE DE L’IBR ! PAS DE CHANGEMENT POUR LA CAMPAGNE 2005-2006 Les allègements de prophylaxie publiés dans l’arrêté du 3 novembre dernier concernent la Brucellose et en aucun cas l’IBR. Ainsi, rappelons que : 1) Le dépistage annuel de l’IBR concerne l’ensemble des adhérents du GDMA sur décision d’Assemblée Générale (novembre 1995), dans le cadre d’une volonté collective de qualification des élevages négatifs et d’assainissement des élevages positifs. Ce dépistage est pris en charge à 100% par le GDMA ; 2) Le dépistage pour la campagne en cours concerne toujours l’ensemble des bovins de plus de 24 mois ; 3) La recherche des bovins positifs à partir des sérums de mélange positif est systématique et prise en charge à hauteur de 66 % par le GDMA. A RETENIR POUR LA CAMPAGNE 2005-2006 : - dépistage IBR de mélange systématique chez tous les adhérents au GDMA ; - prélèvement de tous les bovins de plus de 24 mois ; - recherche systématique des bovins positifs. ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ A RETENIR LA PROPHYLAXIE IBR DEMAIN …. VERS UNE PROBABLE RÉGLEMENTATION Des discussions sont actuellement ouvertes au plan national pour que la prophylaxie IBR soit généralisée en France et devienne obligatoire dès le premier trimestre 2006. Cela se ferait en 2 étapes : - 1er trimestre 2006 : dépistage obligatoire à l’introduction ; - fin 2006 : dépistage obligatoire lors de la prophylaxie. Parallèlement à ces mesures de dépistage, l’obligation d’élimination et/ou de vaccination des bovins positifs sera mise en œuvre. ! OBJECTIF 2006 : POURSUIVRE LES EFFORTS D’ASSAINISSEMENT 70% des élevages positifs assainis en 10 ans En 10 ans plus de 1500 cheptels ont assaini leur troupeau, reste encore aujourd’hui un peu plus de 650 élevages qui détiennent des animaux infectés, d’ailleurs souvent en nombre limité. Aussi, plus que jamais un effort important doit être consenti en matière d’assainissement à la veille de la mise en place de la réglementation nationale. Un plan d’assainissement « construit sur mesure » pour les élevages concernés est proposé par le GDMA. QUELQUES CHIFFRES EN VENDÉE : - 71 % d’élevages certifiés ; - 14 % d’élevages négatifs (non certifiés) ; - 15 % d’élevages positifs ; - 5.804 bovins positifs dans 653 élevages ; - 351 cheptels avec moins de 5 bovins positifs. Contact GDMA : Karine SOMMIER au 02.51.36.81.03 ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ RAPPEL LES CONTROLES À L’INTRODUCTION Là encore la bonne situation de la brucellose et de la tuberculose en France permet depuis le 15 avril dernier de déroger aux tests habituels en cas de délai de transfert de moins de 6 jours entre l’exploitation de départ et d’arrivée : CE N’EST PAS LE CAS POUR L’IBR. Donc, quel que soit la situation de l’élevage, qualifié ou non, la recherche IBR doit demeurer systématique à l’introduction* (hors bovins dérogataires) *Décision collective de l’Assemblée Générale du GDMA de novembre 1994 PAGE 7 TARIFS DES OPÉRATIONS DE PROPHYLAXIE COLLECTIVE - Campagne 2005/2006 $ Les tarifs ci-après sont exprimés hors taxes et intègrent les frais d’acheminement des tubes et documents. Ils concernent les opérations assurées par le vétérinaire entre le 1/11/2005 et le 31/10/2006. S’agissant du passage annuel pour la prophylaxie, ils sont applicables dans les conditions suivantes : # rentrée à l’étable de tous les bovins le jour prévu du passage du vétérinaire ; # présence d’une personne au moins pour assurer une contention efficace des animaux et aider à une identification correcte des tubes. P R O PH Y L A X I E S - ES PE C E B O V I N E M o nta nt H .T . à r é g le r a u v é té r in a ir e Eu r o s M o n ta n t H .T . à r é g le r a u v é té r ina ir e Eu r o s O PE R A T I O N S R E A L I S EE S D A N S LE S E LE V A G ES SU SP EC T S O U I N F EC T E S P R O PH Y L A X I E # B r u ce l l o se / Le u co se (1) - V a ca ti o n … 1 6 ,0 0 € (Br u ce l l o se - L e u co se ) - P r i se de sa n g … 2 ,0 8 € - V a ca ti o n … - A ch e m i n e m e n t, p a r tu b e … 0 ,0 9 € - P r i se d e sa n g … 2 ,0 8 € - A ch e m i n e m e n t, p a r tu b e … 0 ,0 9 € - B r u ce l l i n a ti o n - A cte d e m a r q u a g e , p a r a n i m a l 2 ,5 6 € 1 ,9 0 € C O N T R Ô LE D 'I N T R O D U C T I O N Tu b e r cu l i n a ti o n e t p r i se d e sa n g - Po ur le 1 er P R O PH Y L A X I E D U V A R R O N b o v in… 3 0 ,0 0 € èm e b o v in - A p a r ti r du 2 - A ch e m i n e m e n t, p a r tu b e 4 ,0 0 € 0 ,0 9 € Tu b e r cu l i n a ti o n se u l e - Po ur le 1 er 1 6 ,0 0 € - V a ca ti o n … 1 0 ,2 1 € - P a r b o v i n tr a i té à l a m i cr o d o se (acte e t m é d icam e n t)… 1 ,1 5 € F R A I S D E D E PL A C EM E N T b o v in… 2 7 ,9 2 € - P o u r ch a cu n de s su i v a n ts… 1 ,9 2 € (Pr op h y lax ie e t C on tr ôle d 'In tr od u ction ) - P a r k m p a r co u r u (2) B I LA N SA N I T A I R E V O LO N T A I R E 1 ,0 9 € 3 6 ,4 2 € PR O P H Y LA X I ES - O V I N S - C A PR I N S B R U C E LL O S E O V I N E E T C A P R I N E C O N T R Ô L E D 'I N T R O D U C T I O N - P o u r 1 0 a n i m a u x o u m o i n s de 1 0 F o r fa i t (v ac ation , p r is e d e s an g ,… ) 2 6 ,6 2 € - P o u r 1 0 a n i m a u x o u m o i n s de 1 0 V a ca ti o n … P a r p r i se d e sa n g … - P o u r p l u s de 1 0 a n i m a u x F o r fa i t (v is ite d e l'e x p loitation ) P a r p r i se d e sa n g à p a r ti r du 1 1 A ch e m i n e m e n t, p a r tu b e 1 6 ,8 5 € 1 ,8 2 € 0 ,0 9 € 2 6 ,6 2 € èm e an im al A ch e m i n e m e n t, p a r tu b e à p a r ti r d u 1 1 èm e 0 ,7 4 € anim al 0 ,0 9 € - P o u r p l u s de 1 0 a n i m a u x V a ca ti o n … 1 6 ,8 5 € P a r p r i se d e sa n g … M a r q u a g e de s a n i m a u x i n fe cté s (b r u ce l l o se ) Par anim al… A ch e m i n e m e n t, p a r tu b e 1 ,8 6 € 0 ,0 9 € 0 ,7 3 € F R A I S D E D E PL A C EM EN T - P a r k m p a r co u r u PR O P H Y LA X I ES - P O R C I N S A U J E SZ K Y / S.D .R .P (3) P r é l è v e m e n t v e i n e ca v e V a ca ti o n … P a r p r i se de sa n g … A ch e m i n e m e n t, p a r tu b e 2 2 ,1 8 € 3 ,7 0 € 0 ,0 9 € P r é l è v e m e n t su r b u v a r d V a ca ti o n … P a r p r é l è v e m e n t… 2 2 ,1 8 € 1 ,7 9 € - P a r k m p a r co u r u PAGE 8 1 ,0 9 € (1) Le tarif correspondant à la vacation (forfait visite) s’applique lors des opérations de prophylaxie collective organisée, dans le cadre des tournées programmées par les vétérinaires sanitaires. Ces derniers avisent les éleveurs de la date prévue de leur passage. A réception de cet avis, l’éleveur dispose d’un délai de 48 heures pour signaler toute impossibilité au titre de la date prévue. En cas de défection non signalée ou signalée au-delà de ce délai de 48 heures, une majoration de 100% du montant de la vacation s’applique, sauf cas de force majeure. (2) Le nombre de km retenu tient compte de l’organisation en tournée, lorsque c’est le cas. (3) Le GDMA assure, pour ses adhérents, un remboursement complet des frais consécutifs à ces opérations. F R A I S D E D EP LA C E M E N T (2) ( 2) 1 ,0 9 € FICHE MALADIE BVD - MALADIE DES MUQUEUSES La BVD ou Diarrhée Virale Bovine est due à un virus du groupe des Pestivirus. Ce groupe renferme en fait une multitude de souches de virus BVD en constante évolution génétique. Certaines souches sont plus pathogènes que d’autres ce qui entraîne une variabilité des évènements associés. Virus de la famille des pestivirus (Border disease du mouton, Peste Porcine Classique du porc) Le réservoir principal de virus est représenté par les IPI, Infectés Permanents Immunotolérants. Ce sont des bovins infectés depuis qu’ils sont foetus par une souche de virus qu’ils tolèrent et excrètent toute leur vie. Dans les élevages durablement infestés, les IPI représentent quelques % des bovins. A contrario, un bovin infecté après la naissance par le virus de la BVD est durablement protégé contre toute nouvelle infection par des souches suffisamment proches. Toutefois, cette protection peut être inexistante vis à vis de souches éloignées et il devra l’acquérir pour être protégé. LES IPI (INFECTÉS PERMANENTS IMMUNOTOLÉRANTS) Les bovins IPI sont porteurs et excréteurs toute leur vie d’une souche de virus BVD. Ils sont viropositifs et excrètent du virus dans leur salive, leur urine, leurs excréments, les sécrétions... Leur sang est également contaminant. Cette souche les a infecté alors qu’ils étaient foetus de 40 à 120-150 jours. Cela a pu se produire : • Soit parce que leur mère était elle même IPI ; tous les produits d’une femelle IPI sont IPI (la mère est dans ce cas viropositive persistante aussi). Bovin IPI - Source : URGTV Bretagne • Soit parce qu’elle a rencontré pour la première fois ce virus en début de gestation. Elle n’était donc pas protégée par un contact antérieur avec le virus. Ce dernier a atteint le foetus (à cette occasion, la mère a présenté une séroconversion, elle est devenue séropositive et viro négative). LES SYMPTÔMES Les symptômes sont le plus souvent inapparents au niveau d’un animal. Dans l’Ouest, près de 50% des femelles de plus de 2 ans sont séropositives. Elles ont donc déjà rencontré le virus sans que l’éleveur s’en aperçoive. Tout au plus peut-on remarquer une diarrhée transitoire, une chute de lait. Une immunodépression de quelques jours peut être observée avec certaines souches, favorisant une autre infection. Ceci vaut surtout pour des problèmes de diarrhée ou respiratoires sur des veaux. ⇒ TROUBLES DE LA REPRODUCTION Les symptômes de BVD sont avant tout des troubles de la reproduction : retours anormaux, avortements. Ils ne se remarquent que quand ils concernent plusieurs femelles. C’est souvent le cas quand le virus vient de pénétrer dans un troupeau jusque là indemne et donc non protégé. Conséquences de l’infection suivant le stade de gestation Sur une femelle pleine : la première rencontre avec le virus peut provoquer une interruption de la gestation : retour de chaleur ou avortement. Suite à une infection entre 40 et 150 jours, si la gestation n’est pas interrompue, il y aura naissance d’un IPI. Les infections entre 125 et 150 jours donnent lieu à des malformations du veau à la naissance, impossibilité de relever, anomalies au niveau des yeux... (la non perforation du rectum n’est pas à relier à une infection BVD). Attention, la plupart des troubles de la reproduction ne sont pas dus à la BVD. Seule l’association de retours anormaux, décalés, et d’avortements doit la faire suspecter. ⇒ LA MALADIE DES MUQUEUSES Cette forme ne concerne que les IPI. L’animal, le plus souvent âgé de 4 à 30 mois, présente une diarrhée chronique, un amaigrissement spectaculaire le menant à la mort en quelques jours. On observe parfois des ulcères au niveau de la bouche ou du nez. L’apparition de la Maladie des muqueuses est due à une mutation du virus qui devient pathogène. Un IPI, tolérant le virus en cause, ne peut se défendre contre cette nouvelle forme et y succombe. Les animaux sains, immunocompétents, ne présentent aucun symptôme. Dans un lot de même âge ils sont généralement déjà séropositifs car contaminés régulièrement par le IPI. Ulcères de la langue - Source :URGTV Bretagne Dans ce même lot, d’autres IPI éventuels vont être contaminés par cette nouvelle forme du virus. Etant eux aussi immunotolérants ils vont présenter les mêmes symptômes mortels. En résumé, l’infection est susceptible de provoquer : ⇒ DES RETARDS DE CROISSANCE si elle se produit pendant la gestation, et suivant le stade : Une certaine proportion de IPI présente des retards de croissance qui les font remarquer dans leur classe d’âge. Une fois écartées les autres causes de manque de développement, parasitisme etc... une virologie peut permettre de confirmer la présence du virus BVD. Attention, beaucoup d’IPI ont une croissance tout à fait normale. Un animal en bonne santé ne peut donc être considéré d’emblée comme sain. a. des retours de chaleur chez la femelle en début de gestation ; b. des avortements ; c. des veaux anormaux (malformations) ; d. des retards de croissance (pour les IPI) ; si elle se produit après la naissance : a. de la diarrhée chez les jeunes veaux ; b. la mort des animaux IPI (Infectés Permanents Immunotolérants) par l’apparition de la forme « maladie des muqueuses » proprement dite. LES SOURCES D’INFECTION La source principale d’infection est représentée par un contact avec un IPI. La principale cause de persistance dans le troupeau est la présence d’IPI. Ce contact peut se faire : • A l’occasion de l’achat d’un animal IPI. • Par un contact mufle à mufle avec un IPI d’un troupeau voisin, « par dessus la clôture ». • A l’occasion de la mise bas d’un IPI par une femelle achetée pleine et infectée en début de gestation.. • Par l’introduction d’un bovin qui vient de rencontrer un IPI, et qui, suite à cette infection, ré-excrétera du virus pendant quelques jours (avant de séro-positiver). • Par l’utilisation de mouchettes ou d’aiguilles qui ont été infectées par un IPI dans les heures précédentes. • Par l’utilisation d’une bétaillère souillée par un IPI dans les jours précédents et non nettoyée. CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR L’INTERPRÉTATION DES RÉSULTATS DE LABORATOIRE Tableau synthétique Infecté transitoire Bovin… Indemne Pendant Après l'infection l'infection Virologie Viro négatif Viro positif Viro négatif Sérologie (acP80) séro négatif séro négatif Séro positif IPI IPI sous colostrum 2 fois Viro positif Viro positif ou viro négatif Séro négatif Virologie : recherche de la présence du virus Sérologie : recherche des anticorps produits par l’animal suite à une infection par le virus Séro positif FICHE MALADIE LA PARATUBERCULOSE La paratuberculose ou « entérite paratuberculeuse » est une maladie chronique infectieuse et contagieuse, propre aux ruminants. L’agent responsable est une mycobactérie à croissance lente du nom de Mycobactérium paratuberculosis, ou bacille de Johne. Ce bacille résiste jusqu’à un an dans le milieu extérieur notamment sur les sols acides et humides. L’AGENT PATHOGÈNE ! C’est une bactérie appelée Mycobacterium paratuberculosis ou Bacille de Johne de la même famille que celle responsable de la tuberculose. Chez le bovin, elle s’attaque aux cellules de la muqueuse intestinale en début d’infection puis finit par coloniser de nombreux organes. ! Son pouvoir pathogène est faible et nécessite des facteurs d’expression de la maladie (forte concentration d’animaux, hygiène insuffisante, vêlage...). ! La bactérie résiste très bien dans le milieu extérieur : de 6 à 12 mois, voir plus, dans la litière, le fumier, l’eau, les pâtures… ; elle est toutefois détruite par les désinfectants usuels sous réserve d’un bon décapage et d’un bon nettoyage. Par ailleurs, elle résiste jusqu’à la température limite de pasteurisation (65°C) pendant 5 mn. LES SYMPTÔMES Chez les bovins, la maladie se caractérise par un amaigrissement plus ou moins rapide de l’animal accompagné d’une diarrhée parfois intermittente, profuse et incurable. Cette diarrhée peut être précédée d’une chute importante du niveau de la production laitière. Elle se manifeste principalement sur des bovins de deux à cinq ans et, le plus souvent, après un stress (vêlage, sevrage, carence alimentaire, parasitisme ...). La maladie évolue vers la mort, il n’existe pas de traitement permettant une guérison durable. TRANSMISSION DE LA MALADIE L’infection se transmet principalement par les bouses. La contamination se fait par léchage d’objets souillés par les fécès d’animaux excréteurs ou par ingestion de fourrage, d’eau ou de lait contaminés. La transmission peut aussi se faire via l’utérus, notamment pour le dernier veau issu d’un animal exprimant des symptômes cliniques. Les jeunes animaux sont très réceptifs à la maladie dans le premier mois d’âge et jusqu’à 6 mois environ. L’évolution de la Paratuberculose est ensuite lente et insidieuse, la maladie apparaissant sur des animaux de plus de deux ans. Cette pathologie se transmet d’un élevage à l’autre par l’achat d’animaux porteurs du bacille. PLUSIEURS EVOLUTIONS POSSIBLES CHEZ LE VEAU CONTAMINE - soit l’animal se débarrasse rapidement de la bactérie et guérit ; - soit l’animal devient porteur asymptomatique sans jamais développer la maladie ; - soit l’animal devient porteur et exprimera la maladie plus tard sous l’action de certains facteurs favorisants. En effet, l’évolution étant lente, la maladie apparaît le plus souvent vers l’âge de deux ou trois ans, après le premier vêlage. L’animal malade est très contagieux, l’excrétion étant très forte (plusieurs milliards de germes excrétés dans les bouses par jour). Chez le bovin contaminé mais non malade l’excrétion sera moins importante (millions de germes par jour) et périodique. METHODE DE DIAGNOSTIC Il existe aujourd’hui plusieurs techniques d’analyse qui permettent de dépister les animaux infectés. Elles présentent chacune leurs avantages et inconvénients ; L’interprétation des résultats reste toujours délicate : • dans tous les cas un résultat positif correspond bien à un animal porteur du germe ; • par contre, un résultat négatif ne veut pas dire que l’animal n’est pas contaminé : il existe 1 chance sur 2 pour qu’il le soit. - Examen direct : visualisation du germe dans les bouses - coloration de ZIEL (coproscopie ; délai de réponse rapide, environ 6 euros) ; - coproculture (mise en culture des germes ; nécessite un temps de réponse d’environ 18 semaines, environ 10 euros) ; - PCR (recherche de l’ADN bactérien ; délai de réponse rapide, environ 22 euros). - Examen indirect : recherche des anticorps à partir d’une prise de sang grâce au test ELISA (délai de réponse rapide, environ 7 euros).