4 l rapport annuel l Centre Léon Bérard 2014 Centre Léon Bérard 2014 l rapport annuel l 5
Directeur général du Centre Léon
Bérard (CLB) depuis le 1er décembre
2014, je suis fier de succéder
aux sept médecins qui, depuis le
Professeur Léon Bérard en 1923,
ont dirigé notre institution pour en
faire aujourd’hui le troisième plus
important centre de lutte contre le
cancer français, en termes de taille
et de budget consacré à la recherche,
reconnu au niveau international. Ma
volonté est de poursuivre leur action
au service de la personne malade,
qui reste au cœur de notre projet
stratégique 2015-2020.
En 2014, les équipes du CLB ont pris
en charge plus de 30 000 patients,
principalement originaires de
Rhône-Alpes, mais aussi des autres régions françaises,
des DOM-TOM et de l’étranger. Avec l’ouverture d’un
nouveau bloc opératoire et d’un bâtiment dédié à la prise
en charge ambulatoire en 2013, d’une nouvelle salle
de radiologie interventionnelle, d’un nouveau plateau
technique de biopathologie et de nouvelles unités
d’hospitalisation en 2014, l’activité hospitalière de notre
établissement a fortement progressé comme vous le
verrez dans les pages qui vont suivre.
Dans le cadre de notre projet médico-scientifique, en
cours de réflexion, nous avons souhaité remettre à
plat les différents parcours de soins qu’empruntent
nos patients durant leur prise en
charge afin de les optimiser en les
organisant mieux et en les rendant
plus visibles. La prise en charge
en cancérologie a fortement évolué
ces dernières années. Les thérapies
médicamenteuses ciblées et la
biologie moléculaire permettent
d’adapter le traitement à chaque
patient et chaque type de tumeurs.
Les traitements chirurgicaux sont
moins invasifs, la radiothérapie
de plus en plus précise et les
soins complémentaires s’adaptent
aussi à chaque cancer. Les grands
centres experts comme le nôtre
proposent aujourd’hui une médecine
personnalisée générant moins
d’effets secondaires et pouvant être le plus souvent
réalisée en ambulatoire. Ces progrès font qu’aujourd’hui
le cancer devient une maladie chronique. Aussi nous
devons nous organiser pour rester, après la fin des
traitements, l’interlocuteur privilégié pour les médecins
traitants et les patients.
Pour cette organisation dans les murs du CLB et en
dehors, nous nous appuierons également sur notre
mission d’enseignement avec la transmission de
nos expertises. Nous travaillons enfin à la poursuite
ou la mise en œuvre de coopération avec les autres
établissements de soins nationaux et internationaux.
LE MESSAGE
de Jean-Yves Blay
Plus vite, plus loin pour nos patients.