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BACCALAUREAT TECHNOLOGIQUE
Session 2011
Épreuve :
OPTIQUE et PHYSICO-CHIMIE
Partie Théorique
Série
SCIENCES ET TECHNOLOGIE DE LABORATOIRE
PHYSIQUE DE LABORATOIRE ET
DE PROCÉDÉS INDUSTRIELS
Durée de l'épreuve : 3 heures coefficient : 5
L'usage de la calculatrice est autorisé.
Le sujet comporte 8 pages numérotées de 1 à 8.
Documents réponses pages 7 à 8
Les documents réponses sont à joindre à la copie
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PHYSICO-CHIMIE (4 points)
Le spectre d’une étoile entourée d’une atmosphère gazeuse comporte des raies
noires d’absorption correspondant à la présence de certains éléments chimiques.
On s’intéresse à trois raies d’absorption pour les longueurs d’onde suivantes:
λ
λλ
λ
A
= 656,4 nm λ
λλ
λ
B
= 486,1 nm λ
λλ
λ
C
= 434,1 nm.
Rappels:
Les niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation :
E
n
(eV) = -
2
n
13,6
La série de Balmer correspond à des transitions entre un niveau n > 2 et le
niveau n = 2.
Données: célérité de la lumière dans le vide c = 3,0 ×
××
×10
8
m.s
-1
Constante de Planck h = 6,62 ×
××
×10
-34
J.s
Electron-volt 1 eV = 1,6 ×
××
×10
-19
J
1. A quel domaine du spectre de la lumière appartiennent ces trois raies ?
Comment expliquer la présence de ces raies d’absorption ?
2. 2.1. Déterminer, en électron-volt, l’énergie E
n
des niveaux n = 1 à n = 5 de
l’atome d’hydrogène.
2.2. Calculer, en électron-volt, l’énergie des photons correspondants aux
longueurs d’onde des raies d’absorption.
2.3. En justifiant votre démarche et vos calculs, dire si les raies d’absorption
font partie de la série de Balmer du spectre de l’atome d’hydrogène.
3. 3.1. Montrer que la longueur d’onde d’une lumière permettant d’ioniser un
atome d’hydrogène à partir de son état fondamental doit être inférieure à
91,3 nm.
3.2. Cette longueur d’onde appartient-elle au domaine de l’ultra-violet ou de
l’infra-rouge ?
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OPTIQUE (16 points)
Un dispositif d’observation astronomique comporte deux éléments principaux :
Une lunette, constituée d’une lentille convergente (partie A du sujet) à laquelle
on associe une lentille divergente dont l’effet est étudié dans la partie B.
Un spectrographe composé d’un réseau (partie D) suivi d’un objectif
photographique (partie C).
Les parties A, B, C et D peuvent être traitées indépendamment.
Partie A : Etude de la lentille convergente
La lentille convergente L
1
est une lentille plan-convexe de distance focale :
f
1
= + 15,0 cm.
1. Calculer le rayon de courbure R de sa face convexe, sachant que cette lentille
est faite d’un verre d’indice n = 1,653.
On rappelle que la relation entre la vergence C d’une lentille mince et les rayons
de courbure algébriques de ses faces est la suivante :
C =
×2
R1
1
R
1
1)(n
2. Deux étoiles E
1
et E
2
(supposées ponctuelles et considérées à l’infini) sont vues
de la Terre sous un écart angulaire α
αα
α = 2,0 × 10
-3
radian.
2.1. Compléter le schéma 1.a) du
document réponse 1 à rendre avec la copie
en traçant les rayons issus des deux étoiles E
1
et E
2
à travers la lentille.
2.2. Dans quel plan particulier se forment les points images intermédiaires E
1
et E
2
’ de ces deux étoiles donnés par la lentille ?
2.3. Quelle est la distance réelle qui sépare les deux points E
1
et E
2
dans ce
plan ?
Partie B : Influence de la lentille divergente
On place, avant le foyer image F’
1
de la lentille convergente,
une lentille divergente
de distance focale : f
2
= - 4,0 cm. (voir schéma 1.b) du document réponse n° 1)
La lentille divergente est placée de telle sorte que l’intervalle
soit donné par
=
21
F'F =
2
'f
2
, F
2
étant le foyer objet de la lentille divergente.
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4
1. En appliquant les formules relatives à l’association de deux systèmes centrés,
exprimer, puis calculer, la distance focale f de la lunette constituée (lentille
convergente + lentille divergente).
2. Trouver, par le calcul, la position du foyer image F’ de la lunette en exprimant la
mesure
'F'
2
F
. Avec quel point particulier coïncide F’ ?
3.
3.1. Sur le schéma 1.b) du document réponse 1 à rendre avec la copie placer
les foyers F
2
et F
2
’ de la lentille divergente.
3.2. Les images intermédiaires E
1
’ et E
2
’ des étoiles jouent le rôle d’objets pour la
lentille divergente. Trouver par construction sur le schéma 1.b) les positions
des images finales E
1
’’ et E
2
’’ données par la lentille divergente.
4. Partant de la situation précédente, on déplace la lentille divergente d’une
distance
2
'f
2
= 2,0 cm vers la lentille convergente.
4.1. Quelle est la nouvelle valeur de l’intervalle optique ?
4.2. Comment qualifie-t-on le système des deux lentilles dans ce cas là ?
Partie C : Etude de l’objectif photographique
L’objectif photographique est formé par un doublet de lentilles convergentes
identiques, supposées minces, de distances focales f
1
= f
2
= + 95 mm et dont les
centres optiques O
1
et O
2
sont parés de 10 mm. Les lentilles sont placées dans
l’air (n
air
= 1,00).
1. Etude théorique
1.1. A l’aide de la formule d’association du doublet ou de la relation de
Gullstrand, calculer la vergence C
ob
de l’objectif et en déduire sa distance
focale f
ob
.
1.2. Placer les foyers des deux lentilles sur le document ponse 2 (échelle 1)
à rendre avec la copie. Déterminer par un tracé de rayons les positions du
foyer image de l’objectif photographique (F’
ob
) et du plan principal image
[H’].
1.3. Mesurer graphiquement f
ob
et comparer cette mesure à la valeur trouvée à
la question 1.1.
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2. Etude expérimentale
Afin de vérifier les valeurs précédentes on procède à une mesure de la distance
focale de l’objectif photographique par une méthode utilisant les plans anti-
principaux. L’expérience s’effectue en deux étapes :
1
ère
étape
L’objet A est un quadrillage millimétré, le collimateur délivre un faisceau parallèle.
2.1. Décrire la procédure expérimentale permettant de placer l’objet A dans le
plan anti-principal objet de l’objectif photographique. On appellera A
l’image de l’objet A donnée par l’objectif.
La position du viseur visant l’image M’ du ticule (ou de la mire) du collimateur
donnée par l’objectif est : x
M’
= 128,5 cm.
La position du viseur visant A’ est : x
A
= 133,5 cm.
2
ème
étape
Sans toucher aux positions de l’objet et de l’objectif photographique, on intervertit
viseur et collimateur.
La position du viseur visant l’image M du réticule (ou de la mire) du collimateur
donnée par l’objectif est : x
M
= 30,7 cm.
La position du viseur visant l’objet A est : x
A
= 25,7 cm.
2.2. Dans quels plans de l’objectif photographique se trouvent les images M’ et
M du réticule (ou de la mire) du collimateur ?
2.3. En utilisant la relation de conjugaison de Newton et les différentes positions
du viseur, calculer la valeur absolue de la distance focale f
ob
de l’objectif
photographique. Quel est le signe de f
ob
?
Collimateur
Objectif
photographique
Viseur Objet A
Collimateur
O
bjectif
photographique Viseur Objet A
Réticule
ou mire
Réticule
ou mire
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