Quelques rappels 1. Structure du globe 2. Structure de la lithosphère océanique Activité 17 – Capacité de flottaison de la lithosphère en fonction de son âge - Créer une feuille de calcul LibreOffice (ou Excel...), et, en utilisant les données d'épaisseur de la lithosphère océanique indiquées dans le document 3 p. 175, calculer pour chaque âge la masse d'une colonne de lithosphère de 1 m² de surface. On prendra pour densité de la croûte océanique 2,9 et non 3 comme indiqué dans le livre, et pour épaisseur de la croûte océanique : 6000 m. - Calculer, pour chaque âge, la densité globale de la lithosphère océanique (croûte + manteau lithosphérique), dont vous venez de calculer la masse. - Indiquer à partir de quel âge approximatif un panneau de lithosphère océanique peut en théorie entrer spontanément en subduction (c'est-à-dire couler dans l'asthénosphère). - D'après le document ci-contre, quel est l'âge des zones de lithosphère océanique les plus âgées ? Comment résoudre ce paradoxe ? Réponses à noter dans la feuille de tableur, en dessous du tableau de calcul. Activité 17 – Capacité de flottaison de la lithosphère en fonction de son âge - Créer une feuille de calcul LibreOffice (ou Excel...), et, en utilisant les données d'épaisseur de la lithosphère océanique indiquées dans le document 3 p. 175, calculer pour chaque âge la masse d'une colonne de lithosphère de 1 m² de surface. On prendra pour densité de la croûte océanique 2,9 et non 3 comme indiqué dans le livre, et pour épaisseur de la croûte océanique : 6000 m. - Calculer, pour chaque âge, la densité globale de la lithosphère océanique (croûte + manteau lithosphérique), dont vous venez de calculer la masse. - Indiquer à partir de quel âge approximatif un panneau de lithosphère océanique peut en théorie entrer spontanément en subduction (c'est-à-dire couler dans l'asthénosphère). - D'après le document ci-dessous, quel est l'âge des zones de lithosphère océanique les plus âgées ? Comment résoudre ce paradoxe ? Réponses à noter dans la feuille de tableur, en dessous du tableau de calcul. Activité 17 – Capacité de flottaison de la lithosphère en fonction de son âge – Corrigé âge épaisseur volume masse volumique masse C.O. (Ma) C.O. (mètre) C.O. (m3) C.O. (tonne.m-3) (tonne) 9 6000 6000 2,9 17400 16 6000 6000 2,9 17400 25 6000 6000 2,9 17400 100 6000 6000 2,9 17400 150 6000 6000 2,9 17400 épaisseur totale lithosphère (m) 30000 40000 50000 100000 120000 masse vol. volume masse volumique masse m.l. masse totale volume total lithosphère m.l. (m3) m.l. (tonne.m-3) (tonne) lithosphère (t) lithosphère (m3) (tonne.m-3) 9 24000 24000 3,3 79200 96600 30000 3,22 16 34000 34000 3,3 112200 129600 40000 3,24 25 44000 44000 3,3 145200 162600 50000 3,252 100 94000 94000 3,3 310200 327600 100000 3,276 150 114000 114000 3,3 376200 393600 120000 3,28 C.O. = croûte océanique m.l. = manteau lithosphérique âge (Ma) épaisseur m.l. (m) A partir d'un âge d'environ 25 millions d'années, la densité globale de la lithosphère océanique (3,252) dépasse celle de l'asthénosphère (3,25). Le panneau de lithosphère océanique peut alors, en théorie, entrer en subduction, c'est-à-dire couler dans l'asthénosphère. En fait, on trouve quelques zones de lithosphère océanique dont l'âge peut aller jusqu'à 180 Ma. C'est paradoxal. Cela est dû au fait que l'asthénosphère est notamment dû au fait que ces portions de lithosphère océanique âgées donc denses sont en continuité d'un côté avec de la lithosphère océanique plus jeune donc moins dense, et de l'autre avec une lithosphère continentale, moins dense aussi, qui jouent le rôle de flotteur. Activité 17 – Capacité de flottaison de la lithosphère en fonction de son âge – Corrigé âge épaisseur volume masse volumique masse C.O. (Ma) C.O. (mètre) C.O. (m3) C.O. (tonne.m-3) (tonne) 9 6000 6000 2,9 17400 16 6000 6000 2,9 17400 25 6000 6000 2,9 17400 100 6000 6000 2,9 17400 150 6000 6000 2,9 17400 épaisseur totale lithosphère (m) 30000 40000 50000 100000 120000 masse vol. volume masse volumique masse m.l. masse totale volume total lithosphère m.l. (m3) m.l. (tonne.m-3) (tonne) lithosphère (t) lithosphère (m3) (tonne.m-3) 9 24000 24000 3,3 79200 96600 30000 3,22 16 34000 34000 3,3 112200 129600 40000 3,24 25 44000 44000 3,3 145200 162600 50000 3,252 100 94000 94000 3,3 310200 327600 100000 3,276 150 114000 114000 3,3 376200 393600 120000 3,28 C.O. = croûte océanique m.l. = manteau lithosphérique âge (Ma) épaisseur m.l. (m) A partir d'un âge d'environ 25 millions d'années, la densité globale de la lithosphère océanique (3,252) dépasse celle de l'asthénosphère (3,25). Le panneau de lithosphère océanique peut alors, en théorie, entrer en subduction, c'est-à-dire couler dans l'asthénosphère. En fait, on trouve quelques zones de lithosphère océanique dont l'âge peut aller jusqu'à 180 Ma. C'est paradoxal. Cela est dû au fait que l'asthénosphère est notamment dû au fait que ces portions de lithosphère océanique âgées donc denses sont en continuité d'un côté avec de la lithosphère océanique plus jeune donc moins dense, et de l'autre avec une lithosphère continentale, moins dense aussi, qui jouent le rôle de flotteur. Activité 18 - Transformation minéralogique des roches de la croûte océanique au cours de la subduction Lorsque la lithosphère océanique s'éloigne de la dorsale, le refroidissement des basaltes et gabbros, associé à la circulation d'eau de mer dans les fractures de la croûte, entraîne une transformation à l'état solide des minéraux (métamorphisme) : plagioclase et pyroxène réagissent entre eux en présence d'eau et donnent une amphibole (minéral hydraté) : la hornblende. Les gabbros deviennent ainsi des métagabbros à hornblende. Le refroidissement et l'hydratation continuant, la hornblende est progressivement remplacée par des minéraux encore plus hydratés, chlorite et actinote, qui donnent une teinte verte à la roche. On est dans le "faciès schistes verts" ; les métagabbros à hornblende sont maintenant des métagabbros à chlorite et actinote. Lors de la subduction, les roches de la croûte océanique sont entraînées en profondeur, ce qui provoque une augmentation rapide de la pression et une augmentation modérée de la température. Les minéraux subissent encore des transformations, toujours à l'état solide. On parle de métamorphisme HP-BT (haute pression - basse température). Hornblende, chlorite et actinote disparaissent pour former de la glaucophane, amphibole bleue, moins hydratée que la hornblende. On est dans le "faciès schistes bleus" ; les métagabbros à chlorite-actinote sont transformés en métagabbros à glaucophane. Puis ces métagabbros sont entraînés encore plus profondément, et se transforment vers 30 km de profondeur en éclogites : la glaucophane et les autres minéraux disparaissent à leur tour et il se forme un pyroxène vert, la jadéite, et du grenat. La roche ainsi formée est appelée éclogite. Activités Critères d'évaluation Barème 1 Retrouver à l'œil nu dans les échantillons proposés : Observer le réel à l’œil /3 - la hornblende brune de préférence dans le métagabbro à hornblende nu + chlorite et actinote (faciès "schistes verts") ; - la glaucophane dans le métagabbro à glaucophane (faciès "schistes bleus") ; - le grenat et la jadéite dans l’échantillon d’éclogite. Appeler le professeur pour vérification 2 Retrouver les mêmes minéraux dans les lames minces, en utilisant le Utiliser le microscope /8 microscope polarisant et la planche des caractéristiques des minéraux. polarisant : réalisation Appeler le professeur pour vérification de chaque identification des réglages, repérage des minéraux /7 3 Mesurer la densité d'un métagabbro à hornblende, celle d'un Appliquer une métagabbro à glaucophane du faciès schistes bleus et celle d'une démarche explicative éclogite. Montrer que le métamorphisme subi par la croûte océanique /3 lors de la subduction entretient (facilite) la plongée de la lithosphère océanique. /1 6 Organisation et rangement du poste de travail DONNÉES La masse volumique est le rapport de la masse d'un échantillon sur son volume. La masse volumique de l'eau est égale à 1 g /cm3 = 1 kg/L = 1 t /m3. La densité d'un objet est le rapport de sa masse volumique sur celle de l'eau. PROTOCOLE de mesure de la masse et du volume d'un échantillon de roche Matériel Protocole Mesure de la masse de chaque échantillon - une balance ■ Peser chaque échantillon (choisir judicieusement le nombre de morceaux - une éprouvette graduée permettant une précision suffisante) à l'aide de la balance fournie. - un bécher ■ Noter le résultat obtenu. - un échantillon de gabbro en un Mesure du volume de chaque échantillon ou plusieurs morceaux de taille ■ Verser de l'eau dans l'éprouvette jusqu'à une graduation repère ; adaptée au volume de ■ Immerger l'échantillon dans l'eau de l'éprouvette ; l'éprouvette ■ Une fois l'échantillon totalement immergé, lire le niveau atteint par l'eau, aussi précisément que possible ; ■ Calculer le volume de l'échantillon, qui correspond au volume d'eau déplacé. La masse volumique sera exprimée en grammes par centimètre cube. Les calculs doivent figurer sur la feuille. Activité 18 – Éléments de correction Masse volumique : ρ= Densité : d= m (en g.cm-3 si m est en grammes et V en cm3). V ρéchantillon (grandeur sans unité). ρeau Métagabbro à hornblende : d = 2,7 à 3. Métagabbro à glaucophane : d = 2,9 à 3,2. Éclogite : d = 3,2 à 3,5. Au cours de la subduction, la croûte océanique subit un métamorphisme dû à l'augmentation de pression (et de température) : les métagabbros à hornblende (devenus en fait des métagabbros à chlorite et actinote du faciès schistes verts) perdent de l'eau et deviennent des métagabbros à glaucophane (faciès schistes bleus) puis des éclogites. Leur densité devient donc de plus en plus élevée au fur et à mesure que la plaque plonge. Or la subduction est justement due au fait que la lithosphère océanique, devenue plus dense que l'asthénosphère, coule dans celle-ci. L'augmentation de densité de la croûte océanique au cours de la subduction facilite donc le phénomène. Activité 18 – Éléments de correction m Masse volumique : ρ= (en g.cm-3 si m est en grammes et V en cm3). V ρéchantillon Densité : d = (grandeur sans unité). ρeau Métagabbro à hornblende : d = 2,7 à 3. Métagabbro à glaucophane : d = 2,9 à 3,2. Éclogite : d = 3,2 à 3,5. Au cours de la subduction, la croûte océanique subit un métamorphisme dû à l'augmentation de pression (et de température) : les métagabbros à hornblende (devenus en fait des métagabbros à chlorite et actinote du faciès schistes verts) perdent de l'eau et deviennent des métagabbros à glaucophane (faciès schistes bleus) puis des éclogites. Leur densité devient donc de plus en plus élevée au fur et à mesure que la plaque plonge. Or la subduction est justement due au fait que la lithosphère océanique, devenue plus dense que l'asthénosphère, coule dans celle-ci. L'augmentation de densité de la croûte océanique au cours de la subduction facilite donc le phénomène. Activité 18 – Éléments de correction Masse volumique : ρ= Densité : d= m (en g.cm-3 si m est en grammes et V en cm3). V ρéchantillon (grandeur sans unité). ρeau Métagabbro à hornblende : d = 2,7 à 3. Métagabbro à glaucophane : d = 2,9 à 3,2. Éclogite : d = 3,2 à 3,5. Au cours de la subduction, la croûte océanique subit un métamorphisme dû à l'augmentation de pression (et de température) : les métagabbros à hornblende (devenus en fait des métagabbros à chlorite et actinote du faciès schistes verts) perdent de l'eau et deviennent des métagabbros à glaucophane (faciès schistes bleus) puis des éclogites. Leur densité devient donc de plus en plus élevée au fur et à mesure que la plaque plonge. Or la subduction est justement due au fait que la lithosphère océanique, devenue plus dense que l'asthénosphère, coule dans celle-ci. L'augmentation de densité de la croûte océanique au cours de la subduction facilite donc le phénomène. Activité 18 – Éléments de correction Masse volumique : ρ= Densité : d= m (en g.cm-3 si m est en grammes et V en cm3). V ρéchantillon (grandeur sans unité). ρeau Métagabbro à hornblende : d = 2,7 à 3. Métagabbro à glaucophane : d = 2,9 à 3,2. Éclogite : d = 3,2 à 3,5. Au cours de la subduction, la croûte océanique subit un métamorphisme dû à l'augmentation de pression (et de température) : les métagabbros à hornblende (devenus en fait des métagabbros à chlorite et actinote du faciès schistes verts) perdent de l'eau et deviennent des métagabbros à glaucophane (faciès schistes bleus) puis des éclogites. Leur densité devient donc de plus en plus élevée au fur et à mesure que la plaque plonge. Or la subduction est justement due au fait que la lithosphère océanique, devenue plus dense que l'asthénosphère, coule dans celle-ci. L'augmentation de densité de la croûte océanique au cours de la subduction facilite donc le phénomène. Activité 19 – Détermination de deux roches trouvées dans une zone de subduction Roche 1 2 Aspect à l'œil nu Phénocristaux (minéraux visibles à l'œil nu), avec principaux critères de reconnaissance Texture visible au microscope Aspect au microscope avec principaux critères de reconnaissance des minéraux Origine argumentée : magmatique (en précisant plutonique ou volcanique), métamorphique... Nom Démontrer que ces roches proviennent d'un magma qui contenait des molécules d'eau. Activité 19 – Détermination de deux roches trouvées dans une zone de subduction Roche 1 2 Aspect à l'œil nu Phénocristaux (minéraux visibles à l'œil nu), avec principaux critères de reconnaissance Texture visible au microscope Aspect au microscope avec principaux critères de reconnaissance des minéraux Origine argumentée : magmatique (en précisant plutonique ou volcanique), métamorphique... Nom Démontrer que ces roches proviennent d'un magma qui contenait des molécules d'eau.