001135
Rapp.
1"
-", Réun.
Co
n
s.
in
l.
~plor
.
Mer, 182: 1
37-139
.
19
83
Les infections virales
as
sociées aux épizooties des huîtres du
genre Crassostrea
Mi
chel
Co
mp
s
Lahoratoirc de Patho
lo
gie.
In
stitut des Pêches
maflt
i
m
e~,
l.
ruc Jean Vilar. 34200 Sète, France:
Laoorawire
de Pathologie
comparée. U
ni
ve
rsité des &iences. Montpellier
Des
in
fe
ctions virales o
nt
été trites c
he
l:
les huîtr
es
portugaises CrtlUOS
lrtu
an-
g
u/lita
des côtes françl
li
stS successivement affectées pal
hl
mailldie des branchies et
par
I
~
mortalité massive de 1970. Ultüieurement.
un
nou"c:au
vi
ru
s a
été
trouvé chez
Cra.uoSlfta gigus
durant
des
monalités dans
la
Baie
d'Arcacho
n. Les ";ru5 impliqués
ont
des
caractéristiques
si
milaires pour ce qui oollCcrnc
la
taille,
la
morphologie,
l'ullrastruclure cl la
morphog~
n
~se
intraçytoplasmique.
D:lO
s
le
cas des virus de mo
na
lité,
les
ce
llules infectée) du tissu
in
ters
tit
ie
l
re
nfer-
men1
un
e inclusion cytop
la
smique ct des granulations
ù;
lsophiles corresponda
nt
11
un
)tro
rn3
virugène et à des particule
s.
Les virions mmures
de
structure icosaèdre
mesurent
38
0 nm.
Il
s
so
nt
limités par
un
sys
t
~
m
e
de
I
:
eu~
membranes ct possèdcnt
une
1.0ne
centrale dense de 190
nm
.
l'our
Ics
vi
rus de la maladie des branchie5, les cellules infeetfes
3U
niveau de
répithéhum branchIal. som
hypcrlrophi~e
s
ct contiennent
des
part'cules de
38
0
nm
a
SSOCiées
à des
m3
S!>CS
de
mat
~riel
den
se
la présence d 'ADN a é m
ise
en
év,dencc
p:1r
Ie~
'eehniQue' hi.tochimique
s.
l',"
',
nl> d
le'
'illI'
I~c<
'n
lllll'nt
"
~'l)Il\(Jl
d
WI
,!c',
Lllln.k
( S:)j(/'
jl('lIlcnt
rtre'
rapprUl:hés du groupe des iridovifll
s.
Virus ,nfections in
the
oystcr
CrtUSOSlrtll
/lngu/ulU
from t
he
French coast affecled
s
uc<:
\!.\sÎve1y
by the "glll discase" and
Ih
e " mass mo
rt
:
ll
ily
of
19
70"
are d
e.ow:
ribed.
Fm
lher a new
viru'
was
found
in
C.
gigus
du
rin
g summer mortalities in Arcachon
fl
ay. The implicated viruses ha"c
simi
lar
e
har
acte
ri
s
l
ic.~:
5i7.c.
morpll
olOJ!Y,
ultra-
structure, and intra
ey
top
la
s
mk
rnorphogenesi
s.
ln
Ill
c case of Ihe
nl
ortalities associated w;
tll
Ill
e ";rus. I
ll
e infected eells of
tll
e
interstilial li
ss
ues conlain cytoplasmie inclusion and granu
la
r basophilie malerial
ror
responding 10
vi
ropla5m and partieles. The maturc parliclcs a"eraged
380
nm
in
dLameler, and had
:1I\
ieosahedral struclure. The
"iruse~
",elc limiled by a membrane
~y)tem
:m
J h3d eleclron opaque central measunng 1
90
11111
.
For
I
he
"irus of I
he
"gill
J
i:,<.:
a
)c",
Ihe infected cells
in
tbc cpillleli
um
of Ihe
J!LlIs
",
cre
hy
pcn r
op
lli
ed and
c011laincd
panieles
J80
nm
in
size.
HSsocia
tcd witll
ma
sses of clcctron dense
ma
lerial
",Ilerc
tll
e presen
ce
of
DNA was sho",n
by
bislochemi
c:
d lechniques.
Thcse "iruses and
Ih
e ,,;rus rcccnlly
diSCO"ered
in
C
G'Cas
resemble
tll
~
or Ihe
,dOll
lU
S group.
Des
in
fections
virales
n'olll été mises en é\'idence
qu-assez
r
éce
mm
en
t ch
ez
les im
'e
rté
bré
s
marins
ct c-esi
essentiellement
chcz
l
es
crus
t
acés
d
éc
apode
s q ue les
re
-
cherches
on
l
progr
essé
le plus
rapid
e
ment
depui
s
la
d
é-
co
uverte
par
Vago
(1966)
d'un
virus
du
cr
<lb
e Macropi-
PliS
depura/or.
al., 1972).
Que
l
ques
particules
d'a
l
lure
vi
rale
de
va
ient
par
la
su
ile êlTe
obse
r
vées
dans
les
tissus
de
d
ifférent
es
espèces
d'
huitre
s
sans
loulefois
qu'un
effe
t
pa
l
hogène
pr
éc
is puisse l
eur
ê
tre
ef
f
ec
t
ivemenl
a
llri
b
.
Farle
y
(J 978) les a
réperlo
r
iées
ct
classées
en s
uggérant
des
rapproc
h
eme
nts
<lvec
ce
rt"ins
groupe
s
de
virus.
En
ce
qui
concerne
l
es
mollusqu
es. el
plus
partic.:u-
l
ière
ment
l
es
hu
î
tr
es.
peu de virus
son
l
con
nu
s ch
ez
teS
ani
maux . Bi
en
que
r
hypot
h
èse
de
maladie v
ira
le ait é
ava
nc
ée
pour
expliquer
ce
rt
aines
mortalité
s massives_
lei le
que
la
maladie
de
Malpèquc
(Rose
nfie ld, 1969J, la
première
descrip
tion
d'une
v
iro
se
de
l'
huit
re ne
remon
te
qu'à
1972
avec
Je
si
gnale
m
ent
d'un
virus
de
type
H
erpès
chez
l'
hu
itre
américa
i
ne
Crassostrea
vÎr
nÎca
(Farleye
t
10
Mo
ppon
<1
Pr
o<"
_
V.rb.".
Plus
lard
,
avec
les r
ec
her
ches
sur la mo
rtal
i
m
assive
de
l'huî
tr
e
po
r
tugaise
en 1970 et c
onj
oi
nte
ment sur la
maladi
e
des
br
an
c
hie
s
de
cette
même
espèce
allaient
êlre
r
évé
l
ées
les
premi
èr
es
inf
ection
s vi
rale
s
associée
s à
des
mal
adies
épizoo
t
ique
s des
huî
tres
da
ns le m
il
ieu
na
lurel.
Surven
ue plus
ieurs
an
née
s
après
la fin des
ép
i-
zoolies
, la d
éco
u
verte
de
ces vir
ose
s n
'a
pu
êt
re suivie
de
rech
erch
es
approfond
i
es
su
r
les
cara
cté
ri
sti
que
s
bio
-
1
37
chimiques
ni
sur la pathogénicité des agents infectieux.
Cependant, par les techniques
hi
stologiques ct
hi
slO-
chimiques, des précisions ont pu être apportées sur la
virogénèse, sur la morphologie des virio
ns
, et sur
la
na
-
ture
de
l'acide nucléique (Comps et al
.,
19
76; Comps et
Duthoit,
19
76; Comps ct Massa, 1978).
L'
in
cidence de ces maladies
fut
considérable puis-
qu'elles devaie
nt
entra
în
er
la disparition de l'huitre
portug:lÎsc des tes de France ct son remplacement par
une espèce non indigène, l'huître du Pacifique Cr
as$O
-
Slrea giga.f, q
ui
devait ultérieurement subir des mortali-
tés avec
un
e infection virale
co
mparable il ce
lle
de la
mortalité massive de
19
70.
Les
viroses
associées
aux monalité
s,
aussi bien chez
CrassoJtrea angu/ara que chez
C.
gigas ne correspondent
il aucun sym
pt
ôme externe
fi
xe, si ce n'est dans
ce
rtains
cas une coloration gri
ue
de
la
masse viseérale. Par
contre,
hi
stologiquement on note une forte dégradation
du tissu conjonctif qui prése
nt
e
de
n
o
mbr
e u
~s
lacunes.
A ce niveau, on constate une intense infiltration mo-
cytaire et la présence
de
cellules atypiques renferma
nt
un
e inclusi
on
cytoplasmique fuch
si
nophile. Ces ce
llul
es
do
nt
le noyau est pratiquement dépourvu de chromati-
ne
sont
Ic
siège de lésions
vi
rales.
L'étude u
lt
r,lstructurale montre en effet que l'inclus
i-
"II
tu
dl'1I1U
pI1ll.:
(,:or
r
;,:~pond
u
un;,:
,lire
gr;
lI1u
ku~t:
ho-
mogène, dense aux électrons à la périphéric de laquelle
se form
en
t des particules. Sur la bordure de ce vir
o-
plasmc, des membranes se différencient, entourant
pui
s
isol'lnt
un
e portion du stroma
vi
rogène. Les particules
ainsi formees présentent un contour hellagonal ou pen-
tagon:!!. indiquant une structure icosaèdre des par-
tic
ul
es. Morphologiquement, ces "irons so
nt
consti
tu
és
d'une
zone cent
ra
le
opa
que au
x.
électrons
de
250
nm
,
e
nvcl
oppée par
un
système membranaire à quatre feu-
i
ll
ets,
de
25
mn d'épaisseu
r.
D'
autr
es partic
ul
es, l
ib
res
da
ns
le
cy
t
op
lasme de
la
ccllule infect
ée
ont
un
e struc-
ture plus complexe dérivant de
ce
l1e
des particules initi-
alement formées, à la suite
d'un
processus de matura-
tion impliquant
un
e condensa
ti
on
du matériel. Les p:lr-
ticules matures comporte
nt
un
u
lUclé
oid
de
220
nm
,
limité
pa
r un f
eu
ill
et simple: la
pa
rtie
ce
ntrale est dense
ators que la périphérie, sur une
épa
isseur
ne
dépassa
nt
pa
s 20
nm
est claire.
Ce
ne
fo
rmation est entourée d'une
couche dense
de
25
nm; les limit
es
de
la pa
rt
icule sont
constitutées par deux membranes parées p
ar
un espa-
ce
peu dense aux éleclrons.
De slructure icosaèdre, ces virions mesurent 380 nm
(coà té).
Bi
en que
le
s
sy
mptômes de la maladie n'aient pas
été
reproduits expérimentalement, J'effet pathogène
de
ra
gent infec
ti
e
ux
n'est pas doute
ux
puisque dans les cas
extrêmes observés. tout le tissu interstitiel est atteint et
cela dans tous les
or
ganes.
Ce
fait peut. d'ailleur
s,
être étendu à l
'e
ns
emble des
populations affectées par les mortalités. Seul sympt
ôme
aisement reconnaissable
en
microscopie photonique, est
ta
présence de
ce
llul
es atypiques, c'est à dire l'infection
138
par le virus a été décelée à l'origine lors des premiè
re
s
co
nstatations de mortalités au cours
de
l'
été
1
970
et
notée systématiquement ehez Ics animaux malades du-
rant toute l'épizootie, soit jusqu'en
19
73.
les
examens
hi
sto
lo
giques ont par ailleurs permis d
tablir
que
la
virose s'était étendue à tous les
~
it
~s
de culture de l'hu-
îlre portugaise en France, exception faite du secteur
diterran
ée
n, ct montré ainsi la possibil
it
é po
ur
le
pathogène
de
s'adapter à des conditions de milieu aussi
différentes q
ue
ce
ll
es du bass
in
d
'Arc
achon et
de
la ri-
vière d
'E
tel en Bretagne.
P
ar
contre on a pu noter
un
e grande spécificide
ragent
au
re
gard de l't
e.
seule
I"huî
tre portugaise
étant allei
nt
e; cohabitant avec celte espèce, 1'huitre du
P
aci
fique se montra par contre extrêmeme
nt
résistante.
Dura
nt
toute la période des mo
rt
alités,
le
s parcs
de
C.
gigas. dont le développement
de
la culture avait surto
ut
été sens
ibl
e dans le bassin de Marennes-Oléron, on t cn
e
ff
ct été épargnés.
La
résistan
ce
de cette e
spèœ
se
ma
-
nifest
ai
t en outrc par
un
e grande vi
gu
eur pour
cc
qui
est
~
de
la
croissa
nce
et de l'engraissement. En raison des
caracté
ri
st
iq
ues de
ee
lle huitre,
sa
culture a représcnt(
un
e solution rap
id
e et efficace aux prohlè
Ol
es posés par
la
mortalité ma
ss
i
ve
dc
I"hu
Ît
re portugaise.
Il
<;cmhle
né:mmnin~
que
plu~
tic
di,
.In'
;
Ipr
è~
1c~
p
l
ellller~
C~~
:
U~
d·cl
cv
ag
<.'
de
C.
glg
as cn h ance, sa rési-
stan
ce
doit être remise en cause. L'introduction m
as..<;ive
de naissains du Japon, principal
eme
nt
en 1970 et 1971
et le se
mi
de géniteurs pro
ve
nant de Colombie britanni-
que o
nt
favorisé
la
reproduction de celte espèce
et
le
captage massif de naissa
in
, permettant ainsi
un
e im-
plantation rapide. L'adaptation
aux
conditions hydrolo-
giques des
tes françaises
et
consécuti
ve
me
nt
une
surproduction vr
ai
semblable ont été assorties
d'une
certaine diminution de
III
vigueur. Ce phénone se
trou
ve
ra
it
confirmé par des mortalités estivales, no-
tamment en 1977 dans
la
Baie
d'Arcac
hon. Limitée à
un
e populati
on
restreinte, la maladie présenta les
-
mes caractéristiques que la morta
li
té
de
1
970
avec
pr
é-
sen
ce
de
sions
vi
rales chez les huîtres atteinte
s.
r
Au
niv
eau du
ti
ss
u
in
ters
ti
tiel, tes cellules
infecté~
renferment un vir
op
lasme
inu
acytoplasmiquc à partir
duquel se f
or
me
nt
des part
ic
ules qui s
ubi
ssent,
co
mme
chez l'h
tre portugaise
un
processus
de
maturation
aboutissa
nt
à
de
s
vi
rîons icosaèdres de
]8
0
nm
.
leur
morphologie est similaire à ce
ll
e du virus
de
mortalité
de C. an
guf
ula.
Le troisième cas de virose nolé chez les huîtres creu-
ses concerne la maladie dcs branchies
de
I"huÎtrc por-
tugaise qui avait précédé la mortali massive de
19
70
et dont les c
au
ses avaie
nt
éanribuées il un protiste
nouveau, Thunatos/reu p
o/y
morphu
(Franc et Arv
y,
1969). Cette maladie se manifeste par une
ul
cération
é\"ol
utive des branchies et des palpe
s,
par un amaigris-
sement ct enfin par la mort des animaux. E
lle
a débuté à
l'automne 1966; son évolution a é
marqu
ée
par un
m
axi
mum en 1967,
de
s signes de rémissi
on
très nets
étant constatés en 1968; au début des mortalités massi-
ves
de
1
970,
les symptômes éta
ie
nt encore observés
chez certaines
hu
îtres. Elle persiste à l'état en
mi
qu
e
dans les populations naturelles de
C.
angillaw qui sub-
sistent au Po
rtu
gal et
dan
s la baie
de
Cadix.
L
tude
en
microscopie électronique
de
s
ti
ss
us
nécrosés a mo
ntr
é que
des
cellules géantes admises ini-
tialement
comme
formes
de
T. polymorpha étaient in-
fectées
par
un
virus dont
la
taille, la morphologie ct
le
mode
de
vi
r
ogé
nèse
in
traeyt
op
lasmique indiquaient
de
s
similitudes importantes llvec les virus de mortalités.
L'infec
ti
on parait
débu
t
er
par
l'apparition
d'une
in-
clusion cytoplasmique l'on note la présence
d'ADN
.
Le développement
de
cc corps
abo
utit à
un
e mll
SSC
riche
en
ADN
, comme le mo
ntr
ent
13
ré3etion
de
Feulgen ct
sor
toUi
le
s examens en nuoresce ncc avec l'acridine-
omllge et le
DAP
I.
A l'examen au microsco]>c électronique, cette masse
apparaît
dense
a
ux
électrons 3vee des zones plus
opa-
ques correspondant à une basophilie plus accusée
sm
coupes semi-fines Ct
...
une nuorescence plus intense.
Suivant un mode
id
emique
:1 cel
ui
décr
it
po
ur les virus
de
mortalités,
de
s particules sc forment à la
pér
iph
érie
à
partir du
st
r
oma
de
nse. La
morpho
logie est co
mp
arable
à
ce
ll
e des précédents \'irus: à noter t
ou
tefois
que
le
_nucl
éo
ide
..
cen
tral n'est pas général
eme
nt ent
ouré
d'une
couche l'laire [:t rai
ll
e
(
Ic ~
\"i
ri
on
~
m:ltur
c,
eq
d
~
'
380 r
ll
ll.
Les virus empliqués
dan
s ces trois épizoo
ti
es, dont on
a
vu
qu'ils pr
ésen
taient
des
caracres communs pour cc
qui est de
la
structure. de la morphologie, de la taille ct
du m
ode
de
virogénèse, peuvent être rapprochés
des
iridovir
us
en tenant compte des
in
dications
ob
tenues s
ur
la
nature
de l'acide
nu
cléiqu
e.
Certaines particularités comme
13
présence dans
le
cas
du
virus de
C.
gigas
d'un
réseau paracristallin c
om
-
parable
auX"
formations de même type signalées
par
Kelly et Tins
le
y
(1974)
dan
s des cellules d"AelieJ
aegypri infect
ées
par des iridorivus, confirmeraient ees
r
app
rochements.
Dans le
cas.
du \'irus
de
la
mala
di
e
de
s branchies.
l'hypertrophie cellulaire qui parait consécutive à l'in-
fection rappelle
le
s symptômes
de
la
maladie Iymp
ho-
cystis de ce
rta
in
s poissons, également attribuée à
de
s
iridovirus.
Il
convient néanmoins de
pr
éciser
que
par rappoTl à
ce groupe,
le
s virus
des
huîtres
C.
angula/a el C. gigas
occuperaient
un
e position particulière.
C'es
t vraisemblablement encore il cc groupe
que
pou
rrr
ait aussi être rattaché un quatrième virus dont
Elston (1
979)
a donné une description récente. Ce
p;.t-
thogène a en effet édécelé
dan
s les cellules é
pi
théliales
du
velum
de
larves
de
C.
gigas subissant d
es
mortalités
en é
le
vage co
ntr
ôlé
dan
s une é
cl
ose
ri
e aux Etats Unis.
'""
Selon l'auteur, les particules «
comp
l
ètes
..
sont asso-
ciées à des vacuoles claires. alors
que
le
s part
ic
ules «
in
-
complètes.. sont associées à des inclusi
ons
den
ses aux
électrons; peu de t
ai
ls sont f
ou
rn
is
sur le mode de
vironèsc ct aucune prés
ici
on
fl
'est
appor
tée sur la
nature
de
l'acide
nu
cléique. Les virions,
d'une
ta
ill
e de
228 ± 7
nm
sont
li
mi
tés par une
double
membrane de
8'
5 nm
d'épa
i
ss
eur
;
il
s possèdent une
7.one
centrale
paracircu
la
ire de
106
nlll
de large ct de
160
nm
pour la
plus grande
di
mension.
Avec cette nouvelle vi
ro
se, on notera
que
les résultats
acquis au cours de ces dernières années sur les
in
fec-
tions virales des huîtres indiquent des progrés sensibles
dans
un
domaine encore peu
exp
loré ct lwnoncen
t,
comme
le
montrent certaines recherches e
ntr
epri-
ses sur le plan expérimental (Hill ct A
ld
erma
n, 1
977),
une évolution nouvelle de
la
p:Hhologie de ces mollus-
ques.
Références
Comps
. M
..
U
onam
r.
JI(
. Va
e,'
.
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