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3° La première section qui s'opère dans cette cellule embryon -
nale inférieure passe par l'axe du sac embryonnaire, et par con-
séquent est perpendiculaire au plan du limbe. Mais tantôt elle
est contenue dans le plan de symétrie de l'ovule, et les deux pre-
mières cellules de l'embryon ont leurs centres sur une ligne per-
pendiculaire à ce plan; tantôt elle est perpendiculaire au plan de
symétrie de l'ovule, et la ligne des centres des deux premières
cellules de l'embryon est contenue dans ce plan. Tous les cas
particuliers qui me sont connus jusqu'ici rentrent dans l'une ou
dans l'autre de ces positions.
4° La seconde section qui partage en deux chacune des deux
cellules précédentes passe encore par l'axe du sac embryonnaire,
et elle est perpendiculaire à la première.
5° Passons sur les sections ultérieures, et supposons l'embryon
entièrement constitué dans la graine mûre. La ligne de symétrie
du système conducteur de la radicule et de la tigelle de l'em-
bryon se développe toujours suivant l'axe droit ou courbe du sac
embryonnaire
-,
elle est donc et demeure toujours contenue tout
entière dans le plan de symétrie de la graine, et se dresse per-
pendiculairement à la surface du lobe carpellaire transformé, de
manière que son pôle gemmulaire soit dirigé vers le limbe et
son pôle radiculaire en sens opposé.
G0 Appelons plan principal de l'embryon le plan de symétrie
de sa première feuille, ou le plan commun de symétrie de ses
deux premières feuilles opposées. Le plan principal de l'em-
bryon, tantôt coïncide avec le plan de symétrie de la graine et
tantôt lui est perpendiculaire. Tous les embryons qui me sont
connus se partagent entre ces deux modes d'orientation. Seul
jusqu'à présent, l'embryon des Catharlocarpus fait exception ;
son plan principal forme avec le plan de symétrie de la graine
un angle de 45 degrés.
Cette sixième condition n'est qu'une conséquence de la troi-
sième. En effet, les deux cellules formées par la première par-
tition de la cellule embryonale correspondent toujours aux deux
cotylédons; et s'il n'y a qu'un cotylédon, il correspond à la plus
grande des deux cellules qui alors sont inégales. La ligne des
centres de ces deux cellules, jointe à l'axe du sac embryonnaire,