24 P H . VA* TIE&HE1I. 3° La première section qui s'opère dans cette cellule embryon nale inférieure passe par l'axe du sac embryonnaire, et par conséquent est perpendiculaire au plan du limbe. Mais tantôt elle est contenue dans le plan de symétrie de l'ovule, et les deux premières cellules de l'embryon ont leurs centres sur une ligne perpendiculaire à ce plan; tantôt elle est perpendiculaire au plan de symétrie de l'ovule, et la ligne des centres des deux premières cellules de l'embryon est contenue dans ce plan. Tous les cas particuliers qui me sont connus jusqu'ici rentrent dans l'une ou dans l'autre de ces positions. 4° La seconde section qui partage en deux chacune des deux cellules précédentes passe encore par l'axe du sac embryonnaire, et elle est perpendiculaire à la première. 5° Passons sur les sections ultérieures, et supposons l'embryon entièrement constitué dans la graine m û r e . La ligne de symétrie du système conducteur de la radicule et de la tigelle de l'embryon se développe toujours suivant l'axe droit ou courbe du sac embryonnaire -, elle est donc et demeure toujours contenue tout entière dans le plan de symétrie de la graine, et se dresse perpendiculairement à la surface du lobe carpellaire transformé, de manière que son pôle gemmulaire soit dirigé vers le limbe et son pôle radiculaire en sens opposé. G Appelons plan principal de l'embryon le plan de symétrie de sa première feuille, ou le plan commun de symétrie de ses deux premières feuilles opposées. Le plan principal de l ' e m bryon, tantôt coïncide avec le plan de symétrie de la graine et tantôt lui est perpendiculaire. Tous les embryons qui me sont connus se partagent entre ces deux modes d'orientation. Seul jusqu'à présent, l'embryon des Catharlocarpus fait exception ; son plan principal forme avec le plan de symétrie de la graine un angle de 45 degrés. Cette sixième condition n'est qu'une conséquence de la troisième. En effet, les deux cellules formées par la première partition de la cellule embryonale correspondent toujours aux deux cotylédons; et s'il n'y a qu'un cotylédon, il correspond à la plus grande des deux cellules qui alors sont inégales. La ligne des centres de ces deux cellules, jointe à l'axe du sac embryonnaire, 0