42 i- VESQCE. celles-ci du milieu ambiant et d'une prédisposition innée de l'espèce; il pourra donc varier beaucoup entre espèces voisines. Le port de la plante lui-même, d'une manière générale indépendant de ses affinités, nécessite des dispositions anatomiques particulières tellement importantes, que les quelques caractères anatomiques vraiment taxinomiques échappent à un examen superficiel. Il est donc bien évident qu'il faudra établir, pour étudier l'anatomic comparée, trois systèmes linéaires, dirigés suivant les trois dimensions : inscrire dans la première la suite des familles et des dernières formes phylétiques, clans la deuxième les différents types du port, dans la troisième enfin les différentes formes de l'épharmonisme; la combinaison de ces trois données fournira immédiatement la structure d'un végétal quelconque, sauf l'intervention de ces caractères encore obscurs, mais heureusement rares que j ' a i appelés taxignomiques. A chacun des types du port correspond en effet une structure anatomique particulière, quel que soit le groupe naturel auquel la plante appartient, et cette similitude est quelquefois poussée ii un degré étonnant. On rencontre, par exemple, des plantes sarmenteuses dans une foule de familles ; sans parler même de la structure interne, n'y a-t-il pas lieu d'être étonné de trouver dans les Lonicera sarmentetix, les Vitis et les Clematis exactement le même mode de décortication qui donne aux écorces de ces plantes un aspect presque identique. Qui n'a été frappé de la similitude de structure d'un Cassytha et d'un Ctiscuta ; il faut aller chercher, dans les cellules oléigènes et les cellules scléreuses unifaciales de l'écorce du Cassytha, les caractères de la famille des Laurinées. Les plantes charnues, les espèces aquatiques, les espèces aphylles, etc., sont exactement dans le même cas. La première étude à faire est donc celle des caractères a n a tomiques propres à chacun de ces types et indépendants de l'affinité. Que ces types se trouvent par endroits en connexion avec l'épharmonisme, cela importe p e u ; il y a des choses si