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Il faut pour cela, mettre en place une convention : sens positif et négatif pour l’angle (cf. le dessin
ci-dessus).
Ce travail permet de traiter un problème avec la trigonométrie dans le triangle rectangle.
On restreint volontairement le cadre d’étude afin que l’écriture algorithmique soit réalisable avec
des élèves de seconde. Chaque enseignant peut, selon sa classe, abandonner certaines contraintes.
On considère que le cyclone ne revient pas sur sa trajectoire, c’est-à-dire que l’angle entre la
verticale et la direction du cyclone est entre
et
.
Montrer l’utilité de l’algorithmique pour automatiser, réitérer des calculs et faire des prévisions.
Ce problème peut être traité de plusieurs manières de la plus « manuelle » à la plus
« informatisée » :
- Tout à la main : tracé des vecteurs successifs sur la carte papier et répétition des
calculs à la main (aucune utilisation de l’outil informatique, hormis la calculatrice).
- A la main et utilisation légère des TICE : tracé des vecteurs sous Geogebra
- Tout informatisée : tracé des vecteurs sous Geogebra et idée de programmation pour
automatiser un calcul.
En ce sens, ce problème est un problème ouvert, puisque les élèves ont le choix quant à la
démarche à adopter.
Les élèves travaillent par groupe de 2. Ce travail en groupe permet d’apprendre à travailler en équipe :
échanger, apprendre de l’autre, apprendre à l’autre, discuter, argumenter, justifier …
Je n’interviens pas dans la construction des binômes car il me semble que les élèves ont plus de plaisir
à travailler lorsqu’ils ont des affinités. Souvent, les binômes sont constitués de « voisins de table ».
J’ai prévu une phase de recherche autonome (lors de la phase 2) sans aucune aide et sans aucune
question afin de les laisser s’imprégner du problème, et de les laisser proposer des méthodes de
résolution qui leur seront personnelles, non influencées par le professeur. L’objectif est qu’ils
prennent un maximum d’initiatives.
Je propose ensuite une aide selon les groupes.
L’utilisation d’un Smartphone ou d’une tablette pour se filmer et expliquer la (ou les) démarche(s)
mise(s) en place permet de travailler la compétence « communiquer », et permet au professeur de ne
pas être trop présent autour des élèves pour leur laisser leur autonomie et leur liberté.
Il est aussi intéressant d’apprendre aux élèves à utiliser leur Smartphone de façon éducative. Peu en
connaissent les immenses ressources et peu savent l’utiliser pour apprendre.
Lors de la phase 3, je prévois différentes aides selon les groupes et le degré de formalisation.
Je propose un algorithme à trous pour les élèves ayant utilisé la trigonométrie dans le triangle
rectangle car il me semble qu’ayant su effectuer de tels calculs ils seront à même de faire le lien entre
les parties manquantes de l’algorithme et les relations qu’ils ont déterminées. Ils pourront ainsi
compléter les trous de l’algorithme.
Les groupes « à la main » reçoivent l’algorithme complet à lire et à analyser car ces groupes ne sont
pas experts en formalisation, il me semble donc important de les guider.
La phase 5 est une phase de travail à la maison afin de remettre toute la classe au même niveau
d’avancement. Nous pourrons ensuite conclure ensemble.