TS 1er mars 2017 www.pichegru.net Bac Blanc - 3h30 Consignes pour la rédaction • Noter le numéro complet de la question très lisiblement (encadré ou en couleur) • Pour les questions dont la réponse se fait sur l’annexe, noter le numéro de la question sur la copie puis noter « Voir annexe » • Le numéro de l’exercice est à noter ou à souligner en couleur. Le non respect de ces règles entraînera une pénalité de -0,5 pt par manquement. .1 La mission Mars Science Laboratory Le lancement du robot Curiosity de la mission Mars Science Laboratory (MSL) a eu lieu le samedi 26 novembre 2011. Il s’est posé sur le sol martien le 6 août 2012. Ce robot transporte du matériel scientifique destiné à l’analyse de la composition du sol et de l’atmosphère martienne. Document 2 : Conditions de rencontre entre Curiosity et Mars La figure ci-dessous donne les positions de la Terre et de Mars au moment du départ et de l’arrivée de Curiosity. Mars accomplit une orbite complète de 360° en 1,88 an. On suppose que les deux planètes décrivent un mouvement circulaire et uniforme pendant le temps du voyage. On lance le vaisseau de la Terre lorsque Mars se trouve au point M1 sur son orbite, position initiale repérée par l’angle α représenté ci-dessous. Le point M2 représente le lieu de rendez-vous entre le vaisseau et Mars. On note β l’angle (SM1, SM2) orbite de Hohmann M1, Mars au départ β Le but de cet exercice est d’évaluer les conditions à respecter sur les positions relatives de la Terre et de Mars lors du lancement du robot Curiosity. α M2, Mars à l’arrivée T1, Terre au départ S Document 1 : Orbite de Hohmann Dès les années 1920, Walter Hohmann étudie la manière la plus économique en énergie pour se rendre d’une planète à une autre. Pour un voyage interplanétaire entre la Terre et Mars, la trajectoire du vaisseau est une ellipse de centre O (voir schéma ci-dessous). On appelle cette ellipse, de demi grand axe a, l’orbite de Hohmann. Le périhélie P (point le plus proche du Soleil) est sur l'orbite de la Terre et l'aphélie A (point le plus éloigné du Soleil) sur celle de Mars. Pour simplifier, les orbites de Mars et de la Terre autour du Soleil sont considérées comme circulaires et contenues dans le même plan. Pour que ce voyage interplanétaire soit réussi, il faut d’abord que le vaisseau échappe à l’attraction de la Terre, puis qu’il utilise l’attraction du Soleil pour rejoindre le voisinage de Mars en empruntant une orbite de transfert, dite orbite de Hohmann. Dans l’étape finale c’est l’interaction gravitationnelle avec Mars qui doit être prépondérante pour que Curiosity puisse se poser sur son sol. O orbite de la Terre • Distance Soleil-Terre : R1 = 1,50×108 km ; • Distance Soleil-Mars : R2 = 2,28×108 km ; • Période de révolution de Mars autour du Soleil : 1,88 an ; • Constante de gravitation universelle : G = 6,67×10-11 m3·kg -1·s-2 ; • Masse du Soleil MS = 1,99×1030 kg. 2. Sur le schéma du document 1, repasser en couleur le chemin suivi par MSL et indiquer les distances R1 et R2 introduites dans les données. Montrer que la valeur du demi-grand-axe de l’orbite de Hohmann est a = 1,89×108 km. La troisième loi de Kepler permet d’écrire Soleil a Données : 1. Indiquer les différentes phases du voyage de la mission MSL. orbite de Hohmann A T2, Terre à l’arrivée P T2 3 = 4π 2 où a est le G ⋅ MS a demi grand axe de l’ellipse, T la période pour parcourir la totalité de l’ellipse, G la constante de gravitation universelle et MS la masse du Soleil. 3.1. Exprimer la durée ∆t du voyage de Curiosity en fonction de a, G et MS et vérifier l’homogénéité de cette relation par une analyse dimensionnelle. 3.2. Calculer la durée ∆t. Commenter le résultat obtenu par rapport à la durée de la mission. orbite de Mars Orbite de Hohmann 4. Déterminer la valeur de l’angle α qui repère la position de Mars au départ, condition nécessaire à la réussite de la mission. Le candidat est invité à noter ses pistes de recherche. La démarche suivie est évaluée et nécessite d’être correctement présentée. -1- TS 1er mars 2017 www.pichegru.net .2 Atterrissage de Curiosity sur Mars Arrivé sur Mars le 6 août 2012, Curiosity, robot mobile (rover) de la NASA n’a pour le moment pas révolutionné notre connaissance de cette planète. Pourtant, l’agence spatiale américaine considère déjà la mission comme un immense succès. Pourquoi ? Parce qu’elle a réussi à faire atterrir sans encombre le plus gros rover de l’histoire de l’exploration martienne : longueur = 3 m ; largeur = 2,7 m ; hauteur = 2,2 m ; masse = 900 kg. Et qu’elle a ainsi démontré l'efficacité d’une nouvelle technique d’atterrissage automatique extraterrestre. Cette technique audacieuse a mis en œuvre une « grue volante » pour déposer tout en douceur le robot au bout de trois filins. […] Document 1 : Principales étapes de l'atterrissage de Curiosity sur Mars Faire atterrir une sonde sur Mars est un exercice périlleux, comme l’ont prouvé les échecs de plusieurs missions. La dernière en date fût Beagle 2, qui s’est écrasée au sol en 2003. 1 La principale difficulté vient du fait que l’atmosphère martienne est très ténue : moins de 1 % de la pression de l’atmosphère terrestre. Résultat, l’utilisation d’un bouclier thermique, qui tire parti de la friction sur les couches atmosphériques, puis d’un parachute de très grande taille, comme on le fait pour le retour d’engins sur Terre, ne suffit pas pour freiner l’engin. Il faut faire appel à un autre dispositif pour le ralentir encore un peu plus et le poser sans danger. [...] 2 3 4 Dans la tête des ingénieurs de la NASA a émergé alors une [nouvelle] idée. Elle était inspirée par les hélicoptères de l’armée américaine baptisés « grue volante », capables de transporter et de déposer au sol des charges de plusieurs tonnes à l’extrémité d’un filin. Dans la version spatiale de cette grue volante, c’est un étage de descente propulsé par huit rétrofusées qui joue le rôle de l’hélicoptère. Les 3 parties de cet exercice sont indépendantes. Données : 4 • Célérité de la lumière dans le vide : c = 3,0·108 m·s-1 • Champ de pesanteur au voisinage de la surface de Mars : g = 3,7 m·s-2 • Dans un champ de pesanteur uniforme, l’équation de la trajectoire d’un mouvement de chute libre avec vitesse et altitude initiales s’écrit : z ( x) = − z g ⋅ x2 2 ⋅ V02 ⋅ cos 2 α 5 + x ⋅ tan α + H 6-7 8 r V0 α H O x Après sa descente sous un parachute, la capsule allume son radar pour contrôler sa vitesse et son altitude (1). À 2 kilomètres d’altitude et à une vitesse de 100 mètres par seconde, l’étage de descente, auquel est rattaché le rover, se sépare de la capsule (2) et allume ses 8 moteurs fusées (3) pour ralentir jusqu’à faire du « quasi-surplace » (4). À 20 mètres du sol, l’étage de descente a une vitesse de 75 centimètres par seconde seulement, il commence alors à descendre le robot au bout de trois filins de 7,50 mètres (5). L’engin dépose Curiosity en douceur (6). Les filins sont coupés, ainsi que le « cordon ombilical » qui permettait à l’ordinateur de bord du rover de contrôler la manœuvre (7). L’étage de descente augmente alors la poussée de ses moteurs pour aller s’écraser à 150 mètres du lieu d’atterrissage (8). D’après La recherche n°471- Janvier 2013 -2- TS 1er mars 2017 www.pichegru.net Évolution de l’énergie mécanique de l’étage de descente. 1. La descente autopropulsée altitude z Début de la descente autopropulsée (rover compris) Symbolisation de l’onde émise par le radar Rétrofusé e Début de la descente du robot sol de Mars Figure 1 On admet que la masse m de l’étage de descente (rover compris) reste à peu près constante lors de la descente et vaut environ 2,0·103 kg, et que le champ de pesanteur martien est uniforme durant cette phase. 1.1. Établir l’expression du travail du poids de l’étage de descente, lors de son déplacement du point A au point B définis sur la figure 1, en fonction de m, g, AB et de l’angle ( P ; AB) noté θ. 1.2. En s’appuyant sur un schéma, établir l’expression du travail du poids en fonction notamment des altitudes zA et zB, respectivement du point A et du point B. 1.3. Déterminer la valeur du travail du poids entre A et B et commenter son signe. 1.4.1. Déterminer la valeur de l’énergie mécanique Em de l’étage de descente au point A et au point B. 1.4.2. L’énergie mécanique de l’étage de descente évolue-t-elle au cours du mouvement entre les points A et B ? Interpréter qualitativement ce résultat. 2. Les secondes les plus longues de la mission. 2. À partir des données du document 1 et en faisant différentes hypothèses, estimer la durée ∆t de la phase de descente du robot entre le moment où la grue commence à le descendre et son atterrissage sur le sol martien. Toute initiative prise pour résoudre cette question, ainsi que la qualité de la rédaction explicitant la démarche suivie seront valorisées. 3. Dégagement autopropulsé de l’étage de descente désolidarisé du rover Une fois le rover déposé, la poussée des moteurs augmente et propulse verticalement l’étage de descente jusqu’à une altitude de 50 m au-dessus du sol martien. L’étage s’incline alors d’un angle de 45° par rapport à l’horizontal et les moteurs se coupent. 3.1. À partir du moment où les moteurs se coupent, l’étage de descente a un mouvement de chute libre. Justifier. 3.2. À l’aide des informations données sur l’équation de la trajectoire d’un mouvement de chute libre, déterminer la valeur de la vitesse initiale V0 minimale permettant d’écarter l’étage de descente d’au moins 150 m du lieu d’atterrissage du rover. .3 Teneur en cuivre d’une pièce de 5 centimes La pièce de 5 centimes d’euro est composée d’un centre en acier (constitué essentiellement de fer et de carbone) entouré de cuivre. Elle a un diamètre de 21,25 mm, une épaisseur de 1,67 mm et une masse de 3,93 g. On cherche par une méthode spectro-photométrique à déterminer la teneur en cuivre d’une telle pièce. Le cuivre, de masse molaire 63,5 g·mol-1, est un métal qui peut être totalement oxydé en ions cuivre (II) par un oxydant puissant tel que l’acide nitrique selon la réaction d’équation : 3 Cu(s) + 8 H+(aq) + 2 NO3–(aq) → 3 Cu2+(aq) + 4 H2O(ℓ) + 2 NO(g) Les ions cuivre (II) formés se retrouvent intégralement dissous en solution ; le monoxyde d’azote NO est un gaz peu soluble. En pratique, on dépose une pièce de 5 centimes dans un erlenmeyer de 100 mL, on place cet erlenmeyer sous la hotte et on met en fonctionnement la ventilation. Équipé de gants et de lunettes de protection, on verse dans l’erlenmeyer 20 mL d’une solution d’acide nitrique d’une concentration environ égale à 7 mol·L-1. La pièce est alors assez vite oxydée et on obtient une solution notée S1 . On transfère intégralement cette solution S1 dans une fiole jaugée de 100 mL et on complète cette dernière avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge. On obtient une solution S2 qui contient également des ions fer (III) provenant de la réaction entre l’acide nitrique et le fer contenu dans le centre d’acier de la pièce. 2. Détermination de la teneur en cuivre dans la pièce. 2.1. Déterminer la masse de cuivre contenue dans la pièce de 5 centimes d’euro. 2.2. En déduire la teneur (ou « pourcentage massique ») en cuivre dans la pièce. 3. Incertitude. 10 groupes d’élèves ont déterminé expérimentalement la masse de cuivre présente dans 10 pièces de 5 centimes de même masse. Leurs résultats sont les suivants : Groupe Masse de cuivre (mg) 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 260 270 265 263 264 265 262 261 269 267 3.1. Déterminer, grâce aux valeurs trouvées par les élèves, l’incertitude élargie (pour un niveau de confiance de 95 %) sur la mesure de la masse de cuivre dans une pièce. 3.2. En déduire l’intervalle dans lequel devrait se situer le résultat du mesurage de la masse de cuivre avec un niveau de confiance de 95 %. Document 1 : Spectres d’absorption des ions cuivre (II) et fer (III) dans l’eau. On donne ci-dessous les spectres d’absorption d’une solution d’ions cuivre (II) et d’une solution d’ions fer (III), ainsi qu’un tableau reliant longueur d’onde d’absorption et couleur complémentaire. Le « blanc » a été fait avec de l’eau pure. L’absorbance de la solution S2 à 800 nm est mesurée, elle vaut 0,575. 1. Étalonnage 1.1. Déterminer, en argumentant votre réponse, les couleurs attendues pour une solution d’ions cuivre (II) et pour une solution d’ions fer (III). Pour quelle raison choisit-on de travailler à une longueur d’onde de 800 nm ? 1.2. On fait subir à différents échantillons de métal cuivre pur le même traitement que celui décrit ci-dessus pour la pièce. On obtient alors des solutions d’ions cuivre (II) dont on mesure l’absorbance à 800 nm. Montrer, en utilisant le document 2 et en utilisant une feuille de papier millimétré à rendre avec la copie, que la loi de Beer-Lambert est vérifiée pour ces solutions d’ions cuivre (II). -3- TS 1er mars 2017 www.pichegru.net 1,0 absorbance violet bleu vert jaune orange rouge 0,8 0,6 Couleur complétentaire jaune-vert jaune pourpre bleu vert-bleu bleu-vert Document 2 : Courbe d’étalonnage 0,4 Tableau donnant l’absorbance A à 800 nm de solutions aqueuses contenant des ions cuivre (II), obtenues à partir de divers échantillons de métal cuivre pur : 0,2 longueur d’onde (nm) 0 380 430 480 530 580 630 680 730 780 830 Solution aqueuse d’ions cuivre (II) Cu2+ de concentration 7,5·10-2 mol·L -1 . 3,5 Longueur d’onde d’absorption 400-424 424-491 491-575 575-585 585-647 647-850 Couleur absrobée absorbance 3,0 Masse de l’échantillon de cuivre (mg) 0 25,1 50,6 103,8 206,2 300,6 Concentration mol·L-1 0 3,95·10-3 7,97·10-3 1,63·10-2 3,25·10-2 4,74·10-2 Absrobance 0 0,055 0,121 0,231 0,452 0,649 Document 3 : Incertitude sur un mesurage On rappelle les différentes formules intervenant dans la détermination de l‘incertitude sur le résultat du mesurage d’un ensemble de n valeurs {x1, x2 … xn} : 2,5 2,0 n 1,5 Écart-type : σ n −1 = 1,0 ∑ ( xi − x ) 2 i =1 n −1 Incertitude-type sur la moyenne : u ( x ) = 0,5 longueur d’onde (nm) 0 380 430 480 530 580 630 680 730 780 3+ 830 -2 Solution aqueuse d’ions fer (III) Fe de concentration 5,0·10 mol·L -1 σ n −1 n Intertitude élargie sur la moyenne : U (x ) = k ⋅ u (x ) , avec : • k = 1 pour un niveau de confiance de 68% ; • k = 2 pour un niveau de confiance de 95% ; • k = 3 pour un niveau de confiance de 98% ; Correction Ex.1 1. Décoller de la Terre, puis utiliser l’attraction du soleil pour rejoindre le voisinage de Mars sur l’orbite de Hohmann. Puis s’approcher de mars [0,5 pt] et se poser. 2. Chemin suivi par MSL orbite de Hohmann R2 O 3.2. T = 4,48·10 s. donc le voyage vaut la moité de cette durée : soit environ 8,64 mois. La durée donnée dans l’énoncée est de 8 mois et 10 jours. Ces résultats sont donc tout à fait compatibles entre eux. [1 pt] +1 pour durée de l’énoncé donnée. +1 pour calcul correct de T P R1 orbite de Mars Le grand axe AP est composé des deux rayons R1 et R2. Donc le demi grand axe vaut (R1 + R2)/2 = 1,89·108 km. [1 pt] +1 pour trajectoire +1 pour R1 et R2 3.1. La durée du voyage correspond à une demi période d’un objet sur 4π 2 ⋅ a 3 donc ∆t = T/2 = G ⋅ MS [0,5 pt] 7 orbite de la Terre cette orbite elliptique. T = 1 = s . L’expression de ∆t est s −2 4. Cette question revient à savoir où se trouve mars 8,5 mois avant sa position M2. Une demi année martienne avant l’atterrisage de MSL sur Mars, soit 11,3 mois avant, β vaudra 180°. Que vaut β 8,5 mois avant l’atterissage de MSL ? β = 180×8,5/11,3 = 135°. α vaudra donc 180-135 = 45 °. [1 pt] Soleil a A π 2 ⋅ a3 m3 = = 3 −1 G ⋅ MS m ⋅ kg ⋅ s − 2 × kg bien homogène a des secondes. π2 ⋅ a3 G ⋅ MS [1 pt] +1 pour l’idée que ∆t = T/2 +1 pour expression de T correcte -4- TS 1er mars 2017 www.pichegru.net Ex.2 Ex.3 r r 1.1. W AB ( P) = P ⋅ AB = m ⋅ g ⋅ AB ⋅ cos θ -3 si AB·cos θ devient (zA – zB)· cos θ -2 si expression finale donnée directement r 1.2. On voit sur ce schéma que AB ⋅ cos( P; AB) = z A − z B [0,5 pt] 1.1. Les ions cuivre II absorbent dans le rouge. Ils seront donc bleu-vert. Les ions fer III absorbent dans le violet. Ils seront donc jaune-vert. On travaille à 800 nm car cette longueur d’onde correspond au maximum d’absorption de l’ion cuivre II. De plus, les ions fer III [0,75 pt] n’absorbent pas à cette longueur d’onde. D si seulement justification des 800 nm 1.2. Absorbance des solutions en fonction de la concentration en Cu2+ A zA r AB·cos ( P; AB ) r P; AB B zB r Donc WAB ( P ) = m ⋅ g ⋅ ( z A − z B ) -2 si zB – zA [0,5 pt] 1.3. D’après le document 1, A se trouve à 2 km d’altitude, B se trouve à 20 m et g vaut 3,7 m·s-2, donc : r WAB ( P ) = m ⋅ g ⋅ ( z A − z B ) = 2 ⋅103 × 3,7 × 1,98 ⋅ 103 = 15 MJ. Cette valeur est positive car le poids a un travail moteur. [0,75 pt] -1 si justification fausse d’un travail du poid résistant 1.4.1. Em(A) = m·g·zA + 0,5·m·vA2 = 2·103×3,7×2·103 + 0,5×2·103×1002 = 25 MJ. Em (B) = 0,15 MJ car zB = 20 m et vB ≅ 0. [0,5 pt] D si formule Em = Ec + Epp Raisonnement et calcul correct, mais mauvaise exploitation des données : -2 1.4.2. L’énergie mécanique diminue au cours de la descente car l’étage de descente n’est pas soumis qu’à son seul poids : la force de poussée des rétrofusées n’est pas une force conservative. [0,5 pt] -3 si justification fausse ou absente 2. L’étage de descente a une vitesse de 0,75 m·s-1. Au moment où il commence à descendre le robot grâce à ses filins, il se trouve à 20 m du sol. Au moment où le robot touche le sol, l’étage de descente se trouve à 7,5 m du sol (on suppose que les filins ont été déroulés de toute leur longueur). La durée de cette phase de la descente, si la vitesse de l’étage de descente est constante et verticale, sera de ∆t = d / v = 12,5/0,75 ≅ 17 [1,5 pt] s. D si ∆t = 20/0,75 B si aucune hypothèse explicitée 0,7 0,65 0,6 0,55 0,5 0,45 0,4 0,35 0,3 0,25 0,2 0,15 0,1 0,05 0 = 20 m·s-1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 [0,5 pt] 3.1. Faire les calculs en utilisant les fonctions statistiques de la calculatrice. Moyenne : 264,6 Écart-type : 3,306559138 Incertitude-type : 1,045625809 Incertitude élargie (95 %) : 2,091251619 [0,5 pt] 3.2. m = 265 ± 2 mg [0,5 pt] 2 ⋅ cos α ⋅ ( z − x ⋅ tan α − H ) 2 ⋅ cos 45 ⋅ (0 − 150 ⋅ tan 45 − 50) 1 2.2. Teneur en cuivre : 0,26/3,93 = 0,066 soit 6,6 %. − g ⋅ x2 − 3,7 × 1502 0,5 2.1. C vaut environ 0,043 mol·L-1 La quantité d’ions cuivre II est : n(Cu2+) = C·V = 0,0415×0,1 = 4,15 mmol. Soit une masse m = 264 mg. [1,75 pt] B si précision insuffisante B si calcul de C à partir d’un unique autre point 2 2 -1 On voit que A est proportionnel à c (fonction linéaire). La loi de BeerLamber A = k·c est donc vérifiée. [1 pt] C si seulement graphique, y compris A = f (m) 3.2. On veut que z(x) = 0 pour x = 150 m. D’après l’énoncé, H = 50 m et α = 45°. AN : V0 = -2 c ( ×10 mol·L ) 0 3.1. Plus de poussée des rétrofusées et peu de frottement (vu que la vitesse de l’étage est modeste et l’atmosphère de Mars très ténue). L’étage de descente n’est donc soumis qu’à son poids, ce qui est la définition d’une chute libre. [0,25 pt] On isole V0 : V0 = A [1,5 pt] D si seulement z (150) = 0 -1 par erreur de valeur ou erreur d’étourderie de calcul. -3 si grosse erreur de calcul, mais données OK -5-