3
ENSEMBLE, POUR DÉPISTER
LE CANCER DU SEIN !
C’était le leitmotiv des personnels qui ont rechaussé leurs baskets le 11 octobre dernier, à loccasion de la 2ème édition
de « la Jeanne », marche organie à l’initiative du personnel d’imagerie de la Femme et de l’Enfant pour promouvoir
lepistage du cancer du sein. Organisée en partenariat avec Aire Cancers, le Centre Oscar Lambret et les mutuelles
MACSF, MNH et SMH, cette marche a rencont à nouveau un vif succès, avec plus de 300 participants.
Contact y était…
C’EST VOUS QUI LE DITES
Silvie
« La Jeanne » est une
marche ts sympa. Elle
regroupe toute une équipe
dicale et paramédicale
mobilisée autour de la
prévention. Plus on est, plus
on en parle ! »
Pascal
« J’ai connu des personnes
qui ont eu un cancer du
sein, dont certaines sont
décédées. Le dépistage
c’est important ».
Brigitte
« Je participe à la Jeanne
car je me sens concernée
par le dépistage du cancer
du sein. J’ai une cousine de
41 ans qui a eu l’ablation
d’un nodule, et sa sœur de
46 ans a également é
touce par le cancer du
sein »
Michelle
« c’est important de faire
connaître le dépistage
organisé du cancer du
sein, car il est important
que ce cancer soit dépisté
le plus tôt possible. « La
Jeanne » sert à faire pas-
ser le message auprès du
personnel du CHU, majo-
ritairement féminin ».
Contact - Octobre/Novembre/Décembre 2012
Ils étaient nombreux, femmes et hommes, hospitaliers ou non, à composer ce joyeux ruban rose qui a serpenté sur le campus hospitalier,
encouragé par un soleil radieux, pour rappeler l’importance du dépistage.
S. Marchand
Une « salle hybride » est un équi-
pement d’imagerie déd aux
actes dits hybrides, combinant
gestes chirurgicaux et médicaux
et techniques d’imagerie inter-
ventionnelle de haute qualité.
UNE PLATEFORME
TECHNOLOGIQUE
UNIQUE
La salle hybride “Discovery IGS
730” est une plateforme techno-
logique unique au monde, issue
des travaux d’un consortium
regroupant l’industrie et la re-
cherche appliquée. Il s’agit d’un
équipement d’imagerie mobile,
disposant des performances
des meilleures salles de radiolo-
gie interventionnelle en termes
de puissance et de quali des
images, tout en pouvant être
placé et utili directement
dans les blocs opératoires par
exemple. « Nous pourrons grâce à
cet équipement avoir accès aux der-
nières innovations en matre d’ima-
gerie, nous explique le Pr Stephan
Haulon, chirurgien vasculaire, et
inclure les images de scanner pré-
opératoire dans l’imagerie du bloc
opératoire, pour un sultat en 3
dimensions. Pour le patient, cela
veut dire moins de radiations, moins
d’injections de produit de contraste,
un temps d’intervention plus court,
et pour nous une imagerie extrême-
ment précise pour des interventions
très complexes. »
AU SERVICE DES
PATIENTS POUR LES
PROFESSIONNELS DE
SANTÉ
Cette innovation viendra sou-
ligner l’importance du travail
d’équipe entre les professionnels
dicaux et chirurgicaux du le
Cardio-Vasculaire et Pulmonaire.
La Salle Hybride Discovery IGS
Depuis le 15 Septembre 2012, le pôle Cardio-Vasculaire et Pulmonaire du CHRU de Lille dispose de la première « salle
hybride » Discovery IGS 730 : une plateforme technologie unique au monde, qui sera utilisée pour de nombreuses
interventions cardiovasculaires.
Contact - Octobre/Novembre/Décembre 2012
LA SCIENCE AVANCE
4LA SCIENCE AVANCE
730 sera utilisée par les chirur-
giens vasculaires, les cardiolo-
gues et chirurgiens cardiaques,
et les radiologues du CHRU, et
permettra à ces professionnels
de pratiquer des interventions
endovasculaires de plus en plus
avancées et précises, en utilisa-
tion de l’imagerie en 3D :
- Remplacement de la valve
aortique sans ouvrir le tho-
rax, en passant par voie arté-
rielle fémorale ;
- Fermeture de l’auricule
gauche en passant par la
veine fémorale pour préve-
nir les Accidents Vasculaires
Cérébraux.;
- Retrait de sondes car-
diaques de stimulateur ou
de débrillateur cardiaque
infectés ou défectueux par
voie veineuse sans chirurgie
cardiaque.
« Nous sommes très ers d’avoir
cette toute première Salle hybride
Discovery au monde, c’est un nou-
veau concept très intéressant»,
conclut le Pr Stephan Haulon.
Cette innovation majeure, qui a
été co-nancée par le Conseil
gional du Nord - Pas-de-Calais
dans le cadre de sa politique de
soutien aux établissements de
santé, repsente une nouvelle
pierre à l’édice du futur Hôpital
Cardio-Vasculaire et Pulmonaire,
qui offrira au patient des condi-
tions de séjour optimales et les
dernières technologies médicales
et chirurgicales disponibles.
A.Rendu
IMAGERIE INTERVENTIONNELLE
UNE INNOVATION MONDIALE AU CHRU DE LILLE
La salle hybride Discovery IGS 730 est une innovation mondiale
5
LA SCIENCE AVANCE
Contact - Octobre/Novembre/Décembre 2012
5
Plus de 46 000 patients ayant subi
des interventions chirurgicales
lourdes non cardiaques et non
neurochirurgicales ont partici à
cette étude, qui a é mee du-
rant 7 jours en avril 2011, dans 498
hôpitaux de taille variable dans 28
pays euroens, dont le CHRU
de Lille. Une étude de grande am-
pleur, dont les sultats ont été
publiés en septembre 2012 dans la
revue scientique The Lancet
DE GRANDES
DISPARITÉS DANS LA
PRISE EN CHARGE
PÉRI-OPÉRATOIRE
L’un des premiers enseignements
de cette étude est la grande
disparité d’un pays d’Europe à
l’autre concernant le taux de
décès des patients du aux suites
opératoires, après une interven-
tion chirurgicale. Des écarts qui
Evaluer la qualité de la prise en charge des patients après une intervention chirurgicale, mesurer le taux de mortali
dans différents pays d’Europe et réfléchir à des dispositifs permettant d’améliorer cette prise en charge : ce sont
les objectifs d’une étude menée par le Steering Committee « EuSOS » (European Surgical Outcomes Study) auquel
appartient le Pr Benoît Vallet, Président de la Commission Médicale d’Etablissement du CHRU de Lille et Président de
PRISE EN CHARGE POST ORATOIRE
LA RECHERCHE AVANCE
s’expliquent par des différences
de moyens mis en œuvre pour
la surveillance du patient durant
l’intervention, mais aussi pour sa
prise en charge postopératoire.
Le taux d’admission des patients
en en soins intensifs après une
chirurgie est par exemple une
donnée parlante. « La France fait
partie de pays où le taux de mor-
talité après ce type de chirurgie
est modéré, de l’ordre de 2 à 3 %,
explique le Pr Benoît Vallet, ce qui
reste tout de même un chiffre trop
important que nous devons nous
efforcer de baisser ».
UNE NÉCESSAIRE
RÉFLEXION SUR
L’ORGANISATION
DE LA PRISE EN CHARGE
POST-OPÉRATOIRE
« Cette étude nous amène à en-
visager de nécessaires évolutions
de la prise en charge per et post-
opératoire, précise le Pr Benoît
Vallet, permettant de mieux indi-
vidualiser la surveillance per-opé-
ratoire et de rendre plus dispo-
nibles les soins lourds, continus ou
intensifs, et d’adapter plus étroi-
tement l’indication de ces soins
au prol des patients de manière
beaucoup plus personnalisée ».
Une prise en charge person-
nalisée, adaptée à la fragilité du
patient, à son âge, à son passé
médical, à ses pathologies… di-
minuerait ainsi le risque
péri-opératoire. « Cette
exion amène aussi
aujourd’hui à se poser la
question de la renition
de la gradation des pla-
teaux techniques hospita-
liers en fonction de la difculté de
la prise en charge ri-oratoire,
comme cela se fait déjà pour les
maternis par exemple. »
Prochainement ces résultats
d’étude seront afnés au niveau
international et français, et des
recommandations pourront être
émises par la Société Française
d’Anestsie animation an
de permettre la diminution de
ce taux de mortalité post-opé-
ratoire à un seuil inférieur à 1 %.
A.Rendu
Variation in mortality for surgical patients
across 28 European nations : An interna-
tional seven day cohort study - The Lancet
EN SAVOIR PLUS
1 / 28 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !