HISTOIRE DE LA MEDECINE :
FICHES TRANSVERSALES
Enseignement de la médecine de l'Antiquité au 19ème siècle
Antiquité
Organisation de la médecine en sectes où des précepteurs enseignent : méthodisme, empirisme,
dogmatisme, éclectisme, pneumatisme
Hippocrate : dogmatique, exigence d'une grande compétence et d'une grande attention envers les
patients et des qualités morales. Fondement de l'éthique médicale : serment.
Hérophile et Erasistrate : école dogmatique d'anatomie fondée à Alexandrie.
Base de l'enseignement médical : texte d'Hippocrate, d'Aristote et de Galien
Moyen-Âge
Triade : les thèses de Galien, la philosophie inspirée d'Aristote et l'astrologie.
Médecine monastique, enseignée auprès des moines, en latin.
9e siècle : 1ère école consacrée à l'enseignement de la médecine à Salerne, trois siècles plus tard
universités européennes.
Médecine scolastique : formation théorique en théologie, en médecine et en philosophie, peu de
contact avec le patient sauf pour prendre le pouls.
Professeurs célèbres (Arnaud de Villeneuve et Guy de Chauliac) dont le collège de Robert de
Sorbon.
Chirurgie : peu enseignée car toujours déconsidérée, elle s'apprend sur les champs de bataille.
Renaissance
Enseignement de l'anatomie humaine grâce aux dissections de cadavres.
Professeurs célèbres : Carpi (Pavie et Bologne), Vésale puis Fallope (Padoue).
18e siècle
Chirurgie reconnue dans les facultés de médecine
19e siècle
Enseignement en français.
Formation théorique et pratique : présence obligatoire des étudiants auprès des malades
hospitalisés et dans les salles d'autopsie.
L'internat des hôpitaux de paris est créé en 1802.
Pasteur à Paris, Koch à Berlin et leurs collaborateurs enseignent la « microbie ».
Confrontation des signes cliniques et autopsiques (confrontations anatomo-cliniques) devient un
principe fondamental pour l'enseignement de la médecine à Paris.
Évolution des connaissance en Anatomie de l'Égypte au 18ème siècle
Égypte
Égyptiens : précurseurs des connaissances en anatomie, distinction par des mots spécifiques les différentes
parties du corps et attribution à certains organes une fonction.
Grèce
Aristote : cherche à rapporter une fonction pour chaque organe, rôle fondamental au coeur, responsable de la
chaleur du « pneuma »
Alexandrie
♦ Réalisation de dissections humaines jusqu'à l'apparition de la secte des « empiriques » qui contestera l'utilité des
travaux en anatomie ce qui conduira à la disparition de la pratique des dissections de cadavres humains pour plus
d’un millénaire.
Hérophile : les nerfs proviennent du cerveau et de la moelle et observe les ventricules cérébraux, les poumons
et non le cœur sont responsables de la respiration, description les « testicules féminins ».
Erasistrate : distinction entre cervelet et cerveau ainsi que nerfs moteurs et nerfs sensitifs, étude de la circulation
sanguine, découverte des valvules cardiaques. Il prétend que les artères sont remplies d'air, le pneuma. Il a affirmé
que les mouvements des poumons ne sont pas liés aux battements du cœur mais aux muscles du thorax.
Rome
Galien : dissections d'animaux et descriptions par analogie pour la plupart fausses, les artères contiennent du
sang et non de l'air comme on le pensait avant et qu'elles possèdent un débit pulsatile qui correspond au pouls. Par
la suite les descriptions anatomiques de Galien qui font foi, et elles resteront incontestées jusqu'à la renaissance,
car l'interdiction des dissections empêche la progression du savoir en anatomie.
Moyen-Âge
Mondino Da Luzzi, admirateur de Galien, pratique la dissection et rédige Anatomia.
Disséquer pour des raisons scientifiques un cadavre humain devient de mieux en mieux admis.
Renaissance
Les représentations anatomiques deviennent artistiques : Léonard de Vinci réalise les 1ers dessins anatomiques
de la thyroïde.
Vésale : le premier à oser s'insurger contre les descriptions de Galien, 'auteur de La Fabrique du corps humain
(De humani corporis fabrica), paru en 1543, il décrit les deux lobes de la thyroïde.
Da Carpi : description l'appendice intestinal et les valvules du cœur.
Fallope : description des trompes situées entre les « testicules » minins et l'utérus.
Eustache : description des trompes auditives qui gardent encore son nom ainsi que l'isthme thyroïdien.
17e siècle
Harvey : décrit la circulation sanguine en 1628, dans un texte célèbre, Exercitatio anatomica de motu cordis et
sanguinis in animalibus, le cœur est le moteur est le moteur de la circulation, observation du sens du courant
sanguin dans les artères et les veines,
♦ Découverte que la circulation est double, sanguine et lymphatique.
♦ Malpighi : met en évidence l’existence des capillaires
Thomas Wharton : nomme la thyréoïde qui deviendra thyroïde.
Pierre Lalouette : description d'un reliquat embryonnaire qui part de l'isthme et qu'on apelle pyramide de
Lalouette (thyroide).
Le Boë dit Sylvius et Willis : description des ventricules latéraux, les méninges et les vaisseaux cérébraux.
Vieussens : publication d'un gros ouvrage sur l'anatomie et le fonctionnement du cerveau.
18e siècle
Intérêt à la fonction des différents organes, ce qui va donner lieu à l'émergence de différentes théories opposées
comme par exemple les « vitalistes » et les « mécanistes ».
♦ Morgagni : pratique des dissections sur des patients décédés afin d'étudier les lésions responsables de leur mort
et ouverture de la voie à l'anatomopathologie. L'identification des maladies repose désormais sur un nouveau
critère : l'aspect des lésions observées.
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