
T E C H N O L O G I E A v r i l 2 0 0 7 A v r i l 2 0 0 7 T E C H N O L O G I E
T E C H N O L O G I E A v r i l 2 0 0 7 A v r i l 2 0 0 7 T E C H N O L O G I E
Des ressources
pluritechnologiques
Portunus est un simulateur pluri-
technologique
. On s’en rend immé-
diatement compte en observant tout
simplement la liste des répertoires de
composants disponibles : sources de
tension et de courant continues (mono
et triphasées), fonctions de temps
(rectangulaires, triangulaires, impul-
sionnelle, PWM…), composants pas-
sifs (linéaires, non linéaires, incluant
les charges mono et triphasées…) et
actifs (de la diode au transistor en
passant par les ALI, thyristors…),
interrupteurs et relais, blocs fonc-
tionnels (additionneurs, dérivateurs,
échantillonneur bloqueur, gain, G(s)
et G(z)…), caractéristiques (table 2D,
fonction exponentielle…), machines
d’état, toutes les machines électriques
(MCC, triphasée synchrone et asyn-
chrone, moteur pas-à-pas, trans-
formateurs), dispositifs de mesure
(voltmètre, wattmètre, FFT…) et enfin
charges mécaniques, incluant capteurs
de position et de vitesse.
Outre ces fonctions nouvelles et très
performantes, Portunus dispose éga-
Au début de l’ère de la micro-informatique, les simulateurs se classaient
dans des familles bien fixées, électronique analogique (Spice…), numérique
(Orcad, Protel…) ou de puissance (Circuit…). Puis ces familles se sont rejointes,
et aujourd’hui tous ces logiciels permettent de simuler aussi bien des circuits
de l’un de ces domaines que d’un autre et même de mixer l’analogique
avec le numérique et la puissance.
Par contre, à ma connaissance, aucun logiciel n’était vraiment orienté
mécatronique, partant du simple composant analogique, passif (condensateur,
résistance…) ou actif (diode, ampli linéaire, IGBT…), et aboutissant
à la machine tournante et à sa charge. Or, nous devons aujourd’hui travailler
sur des systèmes pluritechnologiques… Alors, l’arrivée de Portunus,
qui vient combler ce vide, est vraiment la bienvenue.
Des choix
pluritechnologiques
Portunus : un simulateur
mécatronique
(première partie)
MICHEL OURY [1]
mots-clés
contrôle
et métrologie,
électronique,
logique,
postbac
currences de composants obtenus à
partir des modèles inclus dans les
bibliothèques.
Prenons l’exemple d’un redresseur
monophasé double alternance. Sa
construction nécessite une source de
tension sinusoïdale monophasée. Pour
en disposer, il faut placer sur la page
de schéma une source de tension et
une fonction sinus.
Dans Portunus, les sources peuvent
servir à des simulations dans trois
domaines indépendants, le domaine
continu DC (vision des grandeurs phy-
siques à un instant t), le domaine fré-
quentiel AC et le domaine temporel.
Celui qui nous intéresse étant le
domaine temporel, nous avons donc
besoin d’une source de tension et
d’une fonction mathématique sinus,
que vous allez importer par glisser-
déposer, respectivement de la biblio-
thèque des sources et de celle des
fonctions de temps.
lement d’un module de bibliothèques
Spice et d’un autre pour les tests
thermiques .
Une conception classique
Un schéma se met au point très clas-
siquement, par glisser-déposer d’oc-
Des modèles Spice Une bibliothèque
thermique
[] Professeur agrégé de génie électrique au
lycée Jean-Perrin de Saint-Ouen-l’Aumône (95).
Courriel : michel.oury@ac-versailles.fr