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Les Droits de l’homme contre le peuple
Date : 13 juin 2016
Bernard Plouvier, auteur, essayiste ♦
L’auteur est un juriste autant qu’un rédacteur d’études historiques. Son récent travail traduit
parfaitement sa formation. L’illustration de couverture a probablement pour utilité de nous
rappeler une expression d’une rare sagesse, utilisée pour désigner la politique de nos maîtres
depuis les années 1970 : « On marche sur la tête ».
C’est à la fois une réflexion de fond sur l’origine et la signification juridique des Droits de
l’homme et une œuvre de circonstance, parfaitement adaptée à la triste actualité de la France
(et d’une manière générale de toute l’Europe occidentale, scandinave et danubienne) :
l’immigration islamique et l’orientation nouvelle, dominatrice, conquérante et terroriste, donnée
à l’islam par le calife autoproclamé de Mossoul. L’islam est inséparable du Djihâd.
Jean-Louis Harouel a pleinement raison d’utiliser, après d’autres auteurs, l’expression de
guerre des civilisations. Il est curieux, toutefois, qu’il n’intègre pas le problème de l’islam
conquérant dans l’impérialisme globalo-mondialiste. Ou l’auteur ne croit pas au rôle de
pourrisseurs de l’Europe dévolu aux pions islamistes par les apprentis-sorciers de New-York et
de Washington, ce qui est son droit, mais une discussion sur ce point eût été plus intéressante
que les digressions ultérieures sur le gnosticisme.
L’auteur dresse un catalogue de quelques travers et nuisances de l’islam pour les humains qui
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ne veulent absolument pas de cette religion de haine meurtrière pour les « infidèles » (soit
l’ensemble des non-musulmans) : refus de se plier aux usages locaux et imposition des
principes et règlements coraniques dans les pays d’immigration ; prise de possession du sol en
de nombreuses villes (mais on attend en vain un chapitre sur les « cités de non-droit ») ;
barbarie médiévale d’une religion esclavagiste, sexiste et violente, puisque face à « l’infidèle »,
tout est permis, jusqu’au meurtre dans le cadre du Djihâd.
On est, là-encore, un peu surpris que l’auteur n’insiste guère sur les aspects les plus violents
de la colonisation de l’Occident par les immigrants musulmans. Pas un mot sur les viols en
tournante, sur les trafics de drogues, d’armes et de prostituées, sur les vols et dégradations de
biens privés et publics qui sont quotidiens, sur la grossièreté permanente des rejetons de cette
immigration, qui fait contraste avec la grande politesse des musulmans venus travailler en
France durant les années 1950-60… avec le poids démographique, les bonnes manières se sont
envolées. En revanche, l’analyse est excellente des rapports entre la violence et les
revendications religieuses. « Le folklore identitaire arabo-musulman est le terreau qui nourrit le
djihadisme »… même si les musulmans ne sont pas tous, loin de là, des Arabes.
Le propos majeur du livre est simple et fort juste
Les musulmans, qui sont des agents du totalitarisme le plus effronté, se servent des Droits de
l’homme pour implanter leur civilisation, aidés par de nouveaux « idiots utiles », les zélotes de
ces fameux droits : politiciens avides de popularité facile, syndicalistes qui ont besoin de
regonfler les effectifs de leurs chapelles désertées par les Français de souche européenne,
idéalistes à courte vue, dames patronnesses de toutes les misères du tiers-monde.
Au nom de ces fameux Droits, tarte à la crème des médias actuels (mais on eût aimé une
digression sur les sources de financement des plus puissants de ces médias), l’islam risque
d’implanter son totalitarisme, soit la Charî’a et l’imposition par la contrainte de la foi
musulmane à l’ensemble de la population, quand aura été opérée la substitution de population
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majoritaire.
L’auteur dénonce à très juste titre « la détresse des habitants de bonne volonté » (ni racistes, ni
sectaires), devenus des parias dans leur propre patrie, où les envahisseurs peu productifs et
fort turbulents (c’est un délicat euphémisme) sont mieux considérés et mieux traités par les
services publics et les élus qu’ils ne le sont, étant pourtant des Français de souche
européenne, donc des gens qui sont « chez eux ».
Dans un long exposé historique, l’auteur introduit les gnostiques, contemporains du proto-
christianisme. On peut ne pas être totalement convaincu par la démonstration (un peu confuse),
d’autant que le mouvement gnostique fut très hétérogène, étant constitué d’un grand nombre
de sectes à l’enseignement très différent… quant à classer parmi les gnostiques ce Marcion,
devenu si antipathique à certains depuis 1945, c’est considérer comme résolu un problème
posé il y a près de deux millénaires, auquel chaque « expert » a donné sa réponse personnelle.
Soyons honnêtes : les Églises chrétiennes, antiracistes et à prétentions universelles, ont été
riches elles aussi en théoriciens des droits des individus, jusqu’au droit à l’insurrection. Toute
religion, et la chrétienne n’a pas dérogé à la règle, devient totalitaire quand elle a obtenu le
statut de religion d’État. C’est exactement ce que cherchent à obtenir les musulman, lancés à
l’assaut du Dâr al-Harb (les terres, à conquérir, des « infidèles », qui sont eux-mêmes à
convertir ou à exterminer).
Dans l’historique des Droits de l’homme, mention est faite à plusieurs reprises de la Révolution
de 1789, mais l’on cherche en vain une citation du texte original : la Déclaration des Droits de
l’homme et du citoyen, rédigée par le très riche planteur esclavagiste de Virginie Thomas
Jefferson, en 1776, et brutalement vulgarisés par la Révolution française.
Or, ces fameux Droits sont de très curieuses entorses aux principes du Droit. En bonne logique,
le Droit se doit d’aider à la sauvegarde de la collectivité. Les Droits de l’homme mettent en
avant tout autre chose que le Bien Commun : les libertés, supposées fondamentales, des
individus… ce qui dégénère très vite en un Droit très subjectif.
Issus directement de la doctrine du Droit naturel, les Droits de l’homme représentent en eux-
mêmes la négation du Droit positif (lui-même défini par un code de lois votées par un Parlement
ou d’édits rendus par un gouvernement). Ces droits de l’homme sont, de fait, illimités, assez
vagues, voire inconsistants, dans leur définition et même leur finalité. « Chacun des prétendus
droits de l’homme est la négation d’autres droits, et, pratiqué séparément, est générateur
d’injustices », comme l’a écrit une référence de l’auteur : le doyen Michel Villey. Ils
ressemblent davantage à des promesses électorales, au mieux à l’expression de désirs ou de
revendications catégorielles ou communautaires, qu’à des stipulations de Droit. C’est « un
langage indistinct, dangereusement flou, générateur d’illusions et de fausses revendications »
(Villey, de nouveau). En un mot : le triomphe de la subjectivité.
Là où l’auteur est excellent, c’est dans les remèdes proposés : trier les candidats à
l’immigration ; abolir le dangereux décret de regroupement familial des Giscard et Chirac (de
1976) et la naturalisation automatique par le Droit du sol ; faire respecter la stricte laïcité dans la
vie quotidienne de France, en interdisant tout signe extérieur de la religion musulmane, ces
signes extérieurs qui ne peuvent que heurter la susceptibilité, choquer la sensibilité de la
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majeure partie de la Nation française, seul souverain légitime de l’État français, une Nation qui
n’a nullement vocation pour se faire convertir à une religion exotique et d’essence médiévale.
L’auteur a raison : l’islam n’a pas à imposer sa civilisation en Europe, surtout pas sous le
couvert, fort hypocrite, des Droits de l’homme, sortis de leur contexte purement politique, viciés
dans leur application, pervertis dans leur essence. Il existe un Droit – et même un Devoir – pour
les Européens : lutter contre une religion conquérante et une immigration qui tourne à
l’invasion, dans le seul but de casser les nations européennes, en les métissant et en les
perturbant au moyen d’une foi aux nombreux aspects barbares.
L’essence des Droits de l’homme s’oppose point par point à l’invasion musulmane.
Jean-Louis Harouel, Les Droits de l’homme contre le peuple, Editions Desclée de Brouwer, 144 p, 14€, 2016.
Illustration : Jean-Louis Harouel, agrégé de droit, professeur émérite de l'Université Panthéon-Assas ( Paris II). Il a publié une vingtaine de livres
dont "Revenir à la nation" (2014).
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