Observatoire Régional de La Santé de la Réunion Octobre 2007
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CANCER DU COL ET DU CORPS DE L’UTERUS
A La Réunion
CONTEXTE NATIONAL [1]
Les cancers de l’utérus regroupent deux localisations principales,
le col et le corps, 2 maladies bien distinctes en termes d’histoire
naturelle, d’âge de survenue, de facteurs de risque et de
pronostic.
Le cancer du corps de l’utérus touche les femmes à partir de
40 ans. Son principal facteur de risque est l’hyperœstrogénie,
qu’elle soit d’origine endogène (en cas d’obésité, de nulliparité ou
de ménopause précoce) ou exogène (traitements hormonaux de
la ménopause par œstrogènes sans progestatifs) [1-3].
Le cancer du col de l’utérus est un cancer de la femme jeune,
puisqu'il concerne essentiellement les femmes de 20 à 50 ans.
Son principal facteur de risque est une maladie sexuellement
transmissible, le papillomavirus (HPV). Les sions du col
peuvent se développer dans les tissus superficiels (cancer in
situ) ou envahir les tissus plus profonds (cancer infiltrant).
Le nombre de nouveaux cas annuels de cancers de l’utérus,
estimé par le réseau français des registres de cancer (Francim),
est d’environ 8 400 pour l’année 2000 en France métropolitaine,
qui se répartissent en 3 400 pour le cancer infiltrant du col et
5 000 pour le cancer du corps. Le nombre total est resté stable
depuis 1980, mais le nombre de cancers du col a diminué, alors
que celui des cancers du corps augmentait [2]. Le cancer du
corps de l’utérus est, par sa fréquence, au 3
ème
rang des
localisations cancéreuses chez la femme, après ceux du sein et
du côlon-rectum. Celui du col est en 8
ème
position. Le taux
d’incidence, standardisé sur la population européenne, est en
baisse entre 1980 et 2000 pour le cancer du col, la France
figurant parmi les pays européens à incidence élevée [3, 4]. Pour
le cancer du corps, le taux d’incidence est resté stable, situant la
France parmi les pays d’Europe les moins touchés [2].
Les statistiques de mortalité ne permettent pas de distinguer les
deux localisations en raison d’une proportion importante (60 %)
de localisations utérines non précisées [5]. Avec près de 3 000
décès en 2003, les cancers de l’utérus constituent la sixième
cause de décès par cancer chez la femme après ceux du sein,
du côlon-rectum, du poumon, du pancréas et de l’ovaire [6].
Le taux de mortalité, standardisé sur la population française au
recensement de 1990, diminue depuis vingt ans, passant de 12,6
à 8,2 décès pour 100 000 femmes entre 1980-1982 et 1998-2000
[2]. Les données des registres montrent que cette baisse du taux
de mortalité concerne essentiellement le cancer du col, celui du
corps représentant désormais la majorité des décès [2]. En effet,
le taux de mortalité par cancer du col de l’utérus a diminué de
près de 58% entre 1980 et 2000 (-4,44% par an), ce qui place la
France en position assez favorable au sein des pays de l’Union
Européenne (6
ème
rang) [2, 6, 7]. La mortalité par cancer du corps
de l’utérus a diminué de 25% en 2 décennies (-0,84% par an) [2].
Les personnes atteintes d’un cancer de l’utérus sont le plus
souvent admises en affection de longue durée (ALD) par leur
régime d’assurance maladie, afin de bénéficier d’une exonération
du ticket modérateur pour les soins longs et coûteux nécessités
par le diagnostic, le traitement et le suivi de cette affection. En
2004, environ 3 100 admissions en ALD pour cancer du col de
l’utérus et 4 400 pour celui du corps ont été prononcées parmi
selon les trois principaux régimes de sécurité sociale [3, 8].
La chirurgie est indiquée dans la majorité des cancers du col. En
2004, cette pathologie a constitué le diagnostic principal
d’environ 6 500 séjours hospitaliers dans les établissements de
soins de courte durée en 2004 (3 900 séjours chirurgicaux). Le
cancer du corps de l’utérus a lui été le diagnostic principal de
9 000 séjours hospitaliers, (6 300 séjours chirurgicaux) [9].
Le pronostic de cancer du corps est plutôt favorable, avec une
survie relative à 5 ans de 75 %, l’un des meilleurs d’Europe.
Celui du cancer du col est moins favorable, la survie relative à 5
ans des femmes atteintes est d’environ 60 % [2, 10, 11].
Le cancer du corps de l’utérus ne permet pas de dépistage
systématique.
Par contre, pour le cancer du col, de nombreuses études
épidémiologiques ont démontré que le dépistage organisé par
frottis cervico-vaginal était particulièrement efficace, permettant
la diminution de l’incidence et de la mortalité, à condition que soit
mis en place un contrôle de qualité des frottis [12, 13, 14, 15]. Un
dépistage organisé, généralisé à l'ensemble de la population
cible, pourrait ainsi diminuer de 90 % l'incidence du cancer
invasif du col utérin [16]. Des programmes de dépistage organisé
fonctionnent depuis 1993 dans quatre départements pilotes
(Doubs, Isère, Bas-Rhin et Martinique).
En France, pour l’année 2000, 5,5 millions de frottis cervico-
vaginaux ont été remboursés par l’Assurance maladie.
Cependant la répartition de ces frottis ne couvre pas l’ensemble
de la population cible. Ainsi, 46% des femmes du régime général
âgées de 20 à 69 ans n’ont pas fait de frottis en 3 ans en
médecine de ville pour la période 1998-2000, et plus de 34%
n’en ont pas fait en 6 ans [17]. Un des objectifs du Plan national
cancer lancé en 2003 est que 80 % des femmes entre 25 et 69
ans bénéficient d’un dépistage individuel du cancer du col de
l’utérus, basé sur l’analyse d’un frottis cervico-vaginal [18,19].
Le cancer du col de l’utérus peut également bénéficier d’une
prévention primaire par les mesures de protection contre les
maladies sexuellement transmissibles. Et, la prévention de
certains cancers du col par la vaccination contre plusieurs
sérotypes de papillomavirus humain (HPV), est désormais
possible ; elle est notamment recommandée pour toutes les filles
dès 14 ans [20]. Mais la place de la recherche HPV dans le
dépistage en première intention des lésions précancéreuses et
cancéreuses du col reste à déterminer [3, 21].
SITUATION A LA REUNION
Deux sources d’informations permettent d’approcher
l’incidence du cancer de l’utérus : le registre des cancers
(géré par le Département) et les amissions en Affections de
Longue Durée pour cancer de l’utérus.
Selon les données du Registre des cancers, près de 80
nouveaux cas de cancers de l’utérus ont été diagnostiqués
en 2003 : 56 pour les cancers du col et 21 pour ceux du
corps utérin.
En moyenne, chaque année, sur la période 2002-2004,
80 femmes également ont été admises en ALD pour cette
affection par l’un des régimes d’assurance maladie.
Cette pathologie touche des femmes relativement jeunes
puisque dans 2 cas sur 3, les nouveaux cas et les admissions
en ALD, concernent des femmes de moins de 65 ans. Mais,
l’incidence du cancer de l’utérus augmente avec l’âge.
Le taux d’incidence du cancer du col utérin a
globalement diminué de 28% entre 1990 et 2003 ; la baisse
du taux pour les cancers du corps est plus modérée (-12%).
Le cancer de l’utérus a été à l’origine de près de 160
recours aux soins hospitaliers : les ¾ des cas concernaient
des femmes de moins de 65 ans.
Les cancers de l’utérus ont été responsables de 32
décès en moyenne chaque année sur la période 2001-2003.
Il constitue la 3ème cause de mortalité par cancer chez la
femme (10% des décès féminins par cancers). Et, 6 décès
sur 10 surviennent après 65 ans.
La mortalité régionale 2001-2003 est en diminution
depuis 2 décennies, comme au niveau national (-39% par
rapport à la période 1981-1983 à La Réunion et -42% en
métropole). Cependant, La Réunion est caractérisée par une
surmortalité par cancers de l’utérus : mortalité supérieure de
64% à la moyenne métropolitaine.
Le taux de mortalité régionale par cancers de l’utérus est
de 8 décès pour 100 000 Réunionnaises. Jusqu’à 65 ans, les
taux locaux et métropolitains sont comparables. Au-delà de
cet âge, les taux réunionnais s’accélèrent pour atteindre un
maximum de 129 décès pour 100 000 chez les 80-84 ans,
dépassant de loin les taux nationaux.
à la
Réunion
LA SANTE OBSERVEE
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CANCER DU COL ET DU CORPS DE L’UTERUS A LA REUNION
Nombre de nouveaux cas de cancer de l’utérus selon l’âge et
la localisation
La Réunion (2003)
Col utérin Corps utérin Total
n % n % n %
< 25 ans 0 0,0 1 4,8 1 1,3
25-44 ans 19 33,9 1 4,8 20 25,0
45-64 ans 18 32,1 11 52,4 29 36,3
65-84 ans 18 32,1 8 38,1 29 36,3
85 ans et + 1 1,8 0 0,0 1 1,3
Total 56 100,0
21 100,0
80 100,0
< 65 ans 37 66,1 13 61,9 50 62,5
Source : Registre des cancers (Département) Exploitation ORS
Incidence estimée du cancer du col et du corps de l’utérus
La Réunion (1990 à 2003)
Nombre de nouveaux
cas
Taux d’incidence
standardisé*
Col utérin Corps
utérin Col utérin Corps
utérin
1990 51 16 25,1 8,5
1995 67 7 27,7 3,3
2000 70 22 22,8 8,5
2003 56 21 18,0 7,5
Source : Registre des cancers (Département) Exploitation ORS
* standardisation sur la population européenne – unité : pour 100 000
Nombre d’admissions en Affections de Longue Durée (ALD)
pour cancer de l’utérus selon l’âge
La Réunion (moyenne 2002-2004)
Femmes
Age
Nombre %
<25 ans 0 0,0
25-44 ans 18 22,5
45-64 ans 34 42,1
65-84 ans 25 31,7
85 ans et + 3 3,8
Total 80 100,0
< 65 ans 52 64,6
Source : CNAMTS, RSI, FNORS Exploitation ORS
Taux d’admissions en affections de longue durée (ALD) pour
cancer de l’utérus selon l’âge (taux pour 100 000 personnes)
La Réunion (moyenne 2002-2004)
0
20
40
60
80
100
120
<15 15-24 25-34 35-44 45-54 55-64 65-74 75-84 85 et +
S
ource : CNAMTS, RSI, FNORS, INSEE Exploitation ORS
Séjours dans les établissements de soins de courte durée
MCO
1
pour cancer du sein, en 2004
La Réunion
Nombre %
<25 ans 0 0,0
25-34 ans 10 6,4
34-45 ans 41 26,1
45-54 ans 22 14,0
55-64 ans 44 28,0
65-74 ans 25 15,9
75 ans et + 15 9,6
Total 157 100,0
Moins de 65 ans 117 74,5
Source : Données PMSI, site du Ministère de la santé Exploitation ORS
Décès par cancer de l’utérus (col et corps)
1 Médecine – Chirurgie – Obstétrique
La Réunion (moyenne 2001-2003)
n %
< 25 ans 0 0%
25-44 ans 3 9%
45-64 ans 10 31%
65-84 ans 17 53%
85 ans et + 2 6%
Total 32 100%
Moins de 65 ans 13 41%
65 ans et + 19 59%
Source : INSERM CépiDc Exploitation ORS
Indices Comparatifs de mortalité par cancer de l’utérus (col et
corps)
La Réunion (moyenne 2001-2003)
Région métropolitaine ayant l'ICM le plus f aible
La Réunion
Région métropolitaine ayant l'ICM le plus f ort
Corse
Picardie
61
164 135
Sous-mortali
Sur-mortali
Réunion
Source : INSERM CépiDc, INSEE, FNORS Exploitation ORS
Taux bruts de mortalité par cancer de l’utérus (Taux pour
100 000 femmes)
La Réunion et métropole (moyenne 2001-2003)
0
20
40
60
80
100
120
140
< 25 ans
25-29 ans
30-34 ans
35-39 ans
40-44 ans
45-49 ans
50-54 ans
55-59 ans
60-64 ans
65-69 ans
70-74 ans
75-79 ans
80-84 ans
85 ans et +
Total
Réunion
Métropole
Source : INSERM-CEPIDC, FNORS * Données lissées sur 3 ans, l’année
figurant sur le graphe est l’année centrale de la période triennale.
Evolution du taux comparatif de mortalité par cancer de
l’uterus
La Réunion et métropole
1981-1983 1998-1992 2001-2003
Evolution
par rapport à
1981-1983
Réunion 21,6 15,3 13,1 -65%
Métropole 13,3 11,1 7,7 -73%
Source : INSERM-CEPIDC, INSEE, FNORS Exploitation ORS]
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CANCER DU COL ET DU CORPS DE L’UTERUS A LA REUNION
DEFINITIONS
Incidence : nombre de nouveaux cas apparus sur une période donnée.
Tumeurs malignes de l’utérus : codes CIM9 179, 180, 182 ; codes CIM10 C53-C55.
Indice comparatif de mortalité (ICM) appelé aussi standardized mortality ratio (SMR) : cet indice permet de comparer, globalement ou pour une cause
médicale de décès donnée, la mortalité dans la région ou dans un département, avec la moyenne nationale.
Il s’agit du rapport en base 100 entre le nombre de décès observés dans la région et le nombre de cès qui serait obtenu si les taux de mortalité pour chaque
tranche d’âge étaient identiques aux taux nationaux (ICM France Métropolitaine = 100). Un ICM de 61 signifie une mortalité inférieure de 39% à la moyenne
métropolitaine. A l’inverse, un ICM de 164 signifie une mortalité supérieure de 64% à la moyenne métropolitaine.
Taux comparatif ou standardisé (sur l’âge) : taux permettant de comparer la situation de 2 territoires ou de 2 périodes en éliminant les effets liés aux différences
de structure par âge
.
Taux comparatif de mortalité (TCM) : Le taux comparatif (ou taux standardisé direct) est le taux que l’on observerait dans la région ou le partement si elle avait
la même structure par âge que la population de référence (population de France métropolitaine au recensement de 1990 généralement
Taux d’incidence standardisé (taux par personne et par an) : C’est l’incidence que l’on observerait dans la population d’étude si elle avait la même structure par
âge que la population standard (ici la standardisation est effectuée sur la population européenne).
ALD : Affection de Longue Durée (voir fiche « Affection de Longue Durée »).
CONTEXTE NATIONAL
Pour la rédaction de ce tableau de bord, nous nous sommes inspirés du travail de l’ORS Pays de la Loire qui a permis
d’actualiser le contexte national. La source est citée dans l’encart « Références bibliographiques et sources ».
AFFECTIONS DE LONGUE DUREE
Les affections de longue durée (ALD) sont des maladies graves, nécessitant un traitement prolongé et des soins
particulièrement coûteux. Ces affections, dont la liste est définie par un décret, sont actuellement au nombre de 30. Les
personnes qui en sont atteintes peuvent bénéficier, à leur demande ou à celle de leur médecin, d'une exonération du ticket
modérateur pour les soins liés à cette affection.
Le caractère médico-administratif des motifs d'admission en ALD limite leur utilisation directe dans un objectif épidémiologique.
Mais l'intérêt de ces données est de mieux en mieux perçu aujourd'hui, notamment pour certaines pathologies et/ou certains
groupes d'âge, en complémentarité d'autres sources de données ou dans une perspective de suivi temporel.
La liste des 30 maladies ouvrant droit à l’exonération du ticket modérateur (ALD 30) est présentée dans article D. 322-1 du
code de la sécurité sociale, modifié par le décret n° 2004-1049 du 4 octobre 2004, publié au Journal officiel du 5 octobre.
Pour en savoir plus :
Consulter le tableau de bord sur les Affections de longue durée (édition 2004) sur le site de l’ORS : www.orsrun.net
REGISTRE DES CANCERS DE LA REUNION
Le registre des cancers de La Réunion fonctionne de façon continue depuis 1988. Il est géré, depuis sa création, par le
Département de La Réunion au sein de la Direction de la Santé Publique. Il consiste en l’enregistrement de tous les cas
incidents de cancers pour les patients domiciliés dans le Département.
Il permet la surveillance de l’évolution de la morbidité cancéreuse, l’évaluation des actions de prévention et des effets
thérapeutiques.
En prenant en compte les spécificités de l’île, diversiethnique, mode de vie, climat, environnement, les données du registre
sont précieuses, et ce, d’autant que le plateau technique (moyens diagnostics et thérapeutiques) proposé aux Réunionnais est
maintenant proche de celui de la Métropole.
Il est une source utile pour la recherche épidémiologique en étant le point de départ d’investigations étiologiques, grâce à la
comparaison des incidences avec les autres registres.
PREVENTION DU CANCER
Ligue Nationale Contre le Cancer
o
19 all Thuyas - 97400 SAINT DENIS - tel : 0262 30 06 00 - tel :0262 20 12 11 - fax : 0262 20 93 88
o
13 Bis r Antoine Roussin - 97460 SAINT PAUL - tel-fax : 0262 26 61 03
ONCORUN
Imm Europa 2 allee Bonnier - 97400 SAINT DENIS - tel : 0262 46 57 79
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Repères bibliographiques et sources
[1] Le cancer dans les gions de France. Mortalité, incidence,
affections de longue durée, hospitalisations
FNORS, ORS de Franche-Comté, Languedoc-Roussillon, Limousin, Pays
de La Loire, Rhône-Alpes, 2005, 76p. (coll. Les Etudes du Réseau des
ORS)
[2] Evolution de l’incidence et de la mortalité par cancer en France de
1978 à 2000
L. Remontet, A. Buemi, M. Velten et Al. InVS, Réseau Francim, Inserm,
Hôpitaux de Lyon, 2003, 217p.
[3] La santé observée dans les Pays de La Loire, Tableau de bord
régional sur la santé
Observatoire Régional de la Santé des Pays de La Loire, 2ème édition, juin
2007, 222p.
[4] Données épidémiologiques sur le cancer du col de l’utérus. Etat des
connaissances
N. Duport, InVS, 200, 14p.
[5] Cancer in the European Community and its member states
O.M. JENSEN, Eur J Cancer Cancer, vol 26 1 , 11-12, 1-1990, p 1 1167-
1256.
[6] Base nationale des causes médicales de décès 1980-2003
Inserm CépiDc, exploitation FNORS – ORS.
[7] Site internet de Eurostat : Office statistique des communautés
européennes, www.europa.eu.int/comm/eurostat
[8] Base nationale des Affections de Longue Durée (ALD) 2002-2004
CNAMTS – MSA – RSI, exploitation FNORS – ORS.
[9] Base nationale PMSI MCo 1998-2004, exploitation DREES
[10] Survie des patients atteints de cancer en France : étude à partir
des données des registres du réseau Francim
N. Bossard, M. Velten, L. Remontet et Al., Bulletin Epidémiologique
Hebdomadaire, InVs, n°9-10, mars 2007, pp 66-69.
[11] Eurcocare-3 : survival of cancer patients diagnosed 1990-94.
Results and commentary
M. Sant, T. Aareleid, F. Berrino et Al. Annals of Oncology, vol. 14, suppl. 5,
2003, pp. 61-118.
[12] Le dépistage des cancers féminins en France, La santé en France
1994-1998
Haut comité de la santé publique, La Documentation française, Paris, 1998,
p 243-252.
[13] Conférence de consensus sur le dépistage du cancer du col utérin
Fédération des gynécologues et obstétriciens de langue française,
Collège national des gynécologues et obstétriciens français, J Gynecol
Obstet Reprod, vol 19, 1990, p 1-14.
[14] Le dépistage du cancer du col de l’utérus en France
Société française de santé publique, Santé Publique, vol 12, spéc., mai
2000, 88 p.
[15] Le dépistage du cancer du col de l'utérus
P. Schaffer, Bull. Cancer, 1996, 83 : p 736-741.
[16] L'incidence du cancer du col de l'utérus régresse régulièrement en
France
C. Weidmann, P. Schaffer, G. Hedelin et al., BEH, 5/1998, février 1998, p
17-19.
[17] Evaluation du dépistage organisé et du dépistage individuel du
cancer du col de l'utérus : utilité des données de l'Assurance maladie
A. Rousseau, P. Bohet , J. Merlière et al.,BEH n°19/2002, p 81-83.
[18] Cancer : plan de mobilisation nationale
Mission Interministérielle pour la lutte contre le cancer, 2003, 44p.
[19] La dynamique du plan cancer : un an d’action et de résultats,
Mission interministérielle pour la lutte contre le cancer, Plan cancer cancer,
Rapport annuel, 2004, 39 p.
[20] Avis relatif à la vaccination contre les papillomavirus 6, 11, 16 et 18
Comité technique des vaccinations, Conseil supérieur d’hygiène politique de
France, 2007, 7p.
[21] Evaluation de l’intérêt de la recherche des papillomavirus humains
(HPV) dans le dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses
du col de l’utérus
ANAES, 2004, 99p.
Pour en savoir plus
Les causes du cancer en France, version abrégée
Académie Nationale de médecine, Académie des sciences – Institut de
France, Centre International de Recherche sur le Cancer (OMS Lyon),
Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer, avec le concours
de l’Institut National du cancer et de l’InVS, septembre 2007, 48p.
Cancer in the European Community and its member states
O-M. Jensen, Eur J Cancer Cancer, vol 26 1 , 11-12, 1-1990, p 1 1167-
1256.
Epidémiologie des cancers
C. Hill, F. Doyon, H. Sancho-Garnier, Ed. Flammarion, Inserm, Hôpitaux de
Lyon, 2003, 217p.
Estimations d’incidence des cancers 1980-2000
Réseau national des registres des cancers Francim, exploitation
FNORS/ORS.
Dépistage des cancers dans les Pays de la Loire – Tableau de bord des
indicateurs de fréquence et de couverture du pistage pour les
cancers du sein, du côlon-rectum et du col de l’utérus. Mise à jour
décembre 2006
ORS des Pays de La Loire, 2006, 84p.
L’analyse des séjours chirurgicaux au sein du PMSI : un nouvel
indicateur pour l’observation des cancers
M-C. Mouquet, L. Cherie-Challine, C. Marescaux, Drees Document de
travail, Série Etudes n° 27, novembre 2002.
Cancer incidence in five continents
International agency for research on cancer world health organization,
International association of cancer registries,, IARC Scientific Publication,
vol II n°143, Lyon, 1997, 1240 p.
Variations géographiques des décès par cancers accessibles au
dépistage dans les régions métropolitaines, France, 1998-2002
L. Charié-Challine, M.Boussac-Zarebska, Bulletin Epidémilogique
Hebdomadaire, InVS, n°9-10, mars 2007, pp.70-73.
Rapport du groupe technique sur le pistage du cancer du col de
l’utérus
M.C. Vacher-Lavenu, Ministère de la santé et des solidarités, 2006, 36p.
La prise en charge du cancer
Dossier coordonné par C. Bara et S . Cotte, Actualité et dossier en Santé
Publique, HCSP, n°51, juin 2005, pp.3-58.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus
B. Blanc, Ed. Springer-Verlag, 2005, 180 p. (Coll. Dépistage et cancer)
Remerciements
Ce tableau de bord n’aurait pu être réalisé sans la participation de nos différents partenaires et producteurs de données. Nous tenons
en particulier à remercier : la DRASS, la FNORS, l’INSEE, l’INSERM, l’ORS Pays de la Loire, le Registre des cancers (Département).
Contributions : Dr C. Deloffre (Département), Dr J-Y. Vaillant (Département)
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