• respecter une condentialité absolue (toutefois il faut savoir qu’il est impératif
d’informer les autorités compétentes en cas de confrontation à un-e mineur-e en
danger ou en cas de situation dramatique (par ex. meurtre) ;
• garantir la condentialité des informations conées (aucune divulgation à un tiers
hormis au/à la superviseur-euse au besoin) ;
• respecter l’anonymat des personnes, des institutions, des sociétés ou autres groupes
constitués.
Les membres du CARE TEAM AJUSTE doivent :
• préserver et promouvoir la bonne réputation ainsi que l’image de l’association et de
ses membres auprès du public et des institutions ;
• éviter de porter atteinte à l’intégrité d’un-e autre membre par quelque geste ou parole
que ce soit (en cas de conit rapporter le problème à la commission d’éthique et de
déontologie qui statuera).
L’intervenant-e en soutien psychosocial d’urgence doit :
• tenir compte de ses compétences et de ses connaissances théoriques qui doivent
être régulièrement mises à jour par une formation continue ;
• connaître ou appréhender ses propres limites issues de sa formation et de son
expérience ;
• savoir refuser une intervention quand celle-ci lui semble hors de ses compétences
ou s’il/elle se sent émotionnellement trop impliqué-e.
Pour le bon déroulement d’un soutien psychologique d’urgence, les interventions doivent
tenir compte des règles d’éthique, du concept, de l’outil de travail et des buts du CARE
TEAM AJUSTE, dont notamment:
• le droit pour l’intervenant-e de refuser un engagement (fatigue, maladie, raisons
personnelles, etc.);
• droit pour l’intervenant-e de demander pour lui/elle-même un soutien psychologique
ou une supervision;
• possibilité (dans la mesure du possible) pour l’intervenant-e de choisir la personne
de son choix en cas d’engagement à plusieurs.
Il est impératif de s’accorder un temps de repos ou de latence entre deux interventions.
L’intervenant-e peut également demander une «période de pause». La durée de suspension
des interventions doit être établie en fonction des situations et des personnes concernées,
en prêtant une attention particulière au surmenage.
L’intervenant-e doit être protégé-e. Ce terme implique autant une protection de type
«psychologique» (aide, supervision, soutien psychosocial, temps de repos/latence) qu’une
protection de type «physique et sociale», dont fait notamment partie le respect de la vie
privée (adresse ou téléphone personnel).