S’intéresser au théâtre witkiewiczien, c’est tenter de se saisir avant tout du geste qui le
produit. En imaginant des cadres d’expériences, faire jaillir entre les mots la figure
incontournable de l’auteur, dont les textes trahissent un mal dont il ne sait comment se
débarrasser : la stupéfaction d’être, d’être soi-même et non un autre…
LA NUIT JUSTE AVANT LES FORETS samedi 4 juin
à 16h
De Bernard-Marie
Koltès Durée : 1h15
Mise en scène de Simon-Elie Galibert
Assistante à la mise en scène Charlotte Guennoc
Compagnie Nous n’irons pas plus loin
« Un véritable emballement dans la tête, à toute vitesse,
jusqu’à ce que mort s’ensuive. » Bernard-Marie KOLTES
Un homme, une nuit, le coin d’une rue. La possibilité d’un échange naît. Il parlera, vous
parlera, dans votre intimité car ce soir rien de la représentation : dans la salle rien du
spectacle, du regard, du confort spectatoriel. Une seule et longue phrase sans fin, un souffle
dans lequel l’homme livre ses derniers mots. Dans ce monde nocturne, il trouvera quelques
oreilles pour l’écouter, qu’il tentera - en vain? - de retenir, le plus longtemps possible. Il
parlera de l’amour, de miroirs, de syndicat international, d’hôtels, et de loulous pas bien
forts… Toujours pour échapper au silence ultime, celui des forêts...
LA NUIT PORTE CALECON samedi 4 juin à 20h
Texte et mise en scène d’Hakim Bah à rencontre avec l’auteur à 18h30 Durée : 1h20
Collaboration à la mise en scène Diane Chevalet
Compagnie Paupières mobiles
À l’heure où sa ville s’apprête à accueillir la coupe du monde de football, la vie de
Gaspard vire au tragique.
Tout commence lorsqu’il est témoin du suicide d’un vendeur ambulant pris dans une
opération de ratissage. Tandis que Gaspard est pris dans une suite d’événements et de
révélations inattendues sur ses propres origines, les autorités en font un coupable idéal pour
calmer la population qui réclame justice après la mort du vendeur ambulant. Il ne faudrait pas
entacher l’image du pays avant l’événement sportif…
La nuit porte caleçon s’intéresse aux aspects obscurs de l’être humain, scrute sa réalité
intérieure, interroge les rapports de forces et de pouvoirs.
Avec les soutiens de Confluences (lieu d’engagement artistique), de l’Université Paris Ouest
Nanterre La Défense, du Crous de Versailles, de la fabrik des coopératives et du centre
d’animation le Point du Jour
Texte Lauréat 2015 du comité de lecture du Tarmac (La scène Internationale Francophone)/
Mise en lecture en Mai 2016 au Théâtre du Vieux Colombier de la Comédie Française.