la vaccination questions-reponses

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LA VACCINATION QUESTIONS-REPONSES :
Conseil du mois
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Publiée le : 1/10/2013 21:30:00
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LA VACCINATION
QUESTIONS-REPONSES :
1. Qu’est-ce qu’un vaccin ? A quoi sert-il?
Le vaccin est une préparation faite à partir de micro-organismes. La majorité des vaccins
contiennent une faible quantité de virus ou de bactéries atténués ou « morts ». Parfois, ils ne
contiennent qu’un petit fragment de l’agent pathogène.
Les micro-organismes, microbes ou agents pathogènes sont des êtres vivants généralement
invisibles à l'œil nu.
Ils sont présents partout : dans l’eau, dans l’air, sur le sol, sur les aliments, mais aussi sur notre
peau ou dans notre tube digestif...
Les micro-organismes peuvent être différentes choses : des bactéries, des parasites ou des virus...
Il est administré par injection ou par voie orale dans un but prophylactique.
Le terme prophylactique veut dire préventif à l’apparition ou à la propagation de maladies.
La mission du vaccin est de stimuler le système de défense de votre corps, c’est-à-dire le système
immunitaire.
Le vaccin sert à nous protéger contre des maladies, il ne sert pas à nous guérir.
2. Comment le corps se défend-il?
Le corps connaît tous les jours de multiples agressions venant du milieu extérieur et intérieur.
Les micro-organismes font partie de ces agresseurs et pour les combattre, le corps met en place
différents mécanismes de défense.
L’ensemble de ces mécanismes est appelé l’immunité.
Tous les acteurs de l’immunité constituent le système immunitaire. Ce dernier a comme rôle
d’éliminer tout ce qui est étranger ou potentiellement dangereux pour notre corps.
Les agents pathogènes portent à leur surface des marqueurs appelés antigènes.
Un antigène est une substance qui est considérée comme étrangère par le système immunitaire.
Lorsque les lymphocytes reconnaissent un antigène, ils vont se multiplier et entamer une
production d’anticorps spécifiques afin de faciliter l’élimination et la destruction de l’agent
pathogène.
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Les lymphocytes sont des cellules du système immunitaire que l’on retrouve dans le sang, et qui
ont pour rôle de neutraliser les agents pathogènes.
Un anticorps est une molécule protéique libérée par des lymphocytes et qui se lient
spécifiquement à un antigène.
Ce mécanisme de défense est lent, mais efficace. Il est aussi spécifique c'est-à-dire qu’il a pour but
d’éliminer un agent pathogène bien précis.
C’est lors de cette bataille entre le système immunitaire et l’agent pathogène que la personne peut
présenter les signes cliniques (fièvre, douleurs...) de la maladie.
Après la destruction des micro-organismes, certains lymphocytes ayant produit les anticorps
spécifiques vont être stockés dans notre organisme. Ce sont les lymphocytes mémoires. Ceux-ci
gardent l’image de l’agent pathogène en mémoire et pourront agir rapidement lors d’une nouvelle
attaque par le même micro-organisme.
3. Quelles sont les caractéristiques d’un vaccin et comment fonctionne-t-il ?
Un vaccin possède plusieurs caractéristiques :
•Préventif, car il est injecté dans un but prophylactique et non pas curatif.
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•Spécifique, car un vaccin sera efficace pour protéger l'organisme contre un micro-organisme
particulier
•Immunogène, car il va déclencher une réaction de notre système immunitaire.
•Non pathogène, car il ne va pas déclencher de maladie.
•Actif, car c’est l’organisme qui va travailler pour produire les agents de protection, ce n’est pas le
vaccin en lui-même qui va protéger comme le ferait un médicament ordinaire.
Il existe différents types de vaccins :
•Vaccins vivants atténués (ou de faible virulence) :
Les bactéries ou les virus ont été atténués au laboratoire de telle manière qu'ils perdent tout leur
pouvoir pathogène tout en conservant leur pouvoir immunogène.
Ces bactéries ou virus se multiplient dans l'organisme en créant une véritable « maladie biologique »
sans aucun signe clinique. L'immunité est le plus souvent acquise après une seule injection.
•Vaccins tués ou inactivés :
Ils sont constitués par des bactéries ou des virus entiers qui ont été complètement inactivés et qui ne
peuvent donc pas se multiplier dans l'organisme.
Ils gardent cependant leur pouvoir immunogène en induisant des anticorps protecteurs.
En général, ils n'immunisent qu'après plusieurs injections.
•Vaccins sous-unités :
Ils ne sont constitués que par une fraction parfaitement définie de la bactérie ou du virus qui induit
des anticorps protecteurs.
Mode d’action du vaccin :
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1. Lors de la vaccination, le corps reçoit une infime quantité de virus ou de bactéries.
2. Cela stimule le système immunitaire ce qui engendre une production d’anticorps spécifiques et de
lymphocytes.
3. Le jour où la maladie se présente réellement, les lymphocytes mémoires vont immédiatement
reconnaître l’antigène.
4. L’agent pathogène sera détruit par les anticorps circulants.
La réponse du système immunitaire sera rapide et efficace et la personne ne tombera pas malade.
Sans vaccin, les anticorps n’auraient pas été prêts, l’organisme aurait dû initier leur fabrication, cela
prend du temps et la maladie aurait eu l’occasion de s’installer tranquillement.
Les anticorps et les lymphocytes mémoires persistent dans l'organisme pendant des années
après la vaccination et se souviennent des tactiques à utiliser pour lutter contre l’agent pathogène.
Quel est le rôle des rappels ?
Souvent, votre système immunitaire se rappellera toute votre vie comment lutter contre un virus ou
une bactérie. Mais parfois, il aura besoin d'une injection de rappel pour se rafraîchir la mémoire.
Chez les enfants, le système immunitaire est moins efficace que celui des adultes, c’est pourquoi ils
ont besoin de plusieurs injections d’un même vaccin à quelques mois d’intervalle pour atteindre
l’objectif.
4. Les maladies que l’on croit bénignes ne le sont pas toujours
La vaccination a permis – et permet encore aujourd’hui – de sauver des millions de vies humaines.
C’est un geste indispensable de prévention qui protège la personne qui a été vaccinée et qui permet
également de ne pas transmettre la maladie à d’autres personnes plus fragiles pour être vaccinées
(bébés, femmes enceintes, malades...).
On croit, à tort, que certaines maladies, comme la rougeole ou la rubéole sont bénignes et que ce
n’est donc pas la peine de se faire vacciner. La rougeole, pourtant, peut être très grave. Quant à la
rubéole, si elle est généralement bénigne elle peut être redoutable pour une femme enceinte et
l’enfant qu’elle porte. Il est donc nécessaire, même si l’on est en bonne santé, de se faire vacciner
contre ces maladies soi-disant bénignes.
C’est un moyen de se protéger soi-même et de préserver les autres, en particulier les plus fragiles
qui ne peuvent être vaccinés.
Certaines maladies ont quasiment disparu dans nos régions comme la diphtérie et la poliomyélite. Il
est cependant essentiel de continuer la vaccination, car ces maladies sont encore présentes dans
d’autres pays. C’est en continuant à vacciner toute la population qu’on évite que les infections se
remettent à circuler dans le monde.
5. Contre-indications
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•Réactions allergiques graves à l'un des constituants.
•Contre-indications pour la vaccination par des vaccins vivants : chez les patients atteints d'une
déficience immunitaire ou immunodéprimés et pendant la grossesse.
6. Effets indésirables
•Un érythème parfois douloureux ou une induration au site d'injection pouvant persister quelques
jours.
•Parfois de la fièvre.
7. Précautions
•Conserver les vaccins entre 2 et 8 °C.
•En cas de maladie aiguë ou d'épisode fébrile (> 38 °C), il est préférable de postposer la
vaccination.
•Effectuer la vaccination en milieu hospitalier si le vaccin est préparé à partir de virus cultivés sur
des cellules d'œufs et que le patient est allergique aux oeufs.
•De nombreux vaccins contiennent des traces d'antibiotiques (gentamicine, néomycine, polymyxine
B ou streptomycine), de formaldéhyde et/ou d'aluminium. Une allergie à un de ces constituants peut
être une contre-indication.
•Une solution injectable d'épinéphrine doit toujours être à disposition en cas de réaction
anaphylactique. C’est pour cette raison qu’un vaccin doit toujours être administré par un médecin.
8. Sites d’informations en matière de vaccination :
http://www.vaccination-info.be/
http://www.itg.be/itg/GeneralSite/Default.aspx?l=f&WPID=785&MIID=679
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