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REMARQUE : Le fait de ne pas pouvoir indiquer le NOM précis d’un système de classification n’est
pas un aspect important dans cette question. Pour réussir, le candidat devra être en
mesure d’identifier les structures et les liens importants permettant de déterminer la
stabilité d’une fracture bipédiculaire. Ce sont les principes qui sont importants, pas la
connaissance EXACTE des millimètres et des degrés, lesquels servent uniquement de guide
et n’ont pas fait l’objet d’une validation prospective.
Question 2 – Options thérapeutiques
• Immobilisation par orthèse cervico-thoracique Halo (traction/réduction)
• Chirurgie ouverte (réduction et) fixation antérieure au niveau de C2/3 ou postérieurement
par la pars inter-articularis fracturée (c.-à-d., pose bilatérale de vis tire-fond sur la pars)
• Autre solution : stabilisation postérieure C1-C3 acceptable, mais doit être conscient
qu’il sacrifie un segment d’amplitude de mouvement normal important (C1/2).
REMARQUE : Le déplacement dans ce cas n'est pas marqué, même si une tentative de réduction
ouverte ou fermée est une possibilité, cela n'est pas absolument nécessaire –
l’immobilisation sur place ou la fusion est acceptable.
Question 3 – Pédicule C2
• Peut uniquement être visualisé sur les trois plans axiaux ou la reconstruction coronale
(illustration inférieure droite) des radiographies fournies.
• Situé entre la masse latérale de C2 et le corps de C2.
• Mesure seulement 3 à 4 mm.
• Orienté presque entièrement selon le plan CORONAL (et NON sagittal).
Points BONUS
• Le candidat peut identifier une possible dislocation occipito-cervicale (C0-C1) compte tenu
de « l'espace libre » entre le condyle de l’occipital et la masse latérale C1 dans l'image
supérieure droite.
• Néanmoins, il devrait pouvoir se convaincre que ce n'est pas le cas pour les raisons
suivantes :
• La coupe coronale de l’illustration inférieure gauche met en évidence que les
articulations C0-C1 sont intactes.
• Les fractures bipédiculaires comme celle-ci surviennent en cas de compression
axiale en extension, et NON d'une distraction, laquelle serait nécessaire pour
entraîner une dislocation O-C.
• L’explication est que le condyle de l’occipital apparaît tout juste dans l'illustration, mais la
coupe la TDM est trop médiane pour le montrer correctement (l'articulation est normale,
autrement dit, il n'y a pas de dislocation).
DIAPOSITIVE 2 :
Identifier :
• Déplacement antérieur accentué de C2 sur C3 - maintenant de 5 à 7 mm
• Indique une lésion discale C2/3
• Ouverture en « fish-mouthing » (« en bouche de poisson ») de l’espace vertébral antérieur
C2/3
• Indique une rupture du ligament vertébral longitudinal antérieur.
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