Plantes en bac
ne résistant pas à l’hiver
Pour d’autres questions, adressez-vous à notre personnel spécia-
lisé et motivé. Nous vous conseillons volontiers.
Solanum (Lycianthes)
Bougainvillier (Bougainvillea)
Fuchsia (Fuchsia hybrides) Erable d’appartement (Abutilon)
Marguerite en arbre (Argyranthemum)
Hibiscus
Lantanier (Lantana) Laurier rose (Nerium)
Attention: quelle que soit la plante, ne jamais l’envelopper
d’une feuille plastique. Leau de condensation gelée fait pourrir
et mourir des parties de la plante, la perte totale étant ainsi
programmée.
Maladies et parasites
Tétranyques tisserands (araignées rouges)
Les tétranyques tisserands attaquent de nombreuses plantes.
On les trouve généralement sur le dessous des feuilles où, en
suçant, ils vident les cellules foliaires. De fines toiles d’araignée
aux axes foliaires et des feuilles mates et vitreuses sont un
signe d’alerte. Bien vaporiser la plante avec un acaricide, de
tous les côtés et principalement depuis dessous.
Cochenilles
Elles se révèlent sous forme de bosses brunes. Elles sucent
aussi bien les pousses que le dessous des feuilles. Comme leur
carapace les protège contre les insecticides courants, il faut
traiter avec la préparation huileuse «Paraderil».
Pucerons et chenilles
On les combat facilement avec les insecticides courants.
Avant de les rentrer pour l’hiver surtout, bien examiner les
plantes quant à de possibles parasites et les traiter au
besoin.
Descriptions des variétés
Ci-après quelques plantes qui ont fait leurs preuves comme
plantes en bac:
©
Le conseil de
votre professionnel
du vert
Gstaad
Hauptstrasse
Tél. 033 748 62 77
Zweisimmen
Gewerbestrasse 8
Tél. 033 722 77 70
Saanen
Kirchgasse
Tél. 033 748 62 72
www.blumenstricker.ch · info@blumenstricker.ch
Les plantes en bac ne résistant pas à l’hiver en vente chez
nous viennent de pays méridionaux, où les températures
diurnes ne descendent jamais jusqu’au point de congélation.
Lors du choix de ces plantes, on peut admettre que la plupart
supportent le soleil et les températures élevées. De nombreu-
ses plantes en bac deviennent avec les années de grandes
plantes, auxquelles il faut accorder la place nécessaire. Un
rabattage régulier favorise le port désiré.
Emplacement
Air, lumière et soleil: voilà la description de l’emplacement
idéal. Rares sont les plantes qui se contentent de moins.
Quelques-unes ont besoin de beaucoup de soleil, soit
lantanier (Lantana)
géranium (Pelargonium)
laurier rose (Nerium)
marguerite en arbre (Argyranthemum)
solanum (Lycianthes/Solanum)
hibiscus (Hibiscus)
bougainvillier (Bougainvillea)
Celles qui préfèrent la mi-ombre:
fuchsia (Fuchsia hybrides)
héliotrope (Heliotropium)
érable d’appartement (Abutilon)
trompettes des anges (Brugmansia)
Soins
Arrosage
Les plantes en bac ont besoin de beaucoup d’eau, surtout
en été et en automne. Arroser jusqu’à ce que l’eau excéden -
taire sorte par les trous d’écoulement. On arrose de préférence
tôt le matin, ou le soir au coucher du soleil. Tenir compte de
ce qu’une motte avec de nombreuses racines absorbe moins
d’eau qu’une motte fraîchement plantée. Il peut parfois être
nécessaire d’arroser plusieurs fois par jour!
Si la terre s’est détachée du bord du pot, il faut la tasser contre
le bord afin que l’eau ne s’échappe pas toute par là.
Arroser encore une fois bien à fond avant le premier gel!
Fumure
Donner aux plantes en bac un engrais longue durée (p. ex.
«Tardit» ou cônes d’engrais «Osmocote») directement lors
de la transplantation. A partir du plein été, nous conseillons de
donner en outre un engrais liquide une fois par semaine
(p. ex. «Engrais pour fleurs des professionnels du vert»).
Substrat
Les plantes en bac restent généralement plusieurs années
dans le même récipient. C’est pourquoi elles ont besoin
d’un terreau de structure stable. Le «Terreau pour bacs» ou
le «Terreau professionnel» conviennent idéalement.
Plantation
Les plantes en bac doivent être rem potées régulière ment tous
les deux à trois ans au printemps. Choisir le nouveau réci pient
d’un dia mètre 5–10 cm plus grand que l’ancien. Ces plantes ne
supportant pas la
saturation d’eau,
un bon drainage
est indispensable.
Placer un tesson de
terre cuite sur les
trous d’écoulement
bien dégagés du ré-
ci pient. Remplir se-
lon la grandeur du
pot de 520 cm de
matériau de
drainage (tessons,
gravier, argile
expansée) et
recouvrir d’un non-
tissé perméable à l’eau. Remplir de terreau et placer la plante
de manière à ce qu’elle soit au centre du bac. Bien remplir les
interstices de terreau. Après le rempotage, arroser abondam -
ment et placer le pot sur de petits plots, éventuelle ment aussi
dans une soucoupe en été. Au printemps, rabattre comme il se
doit les plantes en bac ayant hiverné et les placer à un endroit
clair, plutôt frais, afin qu’elles bourgeonnent à nouveau bien.
Taille
Une taille de forme régulière est très importante. Pour que la
plante croisse bien touffue, il faut de temps à autre raccourcir
les pousses les plus longues. Les couper avec un sécateur bien
aiguisé. Les blessures dues à une lame émoussée sont souvent
cause de la pénétration d’agents pathogènes.
Hivernage
T
outes les plantes en bac ne résistant pas à l’hiver doivent
hiverner à l’abri du gel. Elles doivent être rentrées avant le
premier gel. Quelques-unes de ces plantes sont déjà
sévèrement endommagées lors de températures légèrement
au-dessous de zéro. Pendant les mois d’hiver, les plantes en bac
exigent un endroit aéré, clair et frais. Des températures
d’environ 512 °C sont idéales. L’humidité de l’air ne doit pas dé-
passer 50%.
Selon l’espèce, les plantes sont arrosées de parcimonieuse -
ment à pas du tout. La plupart des espèces ne sont tenues que
très légèrement humides. Leur besoin en eau est très faible, et
un excès engendre rapidement la pourriture. Pendant l’hiver,
les plantes se reposent; il ne faut donc pas leur donner d’engrais.
Quartiers d’hiver appropriés
Les jardins d’hiver tempérés sont idéals pour l’hivernage. Ils
conviennent surtout pour les plantes à feuilles persistantes,
qui ont besoin de beaucoup de lumière même en hiver. Un
bourgeonnement précoce indésirable en cas de gros écarts de
température est un inconvénient. Que les espèces à floraison
estivale puissent être forcées et qu’elle fleurissent ainsi beau -
coup plus tôt est à considérer comme un avantage. Les cages
d’escalier ne conviennent que si elles sont fraîches et claires.
Afin de ne pas fâcher les voisins, on ne devrait y hiverner que
de belles plantes saines. Et pour que les voisins aussi puissent
s’en réjouir, un passage non encombré doit être garanti!
Les pièces de séjour ne conviennent généralement pas, parce
que trop chaudes et trop sèches. Mais dans des pièces claires
et aérées, comme par exemple les chambres à coucher, on
peut placer des espèces aimant la chaleur, telles que hibiscus,
bougainvillier et divers palmiers.
Les caves sont particulièrement indiquées lorsqu’elles sont
fraîches et peuvent offrir une humidité de l’air un peu plus
élevée.
Règle fondamentale pour tous les endroits d’hivernage
«Plus c’est court, mieux cest.
Plus c’est sombre, plus c’est frais.
Plus c’est frais, plus c’est sec !»
Il faut donc rentrer les plantes en bac aussi tard que possible,
et les sortir aussi tôt que possible.
Si elles doivent s’accommoder d’un local plutôt sombre, celui-
ci doit être aussi frais que possible. Si le local est très froid,
arroser le moins possible.
Hivernage en plein air
L’hivernage en plein air n’est conseillé que pour peu de plantes
et qu’avec un maximum de précaution. Les plantes doivent alors
être déplantées. La zone racinaire surtout doit être recouverte de
feuilles ou d’écorce hachée, afin que le gel ne puisse pas arriver
jusqu’aux racines. Recouvrir les parties en surface avec un non-
tissé servant de protection contre la bise glacia
le.
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