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- En seconde , l’idée de diversité du vivant est abordée :
- Avec la distinction entre les cellules procaryotes et eucaryotes (on
présente l’organisation comparée d’une cellule eucaryote et d’une cellule
procaryote).
- Avec la distinction entre les cellules eucaryotes autotrophes et
hétérotrophes (observation des chloroplastes et comparaison du
fonctionnement métabolique des deux types de cellules au plan des échanges
gazeux et des besoins nutritifs). L’exploitation des document 3 et 4 permet la
distinction entre cellules eucaryotes autotrophe (une euglène) et hétérotrophe
(une levure).
Avec les micro-organismes, on se limite ici aux échelles cellulaires et
moléculaires, avec l’observation de structures ou de mécanismes conservés dans
l’ensemble du vivant.
L’idée d’unité du vivant fait l’objet d’une partie importante des enseignements de la
classe de Seconde où elle est argumentée à l’échelle cellulaire et moléculaire. Les
cellules apparaissent ainsi comme les unités structurales et fonctionnelles de tous
les êtres vivants. Cette unité s’observe aussi sur la structure et le rôle de la molécule
d’ADN, reconnue comme support universel de l’information génétique.
Les structures cellulaires sont envisagées avec davantage de diversité, ce qui
permet aussi de dégager leurs caractères communs : on observera et on comparera
les structures observées dans le cas des cellules Eucaryotes (document 4) et
procaryotes (documents 1 et 7) : toutes ces cellules sont par exemple limitées par
une membrane plasmique et possèdent des caractères communs au plan de leurs
activités.
L’universalité de la molécule d’ADN comme support de l’information génétique peut
être appréhendée grâce à des expériences de transgénèse, à l’image de celle
présentée par le document 2 : l’obtention d’interleukine humaine, synthétisée par la
bactérie, montre que cette dernière est capable d’utiliser le fragment d’ADN humain
introduit dans son génome grâce au plasmide. Le fait que l’on puisse introduire un
gène étranger dans une cellule et le faire s’exprimer montre que l’ADN est un
support moléculaire universel de l’information génétique.
Cette unité du vivant apparaît encore à l’échelle moléculaire avec l’étude de la
réplication de l’ADN conduite en Première. Cette étude s’inscrit cependant dans une
partie dont les objectifs sont globalement différents (relations existant entre génotype
et phénotype).
Bien que la réplication soit étudiée dans le cadre de l’étude de la mitose (dont on
montre qu’elle est un processus commun aux cellules eucaryotes), la démonstration
de la nature semi conservative de son mécanisme repose sur l’analyse de
l’expérience de Meselson et Stahl, conduite sur des bactéries.
Le document 6 présente les principales étapes de l’expérience de Meselson et
Stahl. La position intermédiaire de l’ADN hybride, une génération cellulaire après le
transfert et la position des deux bandes deux générations après celui-ci, atteste de
ce mécanisme semi conservatif.
- En Terminale, enseignement de spécialité, avec l’étude de la respiration et de
la fermentation.